Comité de la jeunesse pour libérer les prisonniers politiques au Maroc
Rapport du procès du groupe de Zahra Boudkour
Comité jeunesse pour la libération des détenus politiques au Maroc - le comité préparatoire à MarrakechLe comité local à Marrakech de soutien des détenus politiques
Les familles des détenus politiques à Marrakech
Rapport du procès du groupe de Zahra Boudkour.
Le 09/07/2009 le procès d'onze camarades a s'est enfin terminé, en distribuant 24 ans de prison ferme et une amende de 60000 DH, après un procès marathonien qui a duré 14 mois de détention provisoire, et dont les peines sont venues comme suit :
4 ans de prison ferme et une amende de 60000 DH au camarade MOURAD CHOUINI, et deux ans de prison ferme aux camarade ZAHRA BOUDKOUR (fille), OTMAN CHOUINI, YOUSSEF MECHDOUFI, MOHAMED EL ARBI JADDI, KHALID MEFTAH, ABDELLAH ERRACHDI, ALAE EDERBALI, MOHAMED JAMILI, YOUSSEF EL ALAOUI, JALAL EL KOTBI.
Ce parcours a duré depuis le 14/15 Mai 2008 jusqu'à ce jour, un parcours de lutte et de sacrifice, un parcours qui a assumé une partie de la lutte du peuple Marocain et qui restera dans les mémoires.
Les onze camarades qui sont connus en tant que « groupe de Zahra Boudkour » ont été détenus durant les deux révoltes estudiantins à Marrakech du 24 Avril et 14/15 Mai 2008, et ont été soumis à toute sorte de torture durant 5 jours à la station de police à Jmaa Lafna de la part des tortionnaires de la nouvelle ère : abdelhak el yaakoubi, berkia, ahmed tawal, el aaroubi, rachid, saad, moulay lehcen belhfa, chokri, sans oublier le rôle du tortionnaire el aamrani zantar de la faculté de droit.
Une torture qui a dévoilé la vérité sur la nouvelle ère, et qui a dévoilé la vérité sur les conclusions de l'instance d'équité et conciliation, une fermeté de la part des détenus au commissariat Jamaa Lfna, une fermeté qui a fait tombé un certain nombre des agents de police secrets et à leurs tête de ouali de surité et le chef des agent de secrets.
Une fermeté et combattivité qui a reflété la réalité des convictions des détenus politiques, qui seront présenté après au Procureur général, avec des dossiers (chargé de cours) qu'ils n'ont pas signé ni même vus.
Le procureur générale a remis le dossier au juge d'instruction dés 19/05/2008 et a envoyé les détenus politiques au prison locale de Boulemharez à Marrakech, et dés leurs incarcération à Abou Gharib du Maroc, les détenus politiques sont entrés des étapes de lutte progressives, des étapes de luttes qui ont connu un rebond vaste sur l'opinion publique local, national et international.
Après les grèves de la faim alternés, ils ont entamé une grève de la faim qui a duré 46 jours successive dés le 11/06/2008.
Une bataille qui eu un grand impact sur la lutte de classes au Maroc, et qui a raffermi une forte compagne de solidarité avec eux, puisqu'un comité local de soutien des détenus politiques a été constitué à Marrakech le lundi 19/05/2008, en présence des familles des détenus politiques, puis un autre comité à Zagoura, un comité de jeunesse à Casablanca, un comité de solidarité à Casablanca, l'instance nationale de solidarité avec les étudiants détenus politiques et tous les détenus politiques qui deviendra après l'instance national de solidarité avec tous les détenus politiques, un comité locale à Guersif, des actions de solidarité à Asfi, sefrou, El Youssofia, Fam El Hasn... et d'autre villes du Maroc, un comité de solidarité avec les étudiants détenus politiques à Marrakech en Belgique et d'autre actions de solidarité nationale et internationale, des conférence de presse pour libérer les détenus politique.
Et durant l'enquête et ses séances qui ont duré plus de 8 mois et durant la grève de la faim, les familles étaient présente avec leurs actions de lutte, et ont été soumises à des campagnes de répression, le résultat d'une parmi elle a été une fracture du pied de la mère du détenus politique ALAE EDDERBALI, et la détention du camarade TAOUFIK CHOUINI.
Ces actions de lutte ont mise en avant la lutte pour les libertés politiques et démocratiques au Maroc, et met fin à la récitation des slogans de « la nouvelle ère » et l'obligation de poser d'autre slogans alternatifs, mais cette fois par les masses et les militants pour organiser la confrontation contre le régime totalitaire au Maroc.
Le juge d'enquête qui s'est trouvé devant un dossier lourd a fait recours à la manoeuvre sous prétexte de l'absence d'instruction dans ce dossier ce qui reflète la réalité de la jurisprudence au Maroc.
Et enfin il n'a fait que reformuler des condamnations de la police judicaire et qui sont : tentative de meurtre, la participation à la tentative de meurtre, l'incendie volontaire, la participation à l'incendie volontaire, le regroupement armé, le vol qualifié, critique injustifiée des institutions publiques, coups et blessures, destruction de documents stockés selon les articles juridique suivants : 392, 114 , 581 , 590 , 591 , 594 , 509 , 276 , 129 , 581 , 595 , 267 , 608 du code pénal et l'article 20 du Dahir des rassemblements publiques daté du 15/11/1958.
Ces articles dont la peine est pour certains la prison à vie, et la peine de mort. Il n'a supprimé des dossiers de la police judiciaire que le caractère politique du procès, puisque les détenus politiques ont été classés dans ces dossiers ce la qualification d'organisateur, encadreur, responsable, ...dévoilant la réalité de la conspiration que le régime en place prépare à ces militants sincères.
En date du 12/12/2008 le juge d'enquête a annoncé son rapport final et une séance sera déclarée pour le 08 janvier 2009. Cette décision a été reçue par un large refus de masses, tout les solidaires l'ont condamné et le mouvement estudiantins a présenté de nouveaux détenus qui sont les témoins MERIEM BAHMMOU, MOHAMED MIMIA, ABDESSADEQ TAMAR, et un membre des familles des détenus politique TAOUFIQ CHOUINI le camarade des détenus, et un nouveau martyr « ABD ERRAZAK LGADRI » s'est ajouté à la liste des martyrs politiques au Maroc le 28/12/2008.
La séance du 08/01/2008 : le procès a connu la présence en masse de toutes sortes des forces de répression, et la présence en masse des masses estudiantins, des comité de solidarité, des instances d'avocats de défense, les familles, tous dans un relais devant le tribunal.
Les détenus sont entrés avec des slogans révolutionnaires qui reflète la présence de l'âme de camarade martyr Abderazaq Elgadiri en eux. Parmi les slogans on peut citer : la détention politique c'est une cause de classe, la détention et le martyr c'est la guerre populaire, la cause de Palestine c'est une cause nationale, pour libérer Palestine il faut faire la guerre populaire.
Dans ces conditions le juge reportera l'audience sans même l'ouverture du dossier au milieu des réclamations de la défense et en parallèle les masses estudiantins et les familles des détenus ont organisé une marche vers la prison, puis vers la cité kady ayade. L'audience a été reporté au 26/02/2009/
Avant cette audience le tribunal de première instance a jugé les détenus politique du 28/12/2008 : tawfiq chwini (membre des familles des détenus politiques « groupe de ZAHRA BOUDKOUR: une année de prison, meryam bahamou et mohamed mimiya 10 mois de prison FERME.
L'audience du 26/02/2009.
Une grande présence des masses estudiantins devant le tribunal, la présence des familles, la presse local et international en particulier la presse espagnol, les détenus entraient au tribunal avec les slogans entre autres : « malgré la prison, malgré la torture nous somme encore solidaire et au sein de l'unem des militants », « Martyr algadiri nous jurons de vous venger. »
L'ouverture de l'audience a commencé par les réclamations de la défense sur l'empêchement des témoins et leur détention, cette audience était en parallèle avec la grève de fin des familles au sein du tribunal. L'audience était en train de commencer mais le juge préfère de la reporter au 19/03/2009 ;
Avant le début de cette audience un camarade Mohamed Elmouaden a été détenu, « c'est le témoin principal dans le dossier des détenus politiques et aussi dans l'assassinat de notre martyr elgadiri ». mohamed lamouaden est un membre du comité de la jeunesse.
