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Des incidents malencontreusement accidentels

Publié le 25 février 2010 par Snorounanne

Veuillez faire jouer l'audio au moment que je le signalerai, merci

Tout le monde en parle mais personne ne fait rien, en conséquence...

Tout au long de ce parcours de vie auquel nous en sommes conscients et auquel nous subissons, il y a des anges sur notre chemin.

Comme par exemple, en naissant, les premières mains à nous palper, tâter, ne sont pas celles de notre mère ou de notre mère porteuse ou, quoiqu'elle en soit... mais bien celles du médecin, de l'obstétricien. C'est d'ailleurs l'un des premiers anges "humains" nous accueillant dans ce monde terrestre.

Il y a des gens avec qui nous aimerions qu'ils demeurent longuement à faire ce chemin et qui ne sont que de bref passage. Des gens avec qui nous aimerions qu'ils partent, disparaissent sur notre chemin, étant trop encombrant et se métamorphosant rapidement en une résine gommante...

Il y a des gens avec qui nous aimerions leur demander de rester longtemps, très longtemps pour passer le plus d'heure possible et arriver à leur dire nos sentiments éprouvés envers eux et que ce temps est continuellement repoussé... oui... mesdames et messieurs... parce que le temps n'est pas encore venu.

Les claquements de doigts m'ont extirpé ces songeries et en moins de quelques secondes, nous passions en onde, à Radio-Canada pour l'émission "Tout le monde en parle"

Dimanche 19:58 en direct à Radio-Canada

Paella - (S'approchant de moi) Je devais te ramener, je m'excuse. Tu avais l'air si loin dans tes pensées.

snorounanne - (Lui souriant) Tu as bien fait. Je méditais sur le cas de monsieur, notre loup-garou.

Paella - (Jetant un oeil dans le fin fond du studio) S'il-te-plaît snorounanne, vas-y doucement.

snorounanne - Je ne te touche même pas, pourquoi me demandes-tu ça?

Paella - Ah ça va, toi... Tu ne peux pas être sérieuse deux secondes? (Le régisseur signalait à tout le monde de prendre leur place et les autres d'évacuer la place) Je serai tout à côté.

snorounanne - Et alors? Tu veux un orgasme à distance?

Paella - T'es pas possible... Bonne merde!

snorounnane - Merci!

Le régisseur énonçait les secondes, 5-4-3-2...!!!  Je ne serai pas correcte si je ne vous apportais aucune de ces preuves vitales en photo, sur chaque événement que je subis, n'est-ce pas? En voilà une, lecteurs, lectrices de mon coeur!

 Et voilà ce beau dimanche soir, le 21 février!

snorounanne - Bonsoir mesdames, messieurs, vous qui nous regardez à la télé! Bonsoir les gens, ici, en studio! Bonsoir mes accolytes! Encore une autre émission de tout le monde en parle dont le sujet, pour notre premier invité de ce soir, eh bien, nous aurions pu ne pas en discuter parce que tout le monde en parlait déjà la semaine passée, hein? Laissez-moi ce privilège de vous le présenter! À lui seul, les honneurs des médailles olympiques, il nous les aurait tous décrochées, voici monsieur Garou, mesdames et messieurs! (applaudissements en studio)

Garou - Bonsoir la charmante snorounanne!

snorounanne - Bonsoir le beau Garou (Souriais-je de façon méfiante) Comment allez-vous?

Garou - On ne peut mieux, merci.

snorounanne - (Il avait mâchonné quelques mots) Comme nous le savons tous, votre pres,... pardon, vous disiez?

Garou - Je disais et merci pour l'autre émission qui passait à l'autre télé et tous les merveilleux qualificatifs faits à mon égard. Dumbo...  Loup-Garou, KanGarou...

snorounanne - Voyez jusqu'où l'humour peut mener, monsieur Garou. On perd toute notion de la réalité! Mais ce soir, vous êtes comme à la court devant un jury et le juge et vous avez la parole pour vous défendre. Et puis, je me la ferme et nous vous sommes toute oreille. (souriant au publique)

Garou - Quelle ironie, vous avez, snorounanne. Pour ça que je vous adore.

snorounanne - C'est réciproque, c'est réciproque. À vous la parole. Qu'est-il réellement arrivé, le soir du 12 février, l'ouverture des jeux?

Photo prise!

Il riait mais dans le fond, sincèrement... il m'en voulait terriblement.

Garou - L'émotion était forte. On sait qu'un jeune athlète est décédé, ce même jour, lors des pratiques, et la foule immense autour, la chanson "un peu plus loin" je la vivais pour la défunte famille. Je la ressentais... et dire qu'un québécois chante pour les ouvertures des jeux olympiques, c'était tout ça, énorme. Toute une grande émotion, snorounanne.

snorounanne - Nous en sommes touchés et  pensions que vos cordes vocales étaient atteintes d'un vilain mal de gorge comme nous l'avait témoigné un certain Ski Pi. Je suis très navrée de m'avoir incidemment jetée sur vous en vous ballotant toutes sortes de merveilleux qualificatifs, monsieur Garou. Shame on me! Shame on me!

Garou - Vous êtes pardonnée.

snorounanne - Et je vous remercie! Votre plaidoyer est un succès! Nous allons délibérer tout de suite après ces longs messages publicitaires, mesdames et messieurs! Et nous vous revenons avec la jolie et belle, Johanne Blouin et son nouvel album! (applaudissements)

Et dans les coulisses, à la fin de l'émission, Garou et moi s'embrassions sur les joues, nous invitant un bon jour à  faire de la voile!  Chouette!  Pas besoin de voile en ce qui le concerne... ah ah ah...

Le lendemain au soir, nous préparions l'émission Snorounanne d'Humour (une version de Denis Lévesques) Un sujet encore chaud à l'heure actuelle, mesdames et messieurs.

Si vous n'avez pas entendu des bafouillements sur un autre beau fafouin de chanteur québécois... Kevin Parent, je vous demanderais de rester en lecture.

Auparavant, quelques heures avant d'être dans les studios LCN (TVA) Paella et moi prenions un petit lunch dans un beau petit restaurant. J'avais incidemment piqué sa curiosité sur ce qu'elle avait pensé être des intentions sucrées salées...

Paella - (grignotant une cuisse de poulet) Ça me revient tout d'un coup et à propos d'hier soir avant que tu débutes l'émission Tout le monde en parle. Y a un message que tu voulais me passer ou quelque chose du genre?

snorounanne - (prenant le verre d'eau) Rafraîchis-moi la mémoire parce que... je vois pas très bien de quoi tu parles, ma belle.

Paella - Bon... d'accord. Tu étais dans tes pensées, hier soir, et c'était à moi que tu songeais, vrai?

snorounanne - (buvant une bonne gorgée d'eau glacée) Euh... disons que... oui, il se pourrait bien.

Paella - Alors, dis-le.

snorounanne - (souriait) Dire quoi, Paella? Écoute... Si je parle, je mange pas et si je mange, je parle pas. Et, il nous reste... (regardant l'heure sur ma montre) Ah! Peu de temps pour parler. Ce qui veut dire que je mange.

Paella - Je te fais de l'effet? Je t'excite? Tu me désires?

snorounanne - (Mon regard était sûrement pétrifié) Non!

Paella - Quoi? Non?

snorounanne - M'enfin... C'est encore un de ces interrogatoires personnels, Paella. Je déteste ça.

Paella - Mais depuis le temps que nous sommes ensemble, tu dois sentir quelque chose pour moi! Ce serait naturel, non?

snorounanne - (essuyant ma bouche et mes doigts avec la serviette de table) Ce qui serait naturel, Paella... je vais te le dire... c'est avant tout que je sache bien que tu es...

Paella - Que je sois, quoi?

snorounanne - Aux femmes, bon Dieu! Comment veux-tu que je le sache, si toi, tu m'en as jamais fait la confidence hen? Tu crois que je suis homo et que parce que tu me plais, que je te trouve séduisante, attachante, excitante que je m'aurais permise dès les premières rencontres... bon sang, j'en crois pas mes oreilles, j'suis en train de parler de ça. (je me levais de table, préparant à partir)

Paella - Je veux l'entendre, là, maintenant!

snorounanne - (prenant mon manteau) Non Paella... à quoi ça sert, dis-moi?

Paella - (dans un élan inévitable, elle me prenait et m'embrassait sur les lèvres) À c'la!

snorounanne - (un silence s'étendait entre nous deux) Le boulot nous attend. Ne tardons pas.

Lundi soir 19:00 LCN

Comment s'efforcer d'oublier un baiser... ce baiser... son premier baiser? Comment faire? J'en étais troublée et à la fois... mon coeur gonflé de chaleur et d'extase n'arrêtait pas de battre plus qu'à l'accoutumé. Je n'avais que cette image en tête et dommage qu'elle en a été brouillée par l'émission en cours. Voici une photo... non... pas d'elle et moi qui s'embrassions! De l'émission!

Ouais...  c'est ça être artiste, comédienne, nouvelliste quoi...  on efface vite pour passer à autre chose...

snorounanne - Eh bien, non seulement Garou aura fait les manchettes, mesdames et messieurs pour les jeux olympiques mais tenons-nous le pour dit! Voilà que Kevin Parent a voulu un peu voler la vedette...  Il y a que ce chanteur québécois aurait passé une formidable nuitée dans un quelconque bar et... par un quelconque malentendu, un groupe d'anglophone se serait diverti à bûcher sur monsieur Parent. Croyaient-ils faire affaire à  Éric Lapointe, mesdames et messieurs? Nous avons accidentellement des images démontrant la conférence de presse que monsieur Kevin Parent a subi, aujourd'hui... les voici!

Là... il s'installait...  pour s'asseoir...

Puis en voici une autre un peu plus à jeûn...

Il s'explique... il doit plutôt prendre des moyens de défense!

Dans cette émission, nous tentions de débattre une cause d'un autre saoûlon aimant se saouler la gueule de temps en temps. Mais oui! Il a entièrement tous les droits. Mais, pourquoi en avoir dix personnes qui lui ont sauté dessus?  Cela...   bien, dans la conférence de presse, Kevin lisait sa déclaration...  ça semblait une démission, mesdames et messieurs quant à moi!

Voici une photo de notre débat à l'émission:

J'avais hâte que cela se termine...

Hâte puisque j'étais perturbée dans mes pensées sitôt sortie des studios et marchant vers les portes pour prendre la fourgonnette. J'avais qu'une idée en tête, mesdames et messieurs. Éviter les regards de Paella et des gens qui pourraient soupçonner des soupçons sans limites!

Et comme de raison... je n'en étais incapable. Paella me tendait la main, me souriait et m'invitait à aller faire quelques photos à une petite fin de soirée, dans un club où la très charmeuse chanteuse Ima performait.

J'acceptais. Nous allions en même temps prendre un verre en sa compagnie, à la fin de son spectacle. Voici en grosso modo l'échange que nous avions eu avant d'arriver au club à Montréal, Paelle et moi.

Paella - (prenant la route en direction du club) Je t'aime, snorounanne. Et plus que tu ne le crois peut-être.

snorounanne - (un peu crispée, tendue) Pas rien qu'un baiser qui défini un amour entre deux personnes, je te le fais remarquer.

Paella - J'en avais très envie. Je sais que ça t'a mise mal à l'aise et pardonne-moi. C'était plus fort que moi.

snorounanne - En public... tu sais, moi... pis... tout d'abord, il y a des choses qui se font pas publiquement, Paella. Pis même, un homme et une femme ne s'embrassent pas dans des lieux publics. Tu dois le comprendre.

Paella - Ouais... je comprends. Et, est-ce que ça veut dire qu'on peut continuer sur ce chemin?

snorounanne - (hésitant) Je... À vrai dire, j'ai besoin de savoir si tu es lesbienne ou pas.

Paella - Un test d'urine? Prise de sang? Dois-je remplir un formulaire médical?

snorounanne - Non... Mais si on veut que ce soit sérieux, il faut que tu me dises sincèrement que tu es homosexuelle.

Paella - Sincèrement?

snorounanne - Sincèrement... oui.

Paella - Okay... alors... je te répondrai que sincèrement, je ne le sais pas.

snorounanne - Bon! Ça met fin à notre relation, voilà.

Paella - Tu décides rapidement, je trouve. Et moi là-dedans? T'as pas pensé à moi?

snorounanne - Je ne m'aventure pas avec des femmes qui sont soit hétéro et veulent essayer ça ou soit bisexuelles et ne savent pas où se brancher.

Paella - T'es vraiment trop sage, snorounanne. (riant tout en souriant)

snorounanne - Je sais ce que je veux.

Paella stationnait la fourgonnette et l'une après l'autre sortions en fermant les portières. J'ai eu le temps de bien la contempler et misère... j'aurais voulu lui dire mais je n'aurais pas été sincère avec moi-même... et pis, à quoi bon?  Oh... non... n'interprétez pas ce "à quoi bon" comme quoi je me laisse aller dans cette aventure, les yeux fermés. Non non non non non...  pas question!

Nous entrions dans le club, la caméra à la main et le doorman nous indiquait qu'il fallait payer et se diriger là-bas dans la première rangée. Ouin... payer... pour se divertir... payer pour avoir du plaisir... (J'avais eu une image sensuelle à cet instant) Bon! Payons et allons nous placer, dis-je.

Je vous fais ce partage de deux photos avec l'élégante Ima, cette chanteuse qui m'avait donné des émotions de toutes sortes ce soir-là. Vous me verrez aussi la caméra vers le haut, cherchant à la photographier.

Paella et moi s'étions données du bon plaisir, je l'admettrai. On regarde les photos...

 Ahhhhhhhhhhhhhhhhhh  c'est sublime...

et celle-ci:

Magnifique...

Vous allez maintenant et gentiment appuyer sur le bouton "jouer" de cette audio et l'écouter. Faire aller votre imaginaire, votre imagination, vos sensations, vos envies, vos désirs et créer votre propre scénario sur la rentrée à la maison des deux jolies demoiselles, Paella et moi. Car, je ne veux pas écrire ce que moi j'aimerais bien sentir... je veux vous laisser tout ce plaisir de le concevoir, mesdames et messieurs. Je remercie Ima de s'être prêtée à cette chronique, je vous remercie de tout mon coeur et ainsi que google pour toutes ces images. À la prochaine et... bisous!


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