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[test] BAYONETTA sur PS3, Sega nous offre la plus sexy des héroïnes (par Kendal)

Publié le 17 février 2010 par Benji78

Sega et Platinum Games ont bien réussi leur coup, nous faire baver devant une héroïne de jeu vidéo qui nous promettait de nous montrer plus que simplement de belles formes. Du nu, certes, mais le titre en vaut-il la chandelle? J’ai donc décidé de rédiger pour vous un test de Bayonetta, jeu sorti le 8 janvier de cette année – du moins pour ceux qui n’avaient pas la chance d’avoir des revendeurs assez pressés de mettre en vente leur marchandise reçue bien en avance. Les avantages qu’avait ce jeu semblaient plus que nombreux. On nous annonçait de magnifiques graphismes, un système de combat boosté, violent et très dynamique et au final presque tout y est ! Presque malheureusement car se sont profilés dès le début du jeu quelques points noirs.

 [test] BAYONETTA sur PS3, Sega nous offre la plus sexy des héroïnes (par Kendal)

Débutons d’abord par commenter l’histoire. Bayonetta, personnage éponyme que l’on contrôlera tout au long du jeu, est une sorcière. Elle est chargée, comme ses congénères, de maintenir l’équilibre dans le monde des humains, et cela en agissant dans un monde parallèle dans lequel les forces de la lumière et les celles des ténèbres s’affrontent. Vous faites partie des forces de ténèbres car comme tout le monde le sait il n’y a qu’en enfer que l’on peut trouver si charmantes créatures ! Alors que régnait un certain équilibre, la Lumière décide un jour de franchir la ligne et déclenche la guerre entre les forces ennemis. Ce faisant elle a pour but de ressusciter le Créateur ce qui causera par ailleurs la destruction du monde des humains. Elle doit pour cela réunir les deux pierres précieuses, une étant déjà en leur possession et l’autre étant bien évidemment sous le contrôle des forces des ténèbres. C’est à ce moment que Bayonetta intervient pour stopper les folles lubies de la Lumière.

On a donc à faire à un scénario très classique. Rien de tel qu’un combat entre anges et démons pour introduire un Beat Em All; et à en juger par le genre du jeu on ne va pas se plaindre de la simplicité de l’histoire, on pourrait même remercier Platinum Games d’avoir eu la bonne idée d’incorporer ci et là quelques évènements inattendus durant le jeu. Bayonetta, maman? … Je ne vous en dit pas plus!

Il est alors l’heure d’entamer une partie, nous allons donc pouvoir juger de la valeur des graphismes dont les développeurs nous chantent les louanges jusque sur la boîte du jeu. Cinématique d’introduction : Aïe… Premier défaut qui se profile. La vidéo n’est pas au mieux de sa forme, on s’attendait sûrement à des graphismes plus poussés, de véritables images de synthèse qui auraient pu enjoliver la belle Bayonetta. Mais bon le contenu n’y est pas donc faisons avec ce que nous avons, et après tout les graphismes ne sont pas si mauvais que ça. Vient ensuite la première phase de gameplay, là non plus le jeu n’est pas au mieux de sa forme ! Même si l’héroïne, du haut de ses deux mètres de jambes pour une hauteur totale de deux mètres quatre vingt, jouit d’une modélisation tout à fait convenable et que ses mouvements sont tout à fait fluides, le reste des décors est un peu décadent. Tout paraît plutôt grisâtre, on a l’impression qu’un flou a été ajouté à tout ce qui entoure le personnage principal. Mauvais point pour l’instant pour Bayonetta, mais ce n’est que le début.

 [test] BAYONETTA sur PS3, Sega nous offre la plus sexy des héroïnes (par Kendal)

Se succèdent ensuite plusieurs heures de jeu, et le temps passé sur le titre vient effacer en partie les gros défauts remarqués dès le début. Les graphismes malgré leurs défauts apparents, surtout concernant les décors, se diversifient de plus en plus. Les jeux de lumière qui nous semblaient assez douteux sont tout de même de plus en plus agréables, même si on est loin d’atteindre la clarté qu’on aurait espérée. Puis les combos font rages, nous permettant à chaque fois lors des longues et puissantes attaques de dévoiler les dessous, et je dirais même plus les dessous des dessous, de Bayonetta. De toute façon Bayonetta ne porte pas de sous-vêtements, et c’est tant mieux! Si au moins une chose a été réussie dans le développement de ce titre c’est l’anatomie quasi-parfaite de l’héroïne.

Mais avant de pouvoir déshabiller notre somptueux personnage il nous faut d’abord avancer dans l’histoire et pour cela rien de tel que d’enchaîner les combats. Passons donc au gameplay qui est sûrement l’élément le plus réussi du jeu. Beat Em All ; cela devrait suffire à éclairer tout ce qui fait que Bayonetta est plus qu’un jeu d’action. Mais à cela il faut ajouter qu’on avait rarement fait pour un titre du genre une jouabilité aussi fluide ! Les combos s’enchaînent simplement et parfaitement. On prend plaisir à faire des successions de touches pour augmenter la puissance de nos attaques. Les ennemis quant à eux sont de plus en plus coriaces. Plus vous avancez, plus vous aurez besoin de les mesurer avant de vous y frotter tant la difficulté s’accroît. Cependant ne pensez surtout pas que cela fait du jeu un titre trop difficile qu’il ne faut pas tester; bien au contraire, une fois fini vous débloquerez le mode Difficile qui rendra vos ennemis à chaque rencontre plus forts. Ainsi vous devrez maîtriser avec aisance la belle sorcière de Platinum pour espérer vaincre les forces opposantes. Rajoutons que lors d’un certain chapitre ce n’est plus à un Beat Em All que vous aurez à faire, mais à un Shoot Em Up : cette très bonne idée des développeurs se greffe magnifiquement bien à l’ambiance gothique et excentrique du jeu. Au volant d’un missile vous devrez esquiver les tires des ennemis tout en les explosant grâce aux armes à feu dont vous disposez.

 [test] BAYONETTA sur PS3, Sega nous offre la plus sexy des héroïnes (par Kendal)

Bayonetta ne se bat donc pas à mains nues, elle se sert de nombreuses et différentes armes : une paire entre les mains, l’autre collée aux chaussures. Ainsi au début de l’aventure vous débloquerez les deux pistolets roses qui font la notoriété de notre belle demoiselle. Puis un peu plus loin, après avoir battu de gros monstres vous découvrirez soit des symphonies soit des morceaux de celles-ci. Chacune d’entre elles correspond à une nouvelle arme, et pour les débloquer direction l’Enfer ! C’est grâce à de petites portes disposées ci et là dans le jeu que vous pourrez accéder à votre unique boutique. A l’achat : des sucettes rouges sang pour reprendre un peu de santé, des sucettes herbales pour plus de magie… Bref, Bayonetta ne se nourrit que de ça, et ce n’est sûrement pas pour nous déplaire! Vous pourrez également vous procurez de nouvelles techniques, et une fois le jeu fini de nouveaux artefacts offrant de puissants pouvoirs. Bien sûr, ces objets ne sont pas donnés, si vous voulez augmenter votre personnage il vous faudra donc avancer dans l’aventure et même la recommencer au moins une fois ; mais quel plaisir de faire défiler Bayonetta… Je suis sûr qu’une fois de plus n’attisera pas votre appétit !

Finissons donc par un autre élément très agréable du jeu : les musiques qui se bousculent pour avoir leur place dans le déroulement de l’aventure et que vous pourrez retrouver une fois l’histoire finie dans le menu Extras. Celles-ci se prêtent très bien soit aux combats, soit à jouer les louanges démoniaques de Bayonetta ou à faire valoir la suprématie des forces de la Lumière. Il n’y a pas lieu de se plaindre, toutes se prêtent très bien à notre oreille et l’on prend plaisir à vouloir les réécouter une fois s’être détaché de toute cette ribambelle d’action.

En conclusion Bayonetta en version PS3 souffre de quelques lacunes graphiques. On espérait mieux pour un titre aussi récent même si le personnage principal ne souffre pas trop de cette qualité grisâtre du décor. Les combats eux sont plus que prenants, accompagnés de superbes musiques et augmentant notre adrénaline à chaque pas en avant que l’on fait dans le jeu. C’est donc un très bon titre sur de Platinum Games que je vous recommande si vous êtes amateurs de grands Beat them All. Par contre n’espérez pas que le jeu vous fasse de cadeau, plus vous avancez plus la difficulté se fait sentir.

Il ne reste enfin qu’une question à se poser: Bayonetta will be back or not? On l’espère et ce serait dommage d’abandonner un aussi bon personnage de jeu vidéo comme on en avait rarement vu!

Notation de Bayonetta:

Scénario: 8/10

Graphismes: 7/10

Gameplay: 9/10

Durée de vie et contenu: 9/10

Les moins:

- Des décors peu attirants

Les plus:

- Un grand défouloir

- Un sublime personnage

- Une bande son très agréable

KENDAL


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