Un samedi soir "normal". Un verre pris avec quelqu'un de très spécial, du genre à faire battre mon coeur à plus de 100 pulsations par minute.
Un bon moment partagé, des souvenirs encore récents, des regards plus qu'éloquents, une complicité plus qu'évidente.
Quelques heures plus tard, un dîner chez des amis et ce mot qui revient sans cesse "Mister Big". Ce sont deux filles complètement différentes qui m'ont prises à part, me racontant chacune leur histoire avec leur "Big". L'Homme de leur vie, quoi. Des hommes qu'elles n'ont pas su garder, des Hommes qui ont pris peur, qui sont partis. Mais qu'elles n'arrivent pas à oublier, des années après.
De belles histoires d'amour, où ils se sont perdus dans leurs sentiments, parfois à force de trop de poser de questions.
J'écoute chaque histoire d'amour que me racontent mes ami(e)s. Et très (trop?) souvent, ce sont les hommes qui fuyent.
Une personne que j'adore m'a très souvent répété : l'amour, ce n'est pas qu'une ligne droite. On ne passe pas d'un point A à un point Z d'un coup. Non, on passe par des étapes intermédiaires, souvent très dûr. Des remises en questions, des questions sans réponse, on se laisse influencer (par sa famille, ses amis) alors qu'on ne devrait écouter que son coeur.
Combien de personnes sont-elles passées à côté de leur "âme-soeur" après avoir du faire des choix ?
En me refaisant l'intégrale de Sex and the City (qui est la meilleure série pour décrire les relations homme/femme), je me suis aperçue que la relation qu'entretiennent Carrie et Big pendant 10 ans, malgré des multiples séparations, un mariage pour lui avec une autre, des relations compliquées avec d'autre pour elle, l'amour était trop évident entre eux et BIG finirait enfin par dire à Carrie qu'elle est la femme de sa vie.
Samedi soir, après être sortie de sa voiture en tremblant, avoir monté les 4 étages qui me ramènent à mon appartement, avoir fermé la porte d'entrée, j'ai compris.
J'ai moi aussi trouvé mon Mister Big.