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Qualificatif

Publié le 16 février 2010 par Jeanyvessecheresse

Interviewé dans le dernier numéro de Lyon People, Philippe Cochet le député maire de Caluire et président départemental de l’UMP apparaît toujours aussi agressif mais beaucoup moins péremptoire. On est loin de 2007 où, dans Lyon Capitale, au lendemain de son élection comme secrétaire national à je ne sais quoi de son parti, il se prétendait plus important qu’un ministre. C’était le temps béni des lendemains de victoire. Depuis la vie a fait son œuvre. Pour les municipales de 2008 Cochet avait lancé une véritable fatwa contre les élus du groupe Synergies au Grand Lyon intimant à tous les maires de sa circonscription de rejoindre l’UMP. Résultat : tous les nouveaux élus sont allés à Synergies entrainant même avec eux un maire sortant du groupe UMP. Le genre de claque qui rend modeste et qui fait dire aujourd’hui à l’intéressé qu’il ne pense pas à la présidence du Grand Lyon tous les matins en se rasant. Mais il ne supporte toujours pas la présidence de Gérard Collomb dans cette assemblée qu’il situe à droite. Alors il cherche les angles d’attaque et après avoir dit tout le bien qu’il pense de la gestion de Michel Noir puis de Raymond Barre il reproche au président actuel son exécutif ouvert à l’opposition et ses 40 vice-présidents présentés comme un armée mexicaine. Seul détail c’est Raymond Barre lui-même qui a inauguré ce mode de gouvernance et son exécutif d’alors n’écartait que les représentants du FN et du Parti Communiste, encore que puisque Maurice Charrier y siégeait. Certes il n’était plus encarté au PC mais l’avenir a montré qu’il n’a jamais coupé les ponts en laissant au moment de son départ volontaire les clés de Vaulx en Velin à un membre très officiel de ce parti. Certes Barre avait ses raisons : il lui fallait contenir


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