Audience 19/03/2009
Connaît une grande présence des familles, le comité de la jeunesse ; les témoins, et aussi les familles ont été empêchés d'entrer à l'audience. la police à accuser la présence (des militants de l'unem,les familles) d'une fausse accusation(bombarder le tribunal).
Après ces fausses accusations le juge a reporté l'audience au 02/04/2009 . Dans ce climat la police a intervenu massivement contre le relais des familles et de L'UNEM . Ensuite les étudiants ont organisé une marche vers la faculté, mais elle va s'affronter par une attaque réactionnaire par les alliances du régime réactionnaire : les pions du parti réactionnaire « la justice et le développement ».
Avant la date de cette audience Mohamed lamouadan a été condamné à 8 mois de prison par le tribunal de première instance.
L'Audience du 02/04/2009 dans laquelle les détenus s'engagent le silence pour protester contre ce qu'est arrivé aux familles et la détention des témoins, et elle a été reportée au 28/05/2009 ;
La délibération de 7 détenus qui ont été juger d'une année de prison pour chacun est arrivée.
Audience de 28/05/2009
Même climat : les familles dans un relais devant le tribunal, l'offensive des instruments autoritaire contres les familles et la détention des deux soeurs de Zahra Boudkor et un autre militant mais ensuite ils sont délibérés.
Un nouveau empêchement des témoins, la défense menace de se retirer de l'audience parce que le juge favorise l'empêchement de l'entrée des témoins à l'audience, le juge reporte l'audience au 11/06/2009.
L'audience du 11/06/2009
L'ouverture officiel de la poursuite avec un encerclement global de tribunal, la pression exercée par la défense a permis aux témoins et aux familles d'entrer au tribunal, ils ont répété avec les détenus des slogans révolutionnaires.
La défense a essayé au début de déterminer les conditions formelles, dans cette audience le juge a écarté les conserves(un PC de mourad chouini, les CD) puis il a reporté l'audience au 18/06/2009.
Audience 18/06/2009 :
Le même climat révolutionnaire dans cette audience, les détenus répètent les slogans révolutionnaires avec les familles et le public, après l'ouverture le juge a écouté au parole d'un policier considéré comme victime des détenus.
La comédie de ce policier commencera par le changement de ses paroles dans le tribunal, il est tombé dans des contradictions impardonnables; d'abord il a accusé Mourad Chouini, Khalid Meftah, Laarbi jadi, Youssef El Aloui, devant le procureur au commissariat mais au tribunal il a dit autre chose : avec l'accusation de mourad chouini et son frère Otman Chouini et Alae Edarbali, il a ajouté la présence de Zahra Boudkour et sept autre camarades et deux autres filles.
Mais le pire pour eux c'est que le témoin a banni sa connaissance de ses agresseurs; il a affirmé en dernier temps qu'ils sont deux avec une fille et pas plus. Pour éviter plus de contradictions et pour essayer de récupérer le tout, le procureur a demandé au policier de se rapprocher des détenus pour s'assurer de ses agresseurs, c'est une indication pour ne pas changer ses avis, mais il a réaffirmé ce qu'il a dit dans le tribunal.
Le juge a donné la parole aux détenus, le premier c'était mourad Chouini.
Mourad chouini : « Salut à l'âme de notre martyr abderazaq elgadiri,a tous les détenus politiques ; a nos familles, et à toutes les comités. »
Le juge : tu as essayé de tuer un agent de police ?
Mourad : « je suis détenu pour raison de mon appartenance politique, je suis militant au sein de l'UNEM et dans la voie démocratique basiste, je lutte aux cotés des masses estudiantines et aussi aux cotés des masses populaires dans les coordinations de lutte contre la vie chère, j'étais militant dans l'association des chômeurs.
Le régime politique me suit toujours depuis longtemps, il a publié des notes de recherche pour m'arrêter à cause des fais auquel je n'étais pas présent.
Je suis venu à Marrakech pour m'inscrire en troisième cycle, j'ai une licence en droit, donc c'est mon droit de poursuivre mes études supérieur, mais l'administration de la faculté avec son bourreau zantar Mohamed Al Amrani a refusé mon inscription parce que je suis militant.
