Ouvéa : le pont de Mouli, les falaises de Lékiny et le snack Kaï-Kaï !

Par Nickyza


Achevé en 1984, le pont de Mouli permet de franchir le bras de mer qui sépare l’île de Mouli de l’île principale d'Ouvéa.

Ce pont-là, on le franchit plusieurs fois par jour ! 




Du pont de Mouli, on a une vue splendide sur la baie de Lekiny et l’île de Mouli, ainsi que sur les falaises de Lekiny qui se détachent sur le ciel bleu.




Sous le pont, nagent des raies, des tortues et toutes sortes de poissons multicolores qui sont entrés dans la baie par la passe de Lifou.



 

La baie de Lékiny, est un superbe plan d'eau qui est la réserve coutumière de pêche pour les gens de la tribu de Fayawa, petite île située entre Ouvéa et Mouli et que l’on aperçoit face au pont.




Les hautes falaises grises de Lékiny cachent des grottes mystérieuses...




De l’autre côté, s’étend une longue plage plantée de cocotiers.



Exotique, la poubelle !

Entre falaises et plage, le bras de mer aux camaïeux de bleus époustouflants qui reflètent le ciel, les falaises et les arbres.


au fond le pont de Mouli

Un banc de sable au milieu permet presque, à marée basse, de traverser avec de l’eau à la taille et de rejoindre les falaises.



Il faut nager juste un peu, après la langue de sable, en bravant le courant et en croisant au passage quelques espèces marines.
Tortues, raies, poissons multicolores et sûrement quelques petits requins pointes noires que je n’ai pas rencontrés cette fois-ci !


 


Après un bon bain, nous nous sommes rendus du côté de Wadrilla et avons traversé une cocoteraie. C’était l’heure du déjeuner et nous étions attendus au snack « Kaï-Kaï » où nous avions réservé une table.


 



Le chef cuisinier de cette petite paillotte typique est un jeune français qui vient de s’installer à Ouvéa.
Il offre un menu aux saveurs exquises qu’il associe aux produits du jour. Tous les produits sont locaux. Il cuisine en fonction de la pêche du matin et il va acheter ses légumes le jour même au petit marché kanak du coin.

C’est un copain de copains de mon fils Sébastien, aussi nul besoin de vous préciser que nous avons été reçus « aux ptits oignons » !
La déco est typique : palmes de cocotiers, coquillages, sable, manous colorés jetés sur les tables. Le sol de la paillotte est tapissé d’un mélange de coquillages et de sable blanc.




Un habitué kanak:

Nous avions la ferme intention de ne pas quitter Ouvéa sans avoir dégusté l’une des spécialités de l’île : la langouste !
 
Malheureusement, les jours précédant notre arrivée avaient été pluvieux et les eaux du lagon agitées ; les eaux troubles n’étaient donc pas idéales pour la pêche aux langoustes…

José, le jeune chef-copain, nous laissa peu d’espoir mais nous promit de faire son possible pour nous en dégoter une.
La veille au soir un coup de fil sur le portable de Sébastien annonça l’arrivée d’une superbe langouste pêchée pour nous et rien que pour nous, et qui nous attendait, toute fraîche au snack « Kaï-Kaï ».

Il est vraiment adorable, ce José !
 

Le menu « spécial » concocté à notre intention a fait des envieux aux tables d’à côté lorsque la langouste préparée «  à la provençale » est arrivée sur notre table !
 
Aussi bonne que belle…un vrai régal ! Succulente, la langouste de José ! On en a encore l’eau à la bouche rien qu’en y pensant !



En entrée, José nous avait servi une rafraîchissante salade tahitienne accompagnée de frites d’ignames.



Le dessert : nous avions le choix entre un gâteau à l’ananas ou un crumble aux fruits de la passion. Le crumble aux fruits nous a séduits et nous n’avons pas regretté notre choix !

Le crumble a été si vite avalé que je n’ai même pas eu le temps de l’enfermer dans ma boîte clic-clac-photos !!!
C’est aussi bien comme ça, car je vous ai suffisamment fait saliver !


Un petit café à l’ombre des cocotiers, allongés sur des nattes…papotage et digestion… L’art de laisser filer le temps tout doucement…à la manière kanak !


Quel festin ! Nous étions enchantés de notre pause déjeuner et "raides-gonfles" comme disait mon grand-père !


Retour à Mouli pour une petite sieste sur la plage, à l’ombre des cocotiers avec au coin de l’œil le lagon toujours aussi bleu que nous n’avons perdu de vue que le temps d’un léger assoupissement...


 



Ce fut encore une bien belle journée...sans rencontres inopinées de bébêtes pacifiques mais inquiétantes comme celles de l'aticle précédent !

La prochaine fois, je vous emmène voir le trou aux tortues avec arrêt déjeuner dans un autre charmant snack, puis nous irons chercher le trou bleu !

Vous serez prêts ?
En attendant, je vous laisse digérer !