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L'avenir en clics et tweets

Publié le 25 février 2010 par Marianne Dekeyser @IDKIPARL
L'avenir en clics et tweetsBeaucoup d'entre nous se souviennent d'une vidéo qui a fait son petit buzz sur le Net l'an passé "Le saviez-vous 3.0?" (ou Did you know 3.0?). Pourquoi cette vidéo avait-elle tellement attiré les clics ? Tout simplement parce que Karl Fish, son auteur et Directeur Technologie à l'Arapaho High School dans le Colorado, s'était amusé à compiler quelques chiffres sur l'évolution du Net et à faire sa prospective sur l'usage d'internet, des réseaux sociaux  et leur impact : une vision jugée alarmiste pour les pourfendeurs du Net et enthousiasmantes pour les clicomanes.
Pour celles et ceux qui chercheraient des explications et un décryptage plus nuancés et approfondis sur le phénomène des réseaux sociaux, la dernière étude réalisée par The Economist "A world of connections" apporte un éclairage intéressant (et synthétique).
La parti pris de cette étude est résolument positif : la possibilité de connexion que nous apporte les réseaux sociaux permet plus que jamais échanges d'idées et innovations.
Les thèmes abordés sont dans l'ordre : 
  1. Pourquoi les réseaux sociaux ont-ils connu un tel essor et comment Facebook s'est-il imposé ?
    Extraits :
    - Les français sont presque lanterne rouge dans l'usage des réseaux sociaux, avec en tête l'Australie et en dernier le Japon.
    - Nielsen (l'institut d'études) passe plus de temps sur les réseaux sociaux depuis un an que sur les e-mails (d'information).
    - Les réseaux sociaux gagnent aussi grâce aux applications dédiées. Il s'agit d'un business modèle désormais incontournable pour tout acteur en lien avec internet. Au-delà du design produit, cela a fait le succès de l'Iphone et fera aussi ou non le succès de l'Ipad.
    - Facebook dévoile l'usage de hackathons ou comment passer des nuits entières pour générer de nouvelles idées, à coups d'excitants.
  2. Le cas Twitter ou la vie écrite en 140 caractères.
    Vous y apprendrez que 10% des usagers contribuent à 90% . Alors beaucoup de bruits pour rien ? Ce n'est qu'un début.
    Pour les non twitternautes et non convaincus, sachez que le réseau permet aussi de développer de nouvelles formes de (micro) créativité comme les Twaikus, version Twitter des Haikus japonais. Hemingway a bien inventé l'histoire qui se raconte en 6 mots, alors ?
    Et si vous n'avez pas le temps de parler à tout va, dites-vous que les "nègres" twitteriens feront certainement bientôt leur apparition.
  3. Les réseaux sociaux permettront de faire de l'argent contrairement à ce que disent leurs détracteurs.
    Encore balbutiante, la publicité sur les réseaux sociaux est loin d'avoir dit son dernier mot. S'il existe encore beaucoup de freins,  clairement exprimés dans l'étude, n'en doutez pas, les petits génies de l'informatique sauront bientôt "cracker" le code !
  4. Les petites entreprises à l'assaut des réseaux sociaux pour devenir grandes.

  5. Utiliser les réseaux sociaux en entreprise, distraction ? chute de la productivité ou avantage concurrentiel ?
    Les chiffres semblent contradictoires entre les instituts qui valorisent le temps passé sur les réseaux sociaux en autant de manque à gagner pour une entreprise et ceux qui annoncent des corrélations entre usage des réseaux sociaux en entreprise et productivité augmentée (effet de mauvaise conscience ?).
    Chez Intel, on reconnaît que l'usage "officiel" d'un réseau comme LinkedIn pour recruter leur a fait gagner un million de dollars l'an passé.
    Le système permettrait de détecter plus rapidement des experts sur certains sujets au sein d'une entreprise. Adieu silos, bienvenues aux idées de tous bords ?

  6. Vie privée 2.0.
    C'est le sujet qui attire le plus de questions peut-être car la vie privée n'a évidemment plus rien de privée avec les réseaux sociaux. Certains ont déjà été pris au piège de ce jeu.
    Après l'engouement, les usagers adopteront de nouveaux comportements : en commençant à cibler l'information communiquée, en se défaisant de certains "amis" ("defriend").
    L'adage "il faut que jeunesse sa fasse" reste bien d'actualité.


  7. La joie de la communication illimitée et le futur des réseaux sociaux.
    L'etude prévoit notamment la géo-socialisation mais surtout un vrai changement de paradigme dans notre façon de communiquer et d'interagir avec les autres.

    On s'en doutait un peu : restez collé devant un écran à longueur de temps cela peut changer nos comportements...ne disait-on pas la même chose quand la télévision a envahi nos salons ?
Pour suivre le fil, connectez-vous à  la revue "Digital communities" , Pew research ou abonnez-vous à la lettre de l'atelier BNP Paribas.
 

C'est pas tout ça mais il faut que j'aille travailler maintenant !

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