Ils m'ont arrêter en 2005 et juger de trois ans de prison, mais avec la pression des masses estudiantines j'ai été libéré moi et mes camarades »
Le juge : nous sommes ici pour discuter vos accusations et pas autre chose.
Mourad : « nous luttons pour la gratuité de l'enseignement au sein de notre syndicat l'UNEM, nos batailles sont encadrées par le slogans « la gratuité ou le martyr » et entant que filles et fils des masses populaires nous refusons la politique de l'enseignement et nous sommes détenus parce que nous sommes contre ses plans de classes réactionnaires. »
Le juge : tu as participé aux fais de 14 mai 2008 ?
Mourad : « avec le début de la saison, et depuis longtemps, nous les militants et les masses, nous avons lutté et nous lutterons contre la politique de l'enseignement et spécialement contre le pacte de classe d'agenouillement et de marchandisage.
Le 24 avril après une grave intoxication au sein de la cité parmi les étudiants, après la discussions démocratique on a décider de sortir pour se manifester contre l'administration de l'hôpital parce qu'elle a refusée de s'occuper des étudiants malades, le jour du 14 mai était le rendez vous du dialogue, c'est le jour que la présidence de l'université a fixé avec les étudiants dans un séminaire.
Après la déposition de nos revendication légales et légitimes, nous avons décider de rejoindre le centre de la présidence à la faculté du science semlaliya dans des petits groupes, soudainement nous avons été surpris par un encerclement total de la cité et aussi les autres quartiers (les différentes sections de la police civile et militaire).
L'intervention était sauvage , ils ont utilisés les balles, les bombes, après l'occupation de notre cité les assassins ont jeter notre camarade Abdelakbir Elbahi du 4 eme étage. »
Le juge :pourquoi ne pas avoir envoyé un représentant à l'administration ?
Mourad : « tous les étudiants sont des militants au sein de l'UNEM on a décidé publiquement d'aller à la présidence pour donner nos revendications, la preuve c'est la manifestation des milles qui a pris le chemin ver samlaliya. »
Le juge : tu es un suspect d'un vol spécifique ?
Mourad : « le voleur, l'assassin c'est celui qui a plongé la cité avec les bombes et les balles, ils ont pris l'argent des étudiants, les portables,les PC portables mais nous les opprimés nous étions et nous sommes prêt à défendre la cité, et la gratuité de l'enseignement. »
Le juge : tu as attaqué la police et les forces de la sécurité?
Mourad : « les forces de torture a attaquer la cité et la faculté et nous nous sommes défendu pour assurer notre existence à l'université, et je félicite les masses pour les grandes batailles et les grandes sacrifices données pour assurer la protection de la cité (les masses estudiantines ont donné plusieurs détenus et un martyr) »
Le juge : y a-t-ils autre groupes comme les basistes à l'université ?
Mourad : « à la faculté existe d'autre courants progressistes qui luttent au sein de l'unem à nos cotés pour défendre les intérêts des masses dans le secteur de l'enseignement sur la base de « allbarnamage almarhali » sous le slogan « la gratuité ou le martyr »c'est le slogan qui organise nos batailles. »
Le juge : tu as frappé un policier ? tu étais armé c'est ce que le policier a dit.
Mourad : « tu m'a jugé d'avance ? Donc si les jugement sont prêts pourquoi ce procès ? »
Le juge perturbé: non, non c'est eux qui le disent et pas moi. Morade essaye de parler mais le juge l'arrête, mourad insiste sur la parole : si vous êtes vraiment démocratique laissez moi parler pour me défendre, mourad rappelle les formes de la torture qu'il a subi lui et ses camarades, il a affirmé qu'ils sont des militants, ont une conscience politique avec des buts clairs, et des principes.
Le juge a arrêté mourad et il a appelé khalid meftah.
Le juge : les mêmes accusations.
Khalid : « je salue l'âme du martyr abderazaq elgadiri, je salue nos familles et tous les militants, je suis un militant du peuple marocain, je lutte au sein de la voie démocratique basiste, je salue les masses qui se révoltent à sidi Ifni comme je salue les détenus politiques à Fés. »
Le juge : Que pensez-vous des accusations ?
