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Brrrrr

Publié le 25 février 2010 par Poclatelephage
La journée d’hier a été particulièrement anxiogène, d’abord, évidemment, parce que je n’arrivais pas à poster, mais surtout parce que j’ai regardé un horrible téléfilm sur la six et le final du Mentalist. Pour vous situer l’ampleur des dégâts avec les aventures de Patrick Jane, je n’avais pas eu aussi peur devant mon petit écran depuis le visionnage la première fois du « silence des agneaux », alors interdit au moins de 16 ans. Mais je vais y revenir, je vais commencer par cette fiction allemande kafkaïenne diffusée par M6.
Une femme, ressemblant vaguement à la soit disant sublime Mariella du « destin de Lisa », découvre à cause du test adn que son mari réalise sur sa fille, qu’il n’est pas le père, ce qui est plutôt étrange puisqu’elle a la certitude de ne jamais avoir trompé son légitime époux avant qu’il ne la quitte pour une pouffe blonde au physique passablement germanique.
Cette analyse plonge son existence dans le chaos le plus total. En effet, elle est alors accusée, car elle n’a rien de commun non plus dans l’ADN avec sa soit disant progéniture, du meurtre de son véritable enfant et du vol de celui-là dont on ignore la provenance.  Mais la dame clame son innocence, non seulement elle n’a jamais couché avec un garçon – enfin un autre homme que son mari -, mais surtout elle en est sûre, elle n’a jamais estourbi de bébé.
Fort heureusement, dans tout ce malheur déstabilisant, la dame rencontre au parc un charmant garçon, qui s’avère être un ténor du barreau, qui s’éprend immédiatement d’elle et de sa non fille.
Tout va de mal en pis, comme logiquement dans un téléfilm de l’après-midi, et notre amie est donc accusée d’infanticide et donc recherchée par la police, qui veut lui enlever sa fille de toute façon. Dans la bagarre, cette victime des pratiques peu scrupuleuses de la clinique où elle a accouché perd son appartement et son job et file tout droit en prison après une arrestation musclée.
Sa pauvre petite fille qui ne comprend rien à tout ça est, elle, enfermée dans un orphelinat glauque. La propriétaire des lieux lui subtilise les courriers de sa mère et va même jusqu’à lui expliquer qu’elle ne veut plus d’elle comme elle n’est pas sa véritable génitrice.
Je ne sais pas vous, mais tout ceci me donne une très, très mauvaise image de l’administration allemande.
Si vous pensez encore que tout peut s’arranger facilement grâce à un examen des archives de l’hôpital afin de savoir quelle petite fille a été mise au monde en même temps que celle de la dame à la clinique, je vous trouve bien optimiste, car si nos héros retrouvent l’enfant potentiellement échangé, ses parents sont morts, et les tests adn sont donc rendus complexes.
Je vous épargne les rebondissements inouïs de cette fiction glauque. Au final, après une fugue de la gosse, et un moment où on se dit que la dame ferait mieux de se foutre en l’air, elle finit par obtenir la garde définitive de sa non-gosse, ce qui est pour une fois facile à cause de la mort des parents illégitimes de sa vraie fille qui ne désire donc pas récupérer la chair de leur chair.
Au final, la petite famille bizarrement recomposée formée par la dame, sa non fille et l’avocat friqué coulent des jours heureux et ils ont bien du mérite.
Brrrrr
Du côté du « Mentalist », les choses ont assez mal commencé puisque fort de ma nouvelle méthode pour trouver le coupable dans une série – je désigne immédiatement celui qu’on voit une minute au début et qui n’a guère d’importance, et en général je ne me trompe pas – le gars en fauteuil roulant était bien le coupable.
Je vous conseille d’essayer ma théorie qui fonctionne dans 90% des cas au moins avec « NCIS » et « Mentalist ». Un simple témoin, sans réelle importance, qui a l’air super proche du mort est en général son assassin, c’est comme ça.
Le deuxième épisode de la soirée et le dernier de la saison devait mettre face à face le glaçant John le rouge et Jane le mentaliste qui a des comptes à régler avec le psychopathe.
Rien à dire, l’intrigue bien menée a fait monter le suspense progressivement, au point qu’à la pub le moindre bruit me faisait sursauter. En revanche, avec ma toute nouvelle approche des séries, j’ai très vite compris que le gentil flic benêt du cru était un complice du vilain, mais j’ai adoré la présence glauque de ce personnage d’aveugle qui a côtoyé de près le glaçant serial killer qui a d’ailleurs laissé chez elle, sa marque.
Le final est évidemment exaspérant puisque John le rouge reste un mystère opaque pour le CBI et que son terrible complice est flingué par Patrick Jane, bien malgré lui. Entre parenthèse, je suis un peu atterrée que les supers agents aient abandonné sur une civière un témoin clé sans imaginer qu’il pourrait se réveiller ou être abattu par son mentor. Bref, au final, Jane préfère sa chef à la vérité et la saison 1 se termine un peu en queue de poisson.
Du côté des JO, le suspense était aussi assez glaçant pour le relais de ski de fond masculin, qui s’est planté sans l’aide de Nathalie Simon qui a juste fait annuler cette fois-ci la première manche d’une compétition de ski alpin où pour une fois une française était bien placée. Si elle avait couru, elle serait tombée de toute façon. Tous les espoirs sont permis ce soir, puisque Nathalie ira hantée une autre station, à moins qu’elle ne soit reconduite couverte de goudron et de plumes à la limite du bled.
Brrrrr

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