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Pourquoi parler encore aujourd'hui d'Homéopathie, alors q...

Publié le 25 janvier 2010 par Ravalard
Pourquoi parler encore aujourd'hui d'Homéopathie, alors que les journaux à grands tirages ne parlent que des miracles réalisés par la Médecine et la Chirurgie ?
Pourquoi ?
Parce que, sans vouloir critiquer la Médecine d'aujourd'hui, qui fait effectivement des prouesses dans de nombreuses maladies très graves, dans des cas d'urgence où il faut une thérapeutique agressive pour passer un 'cap' difficile, il n'en reste pas moins que dans beaucoup de cas moins aigus (et il s'agit souvent de maladies ennuyeuses parce que chroniques ou répétitives) il ne semble pas, à notre avis, que cette Médecine chimique très sophistiquée, soit bien adaptée. Sans compter les risques d'effets secondaires ou d'intolérance, non négligeables et souvent hors de propos avec la gravité immédiate de l'affection traitée.
Que voyons-nous en effet au quotidien ? Des enfants atteints de rhino-pharyngites, d'otites à répétition traités par des séries d'antibiotiques associées à des anti-inflammatoires ou des corticostéroïdes. D'autres enfants présentant des maladies allergiques, eczéma, ou autre maladie cutanée, traités par des antihistaminiques, des crèmes à base de cortisone, d'autres encore atteints d'asthme ou de bronchiolites, d'autres enfin présentant des troubles nerveux, cauchemars, agitation, spasmes du sanglot, etc, traités par des calmants. On peut en dire autant des pathologies de l'adulte, traitées par antalgiques, anti-inflammatoires, antibiotiques, antidépresseurs, etc… C'est comme si la Médecine allopathique si ingénieuse par ailleurs, ne pouvait répondre à tout symptôme que par une thérapeutique 'suppressive', cherchant à tout prix à faire disparaître le ou les symptômes présentés par le patient.
C'est comme si après un accident, la carrosserie de votre voiture était un peu cabossée et que le garagiste se contentait de la réparer sans vérifier le bon fonctionnement du moteur..
Ces thérapeutiques suppressives, outre leur dangerosité souvent du fait de doses souvent proches de l'effet toxique, ne font disparaître que transitoirement les symptômes visés, exemple: angine ou otite récidivante malgré un traitement antibiotique poursuivi le temps prescrit; eczéma récidivant peu après l'arrêt des applications de corticoïdes; mais parfois, sont suivies d'une aggravation de l'état général, ainsi tel eczéma blanchi par la cortisone locale, laisse la place à des bronchites 'asthmatiformes' puis un asthme avec des crises répétitives.
L'Homéopathe, quant à lui, s'intéresse à l'organisme du malade dans sa globalité et recherche des symptômes dans d'autres parties de l'organisme (en dehors de la partie atteinte). Tel enfant par exemple, faisant des infections ORL à répétition, rhinopharyngites, otites, suppurations après la moindre écorchure, prenant froid au moindre courant d'air, attrapant le moindre germe ou virus qui passe à l'école ou à la crèche, est aussi un petit garçon très intelligent, obstiné dans son comportement, frileux mais transpirant facilement des pieds en particulier, il a très peur du noir et aussi des épingles (?)… Ce sont tous ces petits symptômes sans aucune signification pour un médecin traditionnel, qui vont permettre à l'homœopathe de trouver un remède pour ce petit garçon et permettre à son immunité de se développer à nouveau normalement.
C'est comme si effectivement, l'organisme pour une raison souvent difficile à mettre en évidence mais qui peut être liée à son patrimoine héréditaire, (et j'y reviendrai plus loin, c'est pour cela que les homœopathes sont très souvent contents de voir le papa et la maman lors de la consultation de leurs enfants), lié à des 'chocs' dans sa petite enfance ou même pendant la grossesse, comme si, donc, cet organisme s'était 'déréglé', la perturbation se traduisant par des infections à répétitions ou tout autre symptôme… symptôme qui ne constitue donc pas la maladie en elle-même mais seulement une conséquence de la maladie ou du dérèglement de l'organisme.
Voici pourquoi l'homœopathe cherche plus loin que le symptôme aigu actuel… Dans certains cas c'est assez facile, dans d'autres, cela nécessite toute son attention, d'où un temps plus long de consultation qu'en médecine traditionnelle…
En fait la symptomatologie aiguë actuelle n'est très souvent qu'une poussée aiguë d'une affection chronique, plus ancienne, et c'est bien sûr cette dernière qu'il va falloir diagnostiquer et guérir pour voir disparaître les problèmes récidivants du patient.
A suivre...

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