Khalid : « les accusations sont calomnieuses, formelle, et inventées, et vous me jugez en raison de mon appartenance politique et à raison de mon appartenance aux masses populaires. »
Mohamed elaarabi jadi : « je salue l'âme de abderazaq elgadiri, le martyr de la voie démocratique basiste, et du peuple marocain, j'adresse mes salutations à tous les progressistes dans le monde, notre seule accusation, c'est que nous sommes les filles et les fils des masses populaires, les masses opprimées.
Dès notre détention nous avons vus différentes formes de torture et de massacre pendent une durée de 5 jours, vraiment les bourreaux de la nouvelle époque sont des artistes, des créateurs dans l'art de la torture.
Au moment de l'enquête au sein du commissariat, un de ces bourreaux m'a posé la question suivante : qui a brûlé le drapeau sioniste et américain au premier mai ? J'ai répondu, je serai heureux de le faire, il m'a frappé, ensuite il a dit, vous ne savez pas que l'Amérique et Israel, sont les deux sources de notre vie ? »
Le juge : mais celui qui dit ces mensonges est fou.
Alaarbi jadi : « notre détention, en tant que militant basiste, a comme raison la lutte révolutionnaire de ce courant pour garantir la gratuité de l'enseignement, notre détention a aussi comme raison de l'intégration total de ce courant dans les causes des opprimés à l'extérieur de l'université.
Allumer le feu, c'est une conspiration des criminels de l'administration et à leur sommet le directeur, ils ont exploité l'occasion pour cacher les traces de leur crime « le vol du budget ».
Ils ont brûlé la cité universitaire et accusé les étudiants.
Nous sommes certains de ce crime, donc ceux qui doivent se juger sont ceux qu'ont l'intérêt de mettre le feu à l'administration. »
Le juge : répond avec oui ou non au sujet des accusations.
Alarbi Jadi : « n'attendez pas de moi ce genre de réponse, c'est un faux procès verbal et je demande le temps nécessaire pour exprimer mes opinions à ce propos, je suis ici en raison de mon appartenance politique et je n'ai jamais entendu ces accusations pendent l'enquête, les questions de l'enquête étaient autour de notre ligne politique, donc le jugement et le poursuite et purement politique. »
Otman chouini : « je salue les familles des détenus politiques à marakech, Fès, les comités locales pour la solidarité, les révoltes des masses populaires, à sidi Ifni,...et l'âme de notre martyr abderazaq elgadiri, nous appartenons à la ligne du prolétariat et des paysans, c'est pourquoi nous somme ici.
Je voudrai adresser le parole au procureur général, oublier les faux slogans de la nouvelle époque, sur l'État de droit, les droits de l'hommes... nous avons vus les différentes formes de torture, de massacre, d'ici je salue les masses estudiantines pour leur bataille de 14 mai 2008. »
Le juge ; tu as volé la cité ?
Otman : « les vrais voleurs sont les agresseurs qui sont entré à la cité avec les bombes et les balles, notre jugement et notre poursuite sont politiques. »
Jalal alkoutbi : « je salue nos familles et tous les militants, le conseil de la défense, je salue l'âme de notre martyr, assassiné par le régime sioniste, je suis totalement d'accord avec les argumentations de mes camarades, nous avons l'honneur d'être jugé pour que nous avons dis, non au régime réactionnaire, non à l'exploitation et à la privatisation.
Le régime fasciste nous a détenus parce que nous appartenons aux causes du peuple marocain, avant la détention, ils m'ont enlevé de ma maison le jour de « aid aladha ». »
Le juge :que pensez vous à propos des accusations ?
Darbali : « les accusation ne m'intéressent pas, jugez moi comme vous voulez et de ce que vous voulez, la prison ne n'éloignera jamais du chemin de la lutte au contraire vous ne trouverez chez nous que la persévérance. »
Alae Edarbali : « nos salutations à nos familles,et au militants, ainsi que l'âme de notre martyr elgadiri, je suis militant de la voie démocratique basiste, je lutte au sein de notre syndicat l'unem, nous refusons la présence des bourreaux dans l'audience, et nous refusons la tolérance de juge, je salue la mémoire de notre camarade abdlakbir elbahi(jeté du 4eme étage) »
Le juge : que dites vous pour les accusations ?
