RETRAITES : Financement du foutage de gueule

Les retraites : Grand foutage de gueule.

Le titulaire du CDD le mieux payé de France ,notre bon nain-capable est venu nous rabacher le classique : 'il n'y a rien d'autre à faire' cher à Reagan et Thatcher en y ajoutant sa 'French Touch' toute en accents paternalistes et franchouillard.Bref,le brouillard.
Il paraît que nous allons à la catastrophe si nous continuons ainsi pour les retraites, c'est à dire à laisser vieillir le vieux.
Y a plus de sous.

Primo, venant d'une classe politique qui n'a jamais laissé les vieilles habitudes rentières de la IVème république, leurs leçons de techniques financières moralisatrices sont un peu fort de chocolat.Comment ces énergumènes ,du type sénateur (voire président..), qui peuvent toucher des retraites avec des rapports 1 pour 6 (1 euro cotisé,6 euros de retraite) ont ils le culot de demander encore plus d'années de travail et d'augmentation des cotisations à ceux qui en majorité sont dans un rapport de 1 pour 0.65 ?

Puis après leurs accusations culpabilisatrices du prolo. ils nous parlent du financement.
Là,une seule réponse : l'augmentation des cotisations.Donc l'augmentation des charges sur le travail, aussi bien sur la feuille de paie qu'au service compta qui remplit les déclarations Urssaf.
C'est une règle appliquée depuis des années : saccager le jouet puis taxer tout le monde pour le réparer.Y en a marre,non ?
Pourquoi ne nous parlent ils jamais de taxer à la source,oui à la source car c'est très important,les dividendes des actions.Pourquoi un salarié devrait il financer les retraites de gras américain (ou toute autre actionnaire de fond de pension,bien sûr) bronzant sous le soleil de Floride sans en attendre en retour un minimum de financement de sa retraite ?

Que dire des 10% de transferts de charges du capital vers les salaires ? Représentant sur 10 ans la coquette somme de 55 milliards par an.Rien que ça.

De Nagy Bocsa peut bien venir faire son tour de piste pour le Figaro et LCI en nous jurant ses grands dieux que l'impossible sera fait,les habituels 'conseillers' qui se pressent sur les plateaux de la Cinquième auront beau nous assener leurs << inévitables vérités >> tirée de l'AFP ou de l'Elysée,le schéma qui se dessine doucement est celui de la privatisation.

N'attendons donc pas qu'arrive ce qu'on nous prédit :
tels les ouvriers,cadres, foutus dehors sans aucune considération pour simplement leur condition d'être humain,réquisitionnons l'outil de travail ( les scoop ça marchent et ça dégagent des bénéfices avec des entreprises vouées à la mort par les financiers) et quitte à cotiser pour des caisses toutes différentes les unes des autres,nous n'avons pas besoin des gentils banquiers qui deux mois après la première gifle financière viennent cracher dans la main qui leur a sauvé les fesses.

Z€LaST