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Hexagonal circus

Publié le 20 février 2010 par Ruminances

A l'instar du Continental Circus, ronde macabre du championnat du monde de vitesse sur deux roues motorisées, immortalisée au début des seventies par Jérôme Laperrousaz dans son film culte éponyme, force est de constater qu'en Sarkozie, les dérapages incontrôlés sont légions. La violence du verbiage a franchi largement le mur du son audible et les coups bas se ramassent à la pelle à tarte. Cette semaine, c'est Galouzeau qui fait office d'as des as.

Qu'on se le dise, je me fous de Dominique de Villepin. Même si les plaques de ma mémoire ressemblent parfois à de l'emmental helvète, je me souviens de son passage calamiteux rue de Varenne. Ses “100 jours” pour rien et surtout son flop retentissant sur le CPE. Paradoxalement, son haut fait d'armes reste son discours aux accents gaulliens à l'ONU où il avait refusé que nos jeunes pousses aillent servir de chair à canon au pays de Saddam.

Le quidam est foncièrement ancré à droite et le peuple n'a rien à attendre de ce loup solitaire. Mais cet homme a du génie. Un art de la représentation qui aurait du le conduire sur les plus prestigieux plateaux parigots du théâtre de boulevard. Ainsi, lors d'un déplacement à la Chirac dans le Finistère profond, le grand blanc a visité un élevage de cochons. Coiffé d'une charlotte en plastique du plus bel effet, il a pris dans ses bras un mignon porcelet. La suite est surréaliste. Il demande à la meute pendue à ses basques si l'animal ne leur rappelle pas quelqu'un. Dans la foule hilare, une voix s'élève et suggère : “Il ne s'appelle pas Nicolas ? “. “Non, rétorque notre néo-comique. Regardez, il est sympathique.

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