Alae : « les accusations ont été calomnieuses et inventées, je n'attend rien de se poursuite mais je compte sur les luttes des masses pour nous libérer. »
Abdrellah Errachidi : « je suis d'accord avec les argumentations de mes camarades nous somme en prison parce que nous sommes les représentants de la ligne révolutionnaire au sein de l'université, la voie démocratique basiste. »
Mohamed Jamili : « je salue la famille, la défense, je salue, l'âme de notre martyr Abderrazak agadiri, j'affirme les argumentations de mes camarades, notre poursuite est politique, c'est un jugement d'opinion, le régime réactionnaire nous a détenus parce que nous somme des militants révolutionnaire.
Je ne veux pas que le juge me décrive les accusations, je n'en répondrai pas, même s'il va insister.
Nous déclarons que nous sommes les ennemis de la politique réactionnaire des réactionnaires dans touts les secteurs, le régime politique ne représente pas le peuple marocain.
Et depuis notre appartenance à la ligne de masses populaire, nous lutterons, nous somme prêts à donner notre vie au profit de notre peuple, pour réaliser un enseignement populaire, démocratique, scientifique et unifié.
Le chemin tracé par nos martyrs est notre chemin, et nous vous informons que abderazaq agadiri est notre exemple. »
Youssef El Alaoui :
« Je salue les familles militantes, les militants et l'âme de notre martyr agadiri,avec ce jugement le régime politique veut qu'on s'éloigne de la lutte, qu'on oublie la ligne des masses, et nous sommes ici aujourd'hui parce que nous appartenons à la ligne de masse populaire »
Le juge : que dit vous sur les accusations?
Youssef El Alaoui : sans commentaire
Zahra Boudkour : « Je salue l'âme de martyr Abderrazak agadiri, le martyr de la voie démocratique basiste et le peuple Marocain, ainsi que la cause de Palestine, notre cause, je salue notre commandant la martyr Saida Menebhi, je salue tous les martyrs du peuple Marocain, nous somme sur la ligne des martyrs, ni la prison ni les bourreaux sont capable de nous arrêter.
Comme Saida Menebhi a dit je suis ici pour qu'il n'y ait pas de prison demain. Ma poursuite aujourd'hui et la poursuite de mes camarades ont des raisons politiques : notre appartenance à la voie démocratique basiste et à l'unem, notre lutte à coté du peuple marocain et la défense de ses causes, contre l'autocratie et le régime absolu.
Le régime nous a détenus aussi parce que nous avons lutter contre la politique de l'enseignement, suite au slogan posé par les basistes « la gratuité ou le martyr ».
Je suis là pour raison de mes principes révolutionnaires : la cause de l'enseignement, la cause de la Palestine, la cause de la femme ... et parce que je lutte sans fatigue pour démasquer les slogans du régime réactionnaire (l'Etat de droit, la nouvelle époque...).
J'ai vu la torture, le massacre, au commissariat de jamaa el fana (la nouvelle tazmamarte), ils m'ont torturé au moment où le saignement des règles était actif, ils m'ont déshabillé devant mes camarades.
Si vous êtes vraiment démocratique, je demande au tribunal de poursuivre les vrai criminels, les bourreaux parmi eux Abdelhak elyaakoubi, Ahmed tawal, et celui nommé said, son bureau se trouve au deuxième étage de ce tribunal.
Les procès verbal ont été préparés d'avance, si vous essayer de nous rééduquer par l'instrument de prison, je vous signale et avec fierté que notre détention ne nous rééduquera pas comme vous le souhaitez, pour nous la prison c'est une école de la lutte révolutionnaire, pour nous pas de différence entre l'intérieur et l'extérieur, c'est le même contenu, nous avons les conviction pour suivre le chemin de Saida Menebhi jusqu'à la victoire, soyez heureux vous pouvez juger de n'importe quoi. »
Le juge : arrête que dis tu des accusations ?
