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Je me leve et je te bouscule… and now the end is near…

Publié le 22 février 2010 par Carmel

GASSMANAujourd’hui, article intimiste. Vacances scolaires à Bordeaux = consultation de malinmaligne en baisse = reste la crème des lecteurs. Si, si, c’est vous ! Je peux donc me livrer, on s’connaît bien.

Week-end difficile. Enzo à l’hosto pour une infection.

Dans ces moments, tout devient indispensable. Tout devient futile. Ou l’inverse.

Dimanche matin.  Je me lève et je la bouscule, elle ne se réveille pas. Comme d’habitude…

6h30. C’est tôt. Surtout pour un dimanche. Pas moyen de faire autrement. On ne veut pas laisser Enzo seul trop longtemps. Enfin, pas tout seul, c’est un hôpital. Juste sans nous quoi.  Je déjeune dans la pénombre. Je croise un mini-moi de 3 ans. Comme d’habitude, il se réveille au moindre bruit dans la maison. Comme les oies du Capitole, Gaspard cacarde. Avant de rejoinde Mel dans le lit. Et de me laisser tout seul avec mes 5 tartines beurre/miel. Mon bol de café. Ma pastille d’Acerola. Ma gellule d’ultra-levure comme avant chaque sortie longue.

7h00. Je suis dans la rue. Il ne fait pas chaud. Tout est au noir. Scène surréaliste. Je ne rêve pas. 2 jeunettes de 17/18 ans en train de se changer. Elles enlèvent jupe et collant pour enfiler un pantalon. Je me croirai dans un mauvais téléfilm pour ados. Ou dans LOL. Elles m’amusent.  Je leur dis bonjour pour les rassurer sur mon non-attrait pour les jouvancelles. Direction le Lac. Je croise le tram. Un cycliste. Puis des monsieurs qui ont fini de s’être donnés RDV. Un jour se lève. Un pompier part prendre sa relève. Dans une 405. Rouge. Je trouve çà drôle. Encore. Besoin de sourire ce matin.

7h59. Retour a la casa après 12 kms à allure très cool. Trop cool. Mais il est vraiment tôt. Trop tôt pour courir, je ne suis pas habitué, je suis encore engourdi par le sommeil. Mel ouvre les volets. Comme d’habitude. Le soleil se lève toujours à l’est, Mel se lève toujours à l’ouest.  Gaspard me demande où je vais. I did it my way. Il ne comprend rien à  ce que je lui chante. Un autre jour peut-être.

8h02. Je suis sur le tapis. J’ai décidé de ne pas suivre le plan d’entraînement. Je veux monter en régime pour le semi de Bazas-Langon. Dans 15 jours. Tenter d’approcher mon record… Je suis comme çà. Le syndrome Elmer, très peu pour moi. A force de ne courir qu’après un seul bunny à la fois, ben, il ne l’a jamais attrapé… Les Looney Tunes maintenant. OK, c’est nul, désolé. J’avale un tube ENERGIX d’OVERSTIM’s. Un régal. Vraiment.

8h06. Le tapis indique 14,4 km/h. C’est la vitesse à laquelle doivent mes jambes courir. Ou courir mes jambes doivent. Moi j’suis pas là. Je suis resté sur le bitume vendredi et mes 10*500 m. Ou jeudi en train de faire des pompes pour la PPG. Mea culpa. Je regrette de ne pas avoir respecté les 2 jours de récup’ en footing du plan d’entraînement. C’est trop tard. Faut subir. Les puls montent. 162-165 par minute. Pendant 20 minutes. J’enchaîne. 20 minutes à 15 km/h. 168-172 de puls. C’est dur. Pas de Gogol Bordello ce matin pour ne pas réveiller les voisins. La fenêtre est grande ouverte, autrement c’est une étuve. J’ai les jambes lourdes, sensation que j’espérais définitivement disparue. A ce ryhtme. Avec COMPEX. Mais la semaine a été trop hard. Musculairement. Mais pas que…

8h46. Un break. 3 minutes de récup’ à 10 km/h. C’est trop bon…

8h49. Retour de la revanche de Superman 2. En toute immodestie bien sûr. Comme d’habitude. 8 minutes à 15,4 km/h. Les 2ères minutes sont difficiles. Après, mes jambes prennent le rythme. Les puls aussi. 172-175. Je termine par 1 mn à 15,6 km/h. 1 mn à 15,8 km/h. 1 mn à 16 km/h. Puis 1 mn 30 à 16,2 km/h. Histoire de rester sous les 2  heures pour mes 26 kms doménicaux. Puls au maxi à 178.

9h04. Je descends de mon fidèle tapis. Direction le séjour. Ugo et Gaspard regardent les TOTALLY SPIES sur TFOU. Misère… Enfin je ne peux pas porter de jugement. Sur personne. Parce que je suis en train de brancher les électrodes du COMPEX. 28 mn, programme RESISTANCE, pour les quadriceps. Niveau 3. Moyenne de 81. Les 1ères contractions font un mal de… chat. To think, I killed a cat… après çà va mieux. Did it my way. Hein, Sid ?

Et vous, c’était comment dimanche ?

Ah. J’oubliais. Enzo est sorti de l’hôpital. Comme d’habitude. Les habitudes ont du bon finalement…

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