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Mahoraba

Par Jibouille

Shiratori, jeune garçon de 18 ans, emménage dans la résidence appartenant à la cousine de sa mère, afin de pouvoir suivre des cours dans une école de dessins. Il découvre alors que la propriétaire de la résidence, Kozue, est une jeune fille du même âge que lui. Cette dernière a un secret bien caché : en effet, elle possède plusieurs personnalités qui s’éveillent à tour de rôle !

Mahoraba

Aujourd’ui, je m’attaque à une comédie farfelue. Un mot me vient pour décrire cette série: classique. C’est le gros problème.

Mahoraba met en scène un petit groupe de fanfarons, tous plus déjantés les uns que les autres, dont le point commun est d’adorer (ou plutôt vénérer) la propriétaire: Kozue. On pouvait s’attendre à quelques nouveautés quand on sait que le secret de cette jeune fille est d’avoir plusieurs personnalités. Oui mais voilà, l’histoire général ne joue que très peu sur ce point. Au final, seulement la moitié des épisodes y fait référence, le reste n’étant que prétexte à remplir des trous et nous faire perdre du temps. Je maintiens que pour ce genre d’animé, 24 épisodes c’est beaucoup trop. J’avoue, quelques uns m’ont amusés mais pas assez pour justifier ce format.

Ensuite, comme l’histoire se passe la plupart dans une sorte de huit clos, il fallait des personnages singuliers. Là encore, c’est raté. Tous sont des clichés, du héros faible et gentil, à l’héroïne, parfaite copie du héros, en passant par la glandeuse de base et la mère neurasthénique, aucun d’eux n’apporte vraiment de nouveauté. Même les différentes personnalités de Kozue sont classiques (la forte tête, la gamine énervante, etc…). Bref, ce qui aurait du être la force de la série en devient presque le point faible. J’avoue, seul Haibara m’a fait rire mais on ne le voit que trop peu. Il est le seul protagoniste un peu original (un homme qui ne parle que via sa poupée, c’est une mini trouvaille).

Le design est banal lui aussi: couleurs vives, décor en carton, personnages corrects mais pas fabuleux. Une recette quelconque en somme. Il est vrai que je n’attendais rien de ce coté car c’est malheureusement une sorte de marque de fabrique de ce genre d’animé. La musique ne présente aucun intérêt en soi et est même très peu utilisée dans les épisodes.

Le seul « atout », si j’ose employé ce terme, est le coté kawai de la série. C’est frais, léger, bien que très peu passionnant mais ça repose. Après une journée difficile, Mahoraba a le mérite de détendre mais c’est guère la seule chose positive.

Mahoraba n’est pas la série à voir en priorité mais pour les fans du genre, ne perdez plus de temps. Je me suis laissé entrainer dedans, surtout le soir avant de me coucher, histoire d’évacuer la tension. Pour les autres, ca sera une perte de temps. C’est moyen, compte tenu de ce que l’on peut faire aujourd’hui.


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