Zahra : « nous sommes des militants et sommes détenus à cause de notre appartenance politique, à cause de notre appartenance à la ligne des masses populaires. » Youssef Elmachdoufi :
« Je salue nos familles, les militants, la défense, je réaffirme les argumentations de mes camardes,ils m'ont arrêté par la force dans le boulevard de daoudiyate de la part des bureaux des renseignement dans une voiture de lait, j'ai vu les différentes forme de torture, ils m'ont bandé les yeux, la torture a duré 5 jours, ces formes de torture manifestent clairement la réalité des slogans lancés par le régime réactionnaire (« dépasser le passé »;, ceux qui sont intervenus contre les étudiants d'une manière ressemblante à celle de HOULYOUD, ils ont violés les étudiants, occuper la cité pendant 3 jours, nous avons choisir de lutter pour construire l'Etat du prolétariat et des paysans, nous luttons contre le régime absolu au profit des masse populaire c'est pour quoi nous somme là. Notre poursuite est politique »
Le juge : que dit vous pour les accusations ?
Youssef : « je veux réaffirmer ce que j'ai dit et ce qu'ont dit mes camarades et fait ce que tu veux, je donnerai tout à ma patrie. »
Après les argumentations des militant le tribunal reportera la poursuite au 26/06/2009
L'audience de 25/06/2009
Une audience comme les précédente, l'encerclement du tribunal par la police, la pression continue des familles et des témoins aussi que des militants. Cette audience a été pour l'écoute aux témoins des détenus, nous signalons ici que les témoins ont finalement réussi à entrer au tribunal après une lutte importante de la défense et des militants, nous signalons aussi la détention des témoins et leur poursuite (Meryam Bahamou, 6mois, Mohamed Elmoudan 6 mois) et la poursuite des autres.
Les témoins ont affirmés ce qu'ils ont dit chez le juge de l'enquête, leurs témoignage était en liaisons avec les faits de la bataille de l'unem. L'audience a été reporté au 09/07/2009.
Audience de 09/07/2009
Encerclement de tribunal, interdiction aux familles d'entrer au tribunal, les détenus sont entrés avec les slogans révolutionnaires autour de la détention politique et la guerre populaire, ces slogans ont été lancé en parallèle avec les allégresses.
Plus de douze avocats dans le tribunal pour soutenir les détenus,les détenus politiques, la défense a affirmé l'innocence des détenus, comme ils ont demandé au juge de justifier pourquoi la détention de ce groupe parmi les milles étudiants qui ont été au milieu de la bataille.
Pour la défense, les détenus sont des militants, ont des principes, ils luttent au sein de l'unem, l'école de tous les cadres nationaux.
La défense des avocats était concentré sur les contradictions du dossier et du procès verbal, pour eux les militants ont des appartenances politiques à défendre. Après la détention de ces militants, la bataille a continué, la conséquence était des nouvelles détentions et un martyr.
Les militants n'ont pas signé les procès verbaux malgré la torture et le massacre. Après son argumentation, la défense à conclu que la poursuite est politique, et la logique réaffirme l'innocence des détenus, et il faut qu'ils soient libérés.
Après ce processus le juge a demandé aux détenus leurs derniers mots.
Les détenus, après le salut adressé à la défense, ont réaffirmés leur appartenance politique à la ligne des masses populaire et réaffirmé qu'ils sont prêts pour soulever leurs lutte au sein de la prison.
Le juge a annoncé que le jugement aura lieu après le traitement. Les détenus et la présence répondent au sein de tribunal avec des slogans. Après deux heurs de traitement, de médication, le régime réactionnaire a distribué 24 annéess de prison et 60000 dh amende sur les militants.
La grande partie,était pour Mourad Chouini (4ANS et 60000 DH), les autres camarades 2 ans pour chacun. Après la prononciation des jugements, plusieurs slogans révolutionnaires ont été lancés.
Nous le comité préparatif pour construire le comité de la jeunesse pour délibérer les détenus politiques au Maroc, et en tant que comité local pour consolider les détenus politiques à marakech, et entant que familles, nous refusons les jugements annoncés contre les détenus (groupe Zahra) et nous appelons tous les démocratiques, tous les militants,la presse national, et internationale, à lutter pour délibérer et pour défendre les libertés politiques et syndicales.
Par le comité local pour consolider les détenus politiques.
Par les familles des détenus politiques.
Le comité préparatif de constitution du comité de la jeunesse pour délibérer les détenus politique au Maroc 24.02.2010 / alinkadalahmar.hautetfort.com/