Mardi matin.
Temps pluvieux. Haute humidité. Monotonie. Hier un tour à Oran. J'ai acheté à la librairie du front de mer un livre sur Camus "les derniers jours" (ed Kasbah ou Barzakh, je vérifierai.)
Hier, chez I. la discussion tenait la route contrairement à celles des jeudi et vendredi dernier. Nous étions une demi-douzaine. Dieu seul était en ligne de mire ainsi que son Prophète et son Coran. Je ne comprends pas comment l'on puisse se gargariser de détester l'Invisible silencieux à ce point et faire l'impasse sur le sort de la société tout entière, je veux dire sur le quotidien abominable de millions d'individus, qui jetés à la rue, qui mis au chômage...
Ce texte n'a pas d'intérêt si on le considère comme une pointe contre des amis. Ils ne sont qu'alibis. Je veux simplement dire que je ne vois pas dans mes périgrinations, de mouvements, de groupements, de tentatives mêmes qui indiqueraient qu'il se passe quelque chose d'intéressant à même de mobiliser les citoyens
Hier nous avons échangé sur la corruption, l'état du bled (avec tout de même une bonne dose de modération).