Magazine Côté Femmes

La connerie féminine, un problème récurrent

Publié le 17 février 2010 par Juval @valerieCG

Une bonne partie des femmes sont des connes c’est un fait ; ou soyons corrects, elles ont parfaitement intégré les processus de domination. Jugez plutôt avec cette étude anglaise, (twittée par Le monolecte et article de Maïa).

J’imagine un noir venant m’expliquer que le lynchage qu’il a subi - enfin s’il y avait survécu - était en partie de sa faute ; il n’avait pas su cacher sa couleur de peau.
J’imagine un juif venant me dire qu’au fond, il aurait du cacher son étoile de David, ca lui aurait évité le tabassage.

Et en fait non je n’imagine pas; car pas une seule minorité n’a si bien intériorisé les processus de dominations que l’ont fait les femmes.

C’est même mieux ; aucun autre groupe ne prendra autant de plaisir à dénigrer une partie du groupe. Qui n’a jamais entendu une femme dire d’une autre “qu’elle se comporte comme une pute” ?
Qui n’a jamais parcouru - on en avait déjà parlé - un article écrit par une femme dénigrant le groupe social auquel elle appartient ?

Twenty-four per cent of this age group said wearing a short skirt, accepting a drink or having a conversation with the rapist made victims partly responsible.”

34% des femmes du groupe interrogé entre 18 et 24 ans pensent que porter une jupe courte, boire un verre ou discuter avec votre futur violeur vous rend potentiellement responsable.
Cela me rappelle un bouquin que je viens de finir dont je comptais vous parler. La féminisme Camille Paglia dans Vamps & Tramps, entre autres perles, pense sincèrement qu’accepter d’aller chez un homme qu’on vient de rencontrer est une façon tacite de lui dire qu’on est ok pour du sexe et que donc il ne peut y avoir viol. Cette charmante femme pense aussi que le désir masculin peut se satisfaire d’un corps de femme inerte ou inconsciente.  Un chef d’œuvre ce bouquin ; c’est bien la première fois que je manque déchirer un livre à chaque page.

Je n’arrive même pas à imaginer qu’on en soit encore là. Pensez; le simple fait de boire un verre avec un homme peut, dans l’esprit de certaines connasses, vous rendre responsable de votre viol ?

Il me vient tout de même comme des moments de désespoir à la lecture de ce genre d’articles.
(au passage chez Maïa vous avez de grands moments dans les coms sur le viol en tant que désir animal ; mais achevez les sociobiologistes une bonne fois pour toutes bon dieu).


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Juval 59548 partages Voir son profil
Voir son blog

Dossier Paperblog

Magazine