Et nous n’entendons guère
Les tourbillons en chaîne
Qui meublent ces atomes
Dont nos corps sont formés.
Nous n’entendons pas plus
Les autres tourbillons
Qui remplissent les lieux
Où nous mettons nos corps.
Tout ce vrombissement
Fait un bruit de pétale
A peine. Et nous pouvons
Ecouter nos silences
Escalader leurs bruits.
(Guillevic)