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Le climat du dernier millénaire et la spirituelle affaire de la crosse de hockey : 2/3 : Les intercesseurs du climat

Publié le 29 janvier 2010 par Raymond_matabosch

Suite de :

Le climat du dernier millénaire et la spirituelle affaire de la crosse de hockey : 1/3 : La paléoclimatologie et les temps anciens.

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Milutin Milanković et la théorie astronomique des paléoclimats

« Cratons(8), Continents, Super-continents, Fragmentation, Dispersion, Rapprochement », la logique conçoit aisément : « dérive des plaques, sismicité et volcanisme. » « Effet de serre, Refroidissement, Effet igloo, Réchauffement », la pertinence systématise « Météorologie, - météo n'étant qu'un diminutif -, ou étude prévisionnelle des phénomènes atmosphériques, et Climat, ou distribution statistique des conditions atmosphériques dans une région donnée pendant une période de temps donnée. » Se poser seulement trois questions essentielles ! Existerait-il une corrélation entre la tectonique des plaques et la climatologie, et entre le volcanisme et le réchauffement ou le refroidissement climatique ? Et l'un et l'autre seraient-ils les facteurs des changements climatiques ? Où existeraient-ils d'autres facteurs plus significatifs et plus prépondérants que la tectonique des plaques et le volcanisme pour interférer sur la climatologie terrestre ? Et tenter d'y répondre tant que faire se peut.

Milutin Milanković, - proclamé, par la NASA(9), comme l'un des plus importants savants du monde -, était un mathématicien, un ingénieur, un astronome, un géophysicien et un climatologue serbe. Dès 1920, il discerna qu'il existait une concordance entre l’évolution des paramètres orbitaux de la terre et les fréquences climatiques observées donc, qu'en fait, les alternances saisonnières et latitudinales d'énergie solaire reçues par la Terre étaient la cause des changements climatiques. Ce fut, sur la base de recherches, exclusivement mathématiciennes, sur les identificateurs et les différenciateurs cosmographiques du climat, au quaternaire, qu'il généralisa sa théorie astronomique des changements climatiques affectant les planètes. Il mit, ainsi, en évidence, l'existence de cycles climatiques dépendants des conditions astronomiques. Et il posa, de même, la théorie que les mouvements des continents intercédaient dans la climatologie. La théorie astronomique des paléoclimats(10) était née. C'est devenu un « modèle », - certains le modulant et l'affinant par respect scientifique mais d'autres l'adaptant et le chamarrant aux exigences de la pensée unique -, largement utilisé, en sciences de la Terre, pour expliquer le caractère cyclique des variations générales du climat à l'échelle des temps géologiques, à court ou à long terme.

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La Terre à l'Huronien, 2,3 à 2,1 Milliards d'années, avant finalisation de la Rodinia.

4,54 milliards d’années, selon les connaissances scientifiques logiquement admises tel est l'âge existentiel de la Terre. Son climat, dans sa moitié de vie, majoritairement à plus de 90 % de son temps, laisse-t-on entendre, en fonction de l’amplitude évolutive du Soleil et des modifications apportées à l’atmosphère par la biosphère, du relief terrestre et de l’activité volcanique modulés par la tectonique des plaques, fut relativement chaud. Certes la luminosité solaire était faible, environ 40 % de moins qu'aux temps actuels, mais les dégazages volcaniques surabondants nourrissaient l'effet de serre, la planète était libre de toute glace. Tant et si bien que la terre connut, s'étalant sur quelques millions d'années, ses premiers grands froids, du Sidérien, - 2,5 à 2,3 Milliards d'années -, au Rhyacien, - 2,3 à 2,1 Milliards d'années -, et sa première glaciation, au Huronien, il y a 2,4 Milliards d'années, qui perdura durant 2 à 3 Milliards d'années. Les calottes polaires rejoignent peu à peu les tropiques. La glace faisant miroir, réfléchissant les rayons solaires, les renvoyant majoritairement dans l'espace, les glaciers gagnèrent l'équateur et les océans archéens, - 3,8 à 2,3 Milliards d'années -, gelèrent sur des profondeurs conséquentes. Mais il est beaucoup plus acceptable de penser que ce refroidissement pouvait résulter de la dislocation effective, - l'érosion étant grande consommatrice de dioxyde de carbonique, aurait provoqué une diminution passagère de l'effet de serre -, de l'un des premiers super-continents de l'éon Protérozoïque, - 2.500 à 543 Millions d'années -, scientifiquement appréhendés, le Kenorland(11), combiné à l'activité biologique des premiers organismes eucaryotes(12) apparus sur Terre et à leur fossilisation qui aurait entraîné, au détriment de l'anhydride carbonique, un surcroît considérable d'oxygène dans l'atmosphère.

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Le super-continent Rodinia, au Néoprotérozoïque, se scinda, vers 750 Millions d'années, en huit continents.

Succédant à ce long épisode glaciaire, bien que la luminosité solaire fut « relativement faible », approximativement 20 % de moins qu'en ces débuts du XXI° siècle, l'effet de serre paraissant lui-même réduit, de 2,1 Milliards à 900 Millions d'années, l'écorce terrestre resta sans glace. De 900 à 600 Millions d'années, au Cryogénien, - 850 à 630 Millions d'années, deuxième époque du Néoprotérozoïque, - 1.000 à 543 Millions d'années -, regroupées sous l'entité « glaciation de Varanger », la Terre a subi trois glaciations, - glaciations sturtienne, Varanger et sinienne -, d'environ 100 Millions d'années chacune, échelonnées du Sturtien, - 850 à 630 Millions d'années -, au Varangien, - 650 à 630 Millions d'années -. Au cours de ces glaciations sévères, selon certains scientifiques s'appuyant sur les variations du rapport des deux isotopes du carbone C12 et C13 contenus dans des roches élaborées lors de la formation du super-continent Rodinia, la planète Terre fut totalement englacée, - la Terre boule de neige -, et, selon d'autres, seule la bande équatoriale resta libre de glace. Cette situation exceptionnelle ne peut trouver ses causes que dans la diminution importante des gaz à effet de serre, - entre autres vapeur d'eau, H2O, dioxyde de carbone ou gaz carbonique ou anhydride carbonique, CO2, dioxyde de soufre ou anhydride sulfureux, SO2, méthane, CH4, protoxyde d'azote, N2O, ozone, O3,... -, tout particulièrement de la vapeur d'eau et du gaz carbonique contenus dans l'atmosphère, une diminution due à la tectonique et à la dérive des plaques entraînant le mouvement des continents et, pour le super continent qui s'était formé au niveau de l'Équateur, sous l'effet de points chauds, la fracturation et la fragmentation. D'énormes expansions de laves basaltiques, - laves de plateaux ou Grandes Provinces Magmatiques -, les Trapps(13), recouvrirent d'immenses étendues continentales bien supérieures à celles recouvertes par les Trapps de Sibérie et du Dekkan, - 1.500.000 kilomètres carrés jusqu'à 2.400 mètres d'épaisseur pour le Trapps du Dekkan -, réunies, et leur érosion fut grosse consommatrice de dioxyde de carbone. Et, les précipitations devenant plus importantes, piégeant les anhydrides carboniques dans les carbonates des sédiments marins, la température terrestre s'était abaissée, les glaces étaient descendues en latitude et avaient entraîné l'augmentation de l'albédo terrestre.

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Le super-continent La Pangée, à la fin du Trias, vers 200 Millions d'années.

Tout comme après les glaciations de Varanger, seulement ponctué par deux poussées glaciaires d'importance certaine, mais régionalisées, la première à l'Ordovicien, - 488 à 443,7 Millions d'années -, au Sahara, - 450 à 430 millions d'années -, la glaciation de l'Andéen-Saharien, et la seconde au Permo-carbonifère, - 360 à 260 Millions d'années -, dans le cadre de la formation de la Pangée, les trapps de Karoo suivis de la glaciation de Karoo, un semi désert d'Afrique du Sud dans la partie méridionale du super-continent Gondwana déjà formé, le climat devint à nouveau doux , souvent chaud, entre 600 et 100 Millions d'années et la Terre fut libre de glace entre 100 et 60 Millions d'années. Dès 50 Millions d'années, après les impressionnants épandages basaltiques des trapps de Dekkan, - 65 à 42 Millions d'années -, et de ceux d'Éthiopie, - 40 à 15 Millions d’années -, le refroidissement progressif de la planète s'installa et une calotte polaire antarctique apparut vers 30 Millions d'années, une calotte glaciaire atteignant la taille approximative connue en ces premières années du XXI° siècle, vers 14 Millions d'années. Ce ne fut qu'au Plaisancien, - 3,6 à 2,59 Millions d'années -, que les premières traces de glaciation, environ trois millions d'années, se manifestèrent, dans l'Hémisphère Nord, avec l'expansion progressive de la banquise qui accédera à son maximum, voilà 21.000 ans, avec des périodes de récession, plus ou moins longues, la première de 1.800 à 1.250 mille ans, d'une durée de 550 mille ans ; la seconde de 700 à 650 mille ans, d'environ 50 mille ans ; la troisième de 350 à 300 mille ans, d'à peu près 50 mille ans ; la quatrième de 115 à 100 mille ans, approximativement 15 mille ans ; et la dernière de 10.000 ans aux temps actuels, période interglaciaire faisant suite au dernier épisode de Würm.

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Avec la glaciation de Donaü, - 2,1 à 1,8 Million d'années -, au Gélosien, - 2,59 à 1,81 Millions d'années -, marquant la fin du Pliocène, - 5,33 à 1,81 Millions d’années -, la Terre rentra, de pleins pieds, dans la période glaciaire du Quaternaire, une période extrêmement mouvementée. En effet, au début du Pliocène, - 2,59 Millions d'années -, la Terre connût des variations de son orbite et de légères modifications de son axe de rotation. A l’inverse, les régions subtropicales, devinrent très arides par manque de pluies et les grandes forêts laissèrent place à la savane. Les glaciers recouvrirent la majeure partie des terres de l'Hémisphère Nord. Dans les régions froides, échappant aux glaces, les sols gelèrent, parfois jusqu'à 300 mètres, à grande profondeur. Les vents froids balayèrent ces régions et soulevèrent d'immenses nuages de poussières, de 200 à 300 d'épaisseur, augmentant d'autant les baisses de températures. A l’inverse, les régions subtropicales, devinrent très arides par manