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Ligue des champions : presentation des huitiemes de finale (1/2)

Publié le 16 février 2010 par Vinz
A partir de Mardi et Mercredi prochain commencera la tant attendue phase à élimination directe de la Ligue Des Champions. Présentation des matchs de la semaine.

 MILAN AC  –  MANCHESTER UNITED 

Match-Aller : Mardi 16 Février, Match-Retour : Mercredi 10 Mars

L’un des grands chocs de ces 1/8èmes, entre 2 des plus récents vainqueurs de la C1.

Le Milan AC, après un début de saison catastrophique, est depuis revenu à un très bon niveau.

Dans le sillage d’un Ronaldinho en partie retrouvé, et grâce aux montées en puissance de joueurs comme Thiago Silva ou Boriello, les Rossoneri ont enchaîné les grosses performances depuis la fin de l’année 2009 au point de venir inquiéter l’Inter Milan dans la course au titre de Champion d’Italie.

Mais depuis le choc au sommet perdu largement à Giuseppe Meazza, le Milan AC est moins en forme et connaît des difficultés à remporter ses matchs. Ils restent néanmoins solidement accrochés à leur place de dauphin en Série A.

L’entraîneur-débutant brésilien Leonardo, longtemps décrié et menacé en début de saison, semble avoir enfin réussi à imposer sa griffe à son équipe, et semble aujourd’hui complètement soutenu par ses joueurs et la direction.

En Ligue Des Champions, les Milanais ont réussi à s’extirper, non sans mal, d’un groupe piégeux composé du Real Madrid, de l’Olympique de Marseille et du FC Zurich. Malgré une défaite humiliante à domicile face au FC Zurich, les Milanais ont réussi à décrocher leur ticket pour les 1/8 grâce à une efficacité remarquable et malgré un niveau de jeu parfois limite (victoires difficiles face au Real Madrid et à Marseille).

Equipe-type :

 

———————————————–Dida—————————————————–

Zambrotta—————–Nesta————————Thiago Silva—————Antonini

———————–Gattuso————–Pirlo—————————————————

—————————————————————–Ambrosini————————–

—-Beckham—————————————————————Ronaldinho———–

——————————————–Boriello—————————————————

Entraîneur : Léonardo

Autres joueurs : Storari, Jankulosvski, Oddo, Favalli, Onyewu, Kaladze, Abate, Flamini, Seedorf, Pato, Huntelaar, Inzaghi

Manchester United, vice-champion d’Europe en titre, connaît une saison plus difficile.

Après avoir perdu au mercato estival 2009 deux de ses meilleurs éléments dynamiteurs, l’Argentin Carlos Tevezet surtout le Portugais Cristiano Ronaldo (Ballon d’Or et FIFA Player 2009, et Meilleur Buteur de United des 3 dernières saisons), les Red Devils ont sensiblement perdu en vitesse de jeu et en imagination dans les derniers mètres.

De plus, les Mancuniens semblent touchés par une malédiction, tellement nombre de leurs joueurs sont passés par l’infirmerie, qui ne désemplit pas (Ferdinand, Hargreaves).

Malgré une saison globalement satisfaisante, les Mancuniens connaissent parfois des passages à vide qui leur ont coûté quelques points précieux en Championnat, et quelques couacs sur la scène europénne, notamment une défaite à domicile face à Besiktas.

Néanmoins, Manchester United reste une équipe très solide, encore en lice et redoutée sur les tableaux de Premier League, où le club est pour l’instant solidement à sa 2ème place, quelques point derrière Chelsea et à l’affut en cas de baisse de régime des Blues.  Et de la Ligue Des Champions où ils ont terminé premier sans aucune difficulté d’un groupe plutôt aisé (Besiktas, CSKA Moscou et Wolfsburg)

Menés par un Wayne Rooney « galactique » et buteur implacable, replacé dans l’axe et au centre du jeu, et débarrassé des sales besognes depuis le départ de Cristiano Ronaldo, mais désormais également par un Nani transfiguré depuis quelques matchs et intenable sur son aile, les hommes de Sir Alex Ferguson semblent avoir les moyens d’atteindre pour la 3ème fois d’affilée la finale de la Coupe aux Grandes Oreilles.

Equipe-type :

 

————————————————Van Der Sar———————————————————-

Gary Neville——————-Ferdinand———————-Vidic————————————–Evra

———————————–Carrick———————–Fletcher——————————————

—————————————————–Scholes——————————————————-

Valencia—————————————————————————————————-Nani

————————————————-Rooney———————————————————–

Entraîneur : Sir Alex Ferguson

Autres joueurs : Kuzczak, Foster, Brown, Evans, Rafael, O’Shea, Anderson, Gibson, Giggs, Park, Obertan, Berbatov, Owen, Macheda, Biram Diouf

Les clés du match :

  • Roo vs Ronnie. Ce match pourrait s’annoncer très « fermé » entre 2 équipes qui ont pour habitude de parfaitement verrouiller en Ligue Des Champions. La différence pourrait donc bien venir d’exploits individuels, et l’ancien cador brésilien Ronaldinho comme le 4×4 surdoué anglais Rooney semblent les 2 joueurs les plus à mêmes de faire basculer le match.
  • Déficit physique pour Milan ? Les puissants joueurs mancunniens (Fletcher, Carrick, Rooney, Valencia) sont capables d’étouffer l’adversaire sur tout un match. Comment pourra répondre l’effectif milanais ? Malgré quelques joueurs forts physiquement (Ambrosini, Beckham, Thiago Silva), on a vu ce Milan âgé souffrir énormément lors de la phase de poule face au milieu de terrain de l’Olympique de Marseille, et on peut avoir des doutes sur la capacité des Rossoneri à relever le défi physique, à un niveau d’engagement et de vitesse encore largement supérieur, et qui n’a rien à voir avec celui proposé en Série A.

Cotes BetClic pour le match aller :

  • Victoire du Milan AC :                       2.60
  • Match Nul :                                        3.15
  • Victoire de Manchester United         2.70

  OLYMPIQUE LYONNAIS  –  REAL MADRID 

Match-Aller : Mardi 16 Février, Match-Retour : Mercredi 10 Mars

Un grand classique des dernières éditions de la Ligue Des Champions.

L’Olympique Lyonnais, septuple Champion de France déchu, connaît une saison très compliquée. Forts d’un recrutement estival ambitieux et onéreux (Lisandro Lopez, Gomis, Bastos, Cissokho…), les Gones ont entamés la saison pleins d’ambition et décidés à reprendre leur couronne. Ils ont d’ailleurs effectué un début de saison-canon, se plaçant rapidement au sommet de la Ligue 1, avec des recrues dans une forme olympique, et retrouvant un fonds de jeu intéressant plus vu du côté du Rhône depuis quelques saisons.

Mais cette grosse période n’a duré qu’un (court) temps et Lyon, plombé par son entraîneur très contesté par ses joueurs, est rapidement retombé dans ses travers de la saison précédente.

D’abord lâchés par une charnière centrale loin du niveau requis et derrière laquelle Hugo Lloris a souvent l’occasion de briller, les Lyonnais ont ensuite perdu toute forme de créativité et d’imagination dans son jeu et semblent aujourd’hui complètement perdu dans son jeu, et parfois gravement démotivé.

La défense reste très fragile malgré l’arrivée de Lovren, de nombreux hommes-forts du début de saison semblent avoir perdu pied (Bastos, Pjanic, Kallstrom), le pauvre Lisandro est le seul à se démener pour tirer vers le haut ce qu’il reste de cette équipe.

Aujourd’hui hors du podium de la Ligue 1, éliminé de toutes les Coupes, l’Olympique a fait une croix sur ses ambitions de titre national et devra cravacher sec pour décrocher une qualification pour la prochaine Ligue Des Champions.

Le portrait est un peu meilleur en Ligue Des Champions, où Lyon a géré tranquillement, comme souvent, la phase de poules. Vainqueur retentissant à Anfield Road et vainqueur 4-0 du Debreceni à 2 reprises, Lyon a montré un visage intéressant dans cette compétition et aurait pu envisager la première place du groupe si Puel n’avait pas aligné une équipe mixte pour le match à Florence.

Equipe-type :

 

——————————————————Lloris——————————————————–

Reveillère—————————Cris——————————-Lovren———————-Cissokho

————————————-Toulalan———————–Makoun————————————

—————————-Pjanic———————————————————————————-

Bastos—————————————Gomis————————————————-Lisandro

Entraîneur : Claude Puel

Autres joueurs : Vercoutre, Boumsong, Clerc, Gassama, Bodmer, Kallstrom, Gonalons, Ederson, César Delgado, Govou, Tafer

Avec son recrutement estival de prestige et de plus de 200 millions d’euros (Cristiano Ronaldo, Kaka, Benzema, Xabi Alonso…), le Real Madrid était le club le plus attendu et le plus observé du début de saison.

Après un départ compliqué et un peu chaotique sur le plan du jeu, le technicien chilien Manuel Pellegrini semble trouver petit à petit la formule gagnante pour faire évoluer au maximum de leurs capacités les « Galactiques 2.0 ».

Un schéma en 4-3-2-1 assurant une bonne assise au milieu de terrain et permettant de lancer de haut leurs « flèches » offensives, notamment Cristiano Ronaldo et Gonzalo Higuain

En Liga, les Merengues sont confortablement installés à leur 2ème place mais semblent avoir laissé filer trop de points pour avoir la chance de décrocher le titre, face à un FC Barcelona qui ne lâche strictement rien.

En revanche, ils semblent parfaitement en mesure de faire un coup en Ligue Des Champions, objectif prioritaire du président Florentino Perez, et dont la finale se joue au Santiago BernabeuIls ont également parfaitement géré le premier tour (malgré une défaite face à l’AC Milan) et terminé largement en tête de son groupe.

Les Madrilènes souhaitent également mettre fin à une longue série de 6 échecs consécutifs en 1/8ème de finale de la Ligue Des Champions. Et avec des joueurs devant capables de faire la différence à tout moment, un effectif expérimenté dans la compétition et une confiance retrouvé, le Real Madrid a les moyens de ses ambitions.

Equipe-type :

—————————————————Cassillas————————————————————

Sergio Ramos——————Garay————————–Raul Albiol—————————Aberloa

————————–Lassana Diarra———Xabi Alonso——————————Marcelo———–

———————————-Kaka——————————————-Cristiano Ronaldo———-

————————————————–Higuain———————————————————-

Entraîneur : Manuel Pellegrini

Autres joueurs : Dudek, Metzelder, Anton, Drenthe, Mahamadou Diarra, Gago, Granero, Guti, Van Der Vaart, Palanca, Benzema, Raul.

Les clés du match :

  • Des défenses friables. Les défenses de ces 2 équipes sont loin d’être des coffres-forts. La défense lyonnaise, menée par le fantôme délavée de Cris, est un chantier permanent depuis le début de saison. Plusieurs solutions ont été testées : du repositionnement de Bodmer au retour de Boumsong en passant par les dépannages de Toulalan ou Gonalons… aucune solution viable n’a pour l’instant été trouvée. Le recrutement du jeune mais méconnu Lovren engendre beaucoup d’attentes. Et on peut craindre pour l’étanchéité du bloc défensif lyonnais face aux assauts de joueurs comme Cristiano Ronaldo, Marcelo ou Kaka, ou face à l’efficacité de Higuain.

Côté Merengue, la défense n’est pas non plus le point fort, désormais sécurisée par un milieu renforcée devant elle, la défense madrilène n’en reste pas moins source de nombreuses interrogations, notamment dans le domaine aérien, surtout que son meilleur élément, le Portugais Pepe, est blessé jusqu’à la fin de la saison, et qu’aucune recrue n’est arrivée à l’hiver.

  • La guerre des goals. Derrière des défenses assez perméables, les 2 gardiens risquent d’êtres les « Hommes du match ». Si ce sont 2 goals sur lesquelles on sait que l’on peut compter dans les grandes occasions (on ne présente plus Cassillas, et Lloris a obtenu ses galons lors du France-Irlande), ce sont également 2 gardiens auteurs régulièrement de bourdes assez monumentales lors de l’année écoulée. Une nouvelle erreur à ce stade de la compétition serait quasi-fatale.
  • La guerre des coachs. Combat tactique entre 2 entraîneurs sous pression. L’imbuvable Claude Puel est sur un siège éjectable et doit absolument réalisé un gros parcours en LDC pour ne pas se retrouver avec un bilan sur 2 saisons catastrophiques. Quant à Pellegrini, malgré le fait qu’il trouve petit à petit ses marques, il semble ne pas satisfaire ni ses dirigeants ni les socios, et son sort serait déjà scellé, et son départ programmé à l’été prochain.

Pellegrini devra trouver le moyen d’utiliser ses joueurs à plein régime dans ces matchs-couperets et Puel devra trouver la formule pour entraver cette armada.

Cotes BetClic pour le match aller :

  • Victoire de l’Olympique Lyonnais     3.25
  • Match Nul                                          3.30
  • Victoire du Real Madrid                    2.15

  FC PORTO  –  ARSENAL  

Match-Aller : Mercredi 17 Février, Match-Retour : Mardi 9 Mars

Remake de la double-rencontre de la phase de poules 2008-2009.

Le FC Porto connaît une saison plus disputée que les exercices précédents.

Les Dragoes ont eu du mal à digéré les départs de leurs 2 Argentins, Lisandro Lopez et surtout leur maître à jouer Lucho Gonzalez, mal remplacé par son compatriote Belluschi.

De plus, les cadres de l’équipe des dernières années semblent un peu empruntées cette année et beaucoup moins efficace (Raul Meireles, Hulk, Rolando…).

Le milieu de terrain notamment est très léger et peu à même de « construire du jeu », et donnant l’impression d’une équipe coupée en 2, entre un bloc défensif solide et une triplette devant, menée par les excellents Sylvestre Varela et Radamel Falcao, chargée d’amener presque à elle tout seule le danger sur le but adverse.

Ajouté à cela une concurrence qui s’est sérieusement renforcée (notamment Benfica et Braga) et des cadeaux arbitraux qui se font plus rares cette saison (réduction du budget « Enveloppes » chez Pintinho ? ;-), et le FCP se retrouve légèrement décroché en SuperLiga (3è à 7 points du leader Benfica mais avec un match en moins) et pourrait perdre sa quadruple couronne de Champion du Portugal.

Cependant, le mercato hivernal a vu l’arrivée du côté du Stade du Dragon du nouveau Maestro portugais Ruben Micael, qui a radicalement changé le visage de l’équipe, lui apportant plus d’imagination et de cohérence dans son jeu. D’ailleurs, depuis le début de l’année 2010, les Portistes enchaînent les gros cartons et sont redevenus des prétendants au titre de Champion du Portugal.

En Ligue Des Champions, le FC Porto s’est baladé lors de son premier tour, terminant 2ème de leur poule où l’Atletico Madrid et l’APOEL Nicosie faisaient de la figuration.

Ils ont par ailleurs tenu la dragée haute à l’ogre Chelsea lors de leurs deux rencontres, même s’ils se sont inclinés les 2 fois sur la plus petite des marges.

Equipe-type :

————————————————–Helton———————————————————–

Fucile———————Bruno Alves———————–Rolando———————-Alvaro Pereira

———————————————-Fernando————————————————————

————————————————————Raul Meireles—————————————–

——————-Ruben Micael———————————————————————————-

———Hulk———————————–Falcao———————————————Varela——–

Entraîneur : Jesualdo Ferreira

Autres joueurs : Beto, Nuno Esperito Santo, Maicon, Miguel Lopes, Sapunaru, Belluschi, Helder Barbosa, Tomas Costa, Freddy Guarin, Mariano Gonzalez, Cristian Rodriguez, Farias, Orlando Sà

Arsenal semble répéter année après année la même saison.

Pratiquant un football toujours aussi léché et rapide, les Gunners sont très à l’aise et font un maximum de points face aux « petites » équipes de Premier League. Mais malgré tout leur talent, les Baby d’Arsène Wenger restent toujours trop tendres et inefficaces pour tenir tête aux grosses cylindrées, et mordent systématiquement la poussière face aux Géants de Premier League, comme en témoignent la large défaite face à Manchester United l’an passée en ½ finale de la Ligue Des Champions, ou les récentes défaites en Championnat face au même Manchester et face aux Blues de Chelsea.

Malgré leur bonne 3ème place actuelle en Premier League et malgré le talent et les grandes performances de certains de leurs cadres (Fabregas, Archavine, Vermalen…), les Gunners semblent encore trop limités et trop fragiles (blessures de Walcott, Van Persie) pour espérer pouvoir battre les Blues et les Red Devils dans la course au titre de Champion d’Angleterre.

Sur la scène européenne, les Londoniens ont eu la main heureuse en tombant lors du premier tour dans ce qui a peut-être été la poule la plus faible de la compétition (Olympiakos, Standard de Liège, AZ Alkmaar). Ils se sont aisément qualifiés, malgré quelques prestations inquiétantes (victoire à l’arrachée de leur premier match face au Standard, défaite lors du dernier match face à Olympiakos).

Equipe-type :

 

————————————————–Almunia———————————————————

Sagna————————–Gallas—————————–Vermaelen————————-Clichy

————————————————–Song Billong—————————————————-

————————————-Fabregas———————-Diaby—————————————-

Walcott————————————————————————————————————

———————————————–Archavine*————————————Eduardo———

*Van Persie étant blessé jusqu’à la fin de saison, c’est Archavine qui est repositionné en avant-centre

Entraîneur : Arsène Wenger

Autres joueurs : Fabianski, Sol Campbell, Eboué, Mickaël Sylvestre, Denilson, Fran Merida, Gibbs, Nasri, Ramsey, Rosicky, Bentdner, Carlos Vela

Les clés du match :

  • Des Babies assez costauds ? Comme on l’a vue cette saison, Arsenal à beaucoup de mal face aux grosses équipes, notamment quand elles lui proposent une défense renforcée et un défi physique relevé (Chelsea, Manchester). Hors, Porto reste une équipe expérimentée, possédant un bloc défensif très solide et capable de durcir le jeu si besoin… exactement l’attitude de jeu capable de faire dérailler les Gunners.
  • Ces Gunners semblent néanmoins avoir les éléments nécessaires pour faire exploser le bloc Portiste. En effet, la défense des Dragoes, notamment la charnière centrale (Bruno Alves-Rolando) est très hermétique, mais aussi un peu « lourde », et pourrait souffrir face à la vitesse et les appels incessants de flèches telles Walcott, Diaby, Eduardo ou Archavine, ceux-ci étant de plus très souvent parfaitement trouvés par le maître à jouer Cesc Fabregas. De plus, le milieu de terrain portiste semble également un peu léger pour faire jeu égal avec le milieu londonien, capable de faire tourner le ballon très vite et de décrocher à vitesse grand V vers l’avant.
  • Un avantage psychologique pour les Gunners ? L’année dernière, lors du premier tour, le FC Porto a subi un cinglant 0-4 à Highburry, défaite qui avait à l’époque laissé des traces et jeter le doute sur les joueurs. La plupart des protagonistes de ce match seront à nouveau sur la pelouse Mercredi, et les joueurs du FCP pourraient débuter ce match avec une certaine appréhension qui pourrait leur être nocive.

Cotes BetClic pour le match aller :

  • Victoire du FC Porto                          2.60
  • Match Nul                                          3.15
  • Victoire d’Arsenal                              2.70

  BAYERN MUNICH – FIORENTINA 

Match-Aller : Mercredi 17 Février, Match-Retour : Mardi 9 Mars

Rencontre entre deux équipes aux états de forme très différents. 

Le Bayern Munich a enfin lancé sa saison après un départ très chaotique.

Arrivé à l’été en Bavière en provenance de AZ Alkmaar qu’il avait mené au titre de Champion des Pays-Bas, le taciturne Louis Van Gaal a eu beaucoup de travail pour relancer la machine bavaroise, battue par Wolfsburg en Championnat la saison précédente, et fortement chamboulée au mercato avec les arrivées de joueurs comme Arjen Robben, Tymoschuk, Pranjic ou Mario Gomez, auxquelles se sont ajoutées les blessures à répétition de la star de l’équipe Franck Ribéry.

Après un début de saison très compliqué où les Bavarois ont enchaîné les contre-performances et où le transfert-feuilleton de Ribéry vers le Real Madrid a sans doute déséquilibré l’équipe, le club munichois s’est rapidement retrouvé distancé en Bundesliga, et l’entraîneur néerlandais proche d’un départ anticipé.

Mais les semaines passants, le géant Bavarois s’est refait la cerise et a retrouvé un fonds de jeu et des résultats dignes de ce standing. Van Gaal est en train de réussir à modeler son équipe de façon efficace, même si cela a du passer par le « sacrifice » de certains joueurs (Toni, Klose…) et, fort de ses victoires, le Bayern a recollé au wagon de tête de Bundesliga, en compagnie du Bayer Leverkusen et de Schalke 04.

En Ligue Des Champions, les Allemands reviennent de loin et se sont sortis à l’arrachée d’une poule très relevée (Bordeaux, Juventus Turin, Maccabi Haïfa). Auteurs d’un début de parcours très compliquée (1 victoire, 1 nul et 2 défaites lors des 4 premiers matchs), les Bavarois ont déécroché leur ticket pour les 1/8èmes de finale en remportant leurs 2 derniers matchs, et notamment le dernier « choc », en allant atomiser la Juventus à Delle Alpi(4-1), soufflant la 2ème place du groupe à une Vieille Dame plus fragile que jamais.

Ce match-référence a définitivement lancé la saison des Munichois, qui tournent à plein régime en ce moment (8 victoires consécutives de Bundesliga, dont quelques scores-fleuves. Le retour (définitif ?) de Ribéry pourrait encore augmenter la force de frappe de l’équipe

Equipe-type :

—————————————————-Butt————————————————————

Badstuber————–Van Buyten—————————Demichelis—————————-Lahm

——————————————Van Bommel———————————————————–

————————————————————————————-Schweinsteiger————-

Robben———————————Tomas Muller—————————————– —————

———————–Olic—————————————-Mario Gomez——————————–

Entraîneur : Louis Van Gaal

Autres joueurs : Rensing, Gorlitz, Lell, Hamit Altintop, Pranjic, Ribéry, Tymoschuk, Klose

La Fiorentina connaît une saison contrastée.

Après 2 saisons terminées à la 4ème position de Série A, notamment la dernière où ils ont décroché leur ticket pour la Ligue Des Champions au terme d’une lutte au finish avec le Genoa, les Florentins sont cette saison largement décrochés du wagon de tête.

Le départ du milieu-à-tout-faire Kuzmanovic au mercato estival, conjugué aux performances en berne de certains cadres de l’équipe (Frey, Montolivo et surtout la star de l’équipe Adrian Mutu) ont plombé le début de saison de laViola.

En manque d’inspiration et se reposant principalement sur les exploits du joyau serbe Stevan Jovetic et sur l’efficacité du goleador Alberto Gilardino et du latéral péruvien Vargas, les Florentins se sont rapidement retrouvés distancés, dans une position inconfortable, plus bas que le ventre mou.

Mais à l’automne, dans le sillage d’un Mutu revenu à un bon niveau, la Fio a retrouvé un fonds de jeu intéressant, commencé à enchaîner les bons résultats, et commencé sa remontée au classement. Mais leur irrégularité chronique et leur capacité à passer complètement à côté de certains matchs les empêche de revenir dans la course aux places européennes.

De plus, la Viola a subi un rude coup dur avec le contrôle positif de son attaquant-star Adrian Mutu. Le Roumain, récidiviste dans le domaine après son contrôle positif à la cocaïne avec Chelsea en 2005. Depuis cet épisode, les Florentins n’ont plus remporté un seul de leurs matchs. Les dirigeants de Firenze, après avoir raté Antonio Cassano, ont obtenu le prêt du buteur brésilien Keirrisson, prêté par le FC Barcelona après un échec cuisant du côté du Benfica Lisbonne.

Sur la scène européenne, le tableau est largement plus optimiste. Les hommes de Cesare Prandelli ont réalisé un parcours remarquable. Bien emmené en début de compétition par un Jovetic de feu, la Fio s’est d’abord incliné àGerland face à l’Olympique Lyonnais, avant de réaliser un « Grand Chelem », ponctué notamment par une victoire à Anfield Road face une équipe de Liverpool à côté de son sujet (2-0, doublé du Monténégrin) et une victoire à domicile face à l’Olympique Lyonnais, leur assurant la première place du groupe.

Equipe-type :

——————————————————Frey———————————————————-

De Silvestri—————Comotto—————————-Gamberini—————————Pasqual

———————————-Montolivo——————–Donadel—————————————–

—————————Bolatti————————————————————————–Vargas

———————–Jovetic*————————————————————————————

———————————————————Gilardino————————————————-

*Mutu sera surement suspendu au moins jusqu’à la fin de la saison

Entraîneur : Cesare Prandelli

Autres joueurs : Avramov, Felipe, Kroldrup, Diakhité, Santana, Marchionni, Cristiano Zanetti, Keirrisson

Les clés du match :

  • Niveau d’expérience différente. Les Bavarois sont de grands habitués de la Ligue Des Champions et de ses matchs-couperets, alors que la Fiorentina n’est pas un habitué de la Coupe aux Grandes Oreilles, et en est resté à la phase de poule la saison dernière. Entre 2 équipes de niveau similaire, la différence dans ce genre de match peut se jouer à la question de l’expérience et la gestion des temps forts et des temps faibles
  • Des états de forme radicalement différents. Le Bayern surfe sur la vague du succès depuis le début de l’année 2010, tandis que la Fiorentina traverse une grave crise de confiance depuis la suspension de Mutu. De plus, privé de Mutu, la Fiorentina perd sa principale arme offensive. Et si le Monténégrin Jovetic semble avoir le talent nécessaire pour pallier son absence, il est malheureusement très fragile, très souvent blessé et actuellement en petite forme.

Cotes BetClic pour le match aller :

  • Victoire du Bayern Munich               1.60
  • Match Nul                                          3.75
  • Victoire de la Fiorentina                   5.50

En souhaitant bonne chance à vos favoris…


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