Anthonioz et Ramoin sont sur un nuage !

A l’instar des biathlètes, les snowboarders français ont débuté en fanfare les JO de Vancouver avec deux médailles lors des deux premières épreuves. Une récolte initiée par Tony Ramoin, troisième en snowboard cross lundi, et poursuivi par Déborah Anthonioz dans la même discipline chez les femmes mardi. Deux nouvelles bonnes surprises pour l ‘équipe de France grâce à deux athlètes aux trajectoires diamétralement opposées.

Ramoin/Anthonioz remportent le bronze et l'argent Olympique.

Tony Ramoin, le petit prince du snowboard

«Je n’avais jamais fait de podium en Coupe du monde, ce sont mes premiers jeux Olympiques. C’est génial.» En effet, on attendait les frères De Le Rue et plus encore Pierre Vaultier, leader de la Coupe du Monde, mais c’est bien le jeune Tony Ramoin (21 ans) qui coiffe tout le monde au poteau pour s’offrir une première médaille Olympique, le bronze. Un premier podium pour le Cannois aux côtés du double médaillé d’or américain Seth Wescott et du Canadien Mike Robertson.
Un rêve pour le Champion d’Europe en 2008, qui se blesse l’année suivante pour revenir au dernier moment décrocher le quatrième billet français pour Vancouver. Une première expérience Olympique pour préparer Sochi en 2014. La suite on l’a connaît, c’est cette médaille de bonze glanée devant ses parents qui ont vendu leur bar-tabac d’Isola 2000 pour suivre leur fils au Canada. Une belle histoire qui pourrait être le début d’un long récit à en croire Joël Franitch, le patron du snowboard français, qui estime que «le jour où Tony Ramoin travaillera comme Pierre (Vaultier), ça va faire mal aux autres…»

Classement de l’épreuve :

1. Seth Wescott (Etats-Unis)
2. Mike Robertson (Canada)
3. Tony Ramoin (France)
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9. Pierre Vaultier (France)
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19. Xavier De Le Rue (France)
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25. Paul-Henry De Le Rue (France)

Deborah Anthonioz, l’argent après les galères

“Et si on avait une surprise comme chez les garçons ?“, avait glissé avant même les qualifications Joël Franitch. On peu dire qu’il a vu juste puisque que Débora Anthonioz à remporter la première médaille d’argent française de ses JO, à la surprise générale. Sauf qu’à la différence du jeune Tony Ramoin la veille, la native de Thonon-Les-Bains décroche «la médaille de la persévérance et de la passion pour ce sport».

«Ce que j’ai vécu m’a permis d’aborder la course en toute décontraction. Je n’avais rien à perdre, juste à me faire plaisir.»  A 31 ans, Déborah Anthonioz a déjà une carrière bien remplie, entachée par les blessures. Il y a deux ans encore elle était en fauteuils roulant avec une fracture et un déplacement du bassin, mais aussi deux côtés et un coude cassés. Il y a quelques mois, c’est une fracture de l’épaule qui l’éloigne du circuit, mais « Débo » ne rien lâché et peut enfin être récompensé de sa persévérance. Déborah Anthonioz pourra en plus se félicité d’avoir fait mentir le surfeur de l’équipe de France Paul-Henri De Le Rue. “Dans le bus menant à la compétition, j’ai parié que si ‘Debo’ faisait un podium, je me rasais totalement le crâne.“

Classement de l’épreuve :

1. Maelle Riker (Canada)
2. Déborah anthonioz (France)
3. Olivia Nobs (Suisse)
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6. Nelly Moenne-Loccoz (France)
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13. Claire Chapoto (France)
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