1X02 - The Cradle Of Civilization

Synopsis: Le bataillon est coincé sur les bords de l'Euphrate par des tirs provenant de la ville voisine. Hitman reste en soutien sans participer aux affrontements. Le Général Mattis est lui furieux par ce contre-temps et décide d'organiser la traversée du pont à la nuit tombée (mais celle-ci n'a réellement lieu qu'au petit matin).
Les consignes de tirs évoluent progressivement au long du parcours : faire feu sur les personnes armées devient faire faire feu sur toute personne suspecte. Les victimes civiles vont croissantes, ce qui plombe un peu le moral des troupes. D'autant qu'ils ont de moins en moins confiance dans leur commandant, qui se révèle incompétent et faux-jeton...
annuseries

Ça y est, ils entrent en Irak..et provoquent déjà un embouteillage...

On embarque en priorité dans le Humer de Colbert qui est le véhicule de tête du bataillon des éclaireurs.

Le temps des combats commence donc. On commence à tout faire péter, et le petit nouveaus'échauffe déjà de ne pas avoir encore tué d'arabes

et s'émerveille des cadavres au bord de la route...

... très sympathique jeune homme n'est ce pas???

alors qu'à côté, heureusement certains comprennent le poids sur la conscience que ça représente de tuer un autre être humain, ça rassure... Du côté des chefs aussi on s'impatiente déjà: ils veulent avancer le plus vite possible et rien à faire si les soldats se font mitrailler de toute part. Godfather est un personnage que j'ai du mal à cerner. Il semble respecté par tous et pourtant ses intentions et décisions sont plus que discutables. Ce qui me fait rire c'est qu'il aime parler de lui même à la 3ème personne, au début je croyais qu'il parlait de quelqu'un d'autre, à l'époque où je ne connaissais pas bien son vrai nom.
Plus on entre dans le vif de l'invasion plus l'incompétence de certains chefs se fait ressentir. C'est particulièrement le cas pour "Captain America" qui chie littéralement dans son froc (pour reprendre leurs expressions) à la radio, offrant à la vue de tous ses subordonnés son impressionnant manque de contrôle de soi. Heureusement notre ami Ray est là pour détendre l'atmosphère en tchatchant comme une pie et en faisant son lover avec ses lunettes de stars pour dragouiller les iraquiennes au bord de la route...
Et que les chefs tels que Colbert et Fick sont là pour nous montrer ce que sont de vrais chefs respectables et respectés.
On commence également à rencontrer de plus en plus de victimes civiles qui jonchent les bords de routes. C'est terriblement glauque. L'avancée en elle même dans le pays n'est pas de tout repos à cause d'un commandant qui ne sait pas lire une carte et fait se perdre toute la section de reconnaissance qui se retrouve derrière tout le monde au lieu d'être devant..et qui a le culot d'accuser Colbert qui lui savait très bien où il allait.
Sans compter sur l'unique traducteur qui a pour ordres d'enjoliver ses traductions et de toutes les commencer par "les villageois sont reconnaissants d'être libérés par les américains".. ça en est drôle de pathétique..

Quand ils finissent par entrer dans leur première ville ils se font canarder de tous les côtés

et pourtant ils sont tout ravis à la fin, ayant enfin eu la dose d'adrénaline et de combat qu'ils étaient venus chercher.

Contrairement à d'autres guerres, ce sont des soldats volontaires qui participent à ce conflit et donc leur motivation est complètement différente que si leur pays était menacé par un envahisseur. Dans ce cas précis, ils viennent en conquérants, convaincus de leur suprématie et de leur bon droit.
On sent vraiment une totale désinvolture concernant cette invasion, une impression qu'ils prennent tout ceci comme une partie de jeu vidéo et c'est un peu inquiétant quand même. Avec cet épisode le bataillon de reconnaissance entre enfin au coeur de combats qu'ils attendaient depuis leur arrivée au Moyen-Orient. On les sent partagés entre l'envie de se battre et les craintes qu'ils ressentent face au manque de préparation et de coordination dans le déroulement de cette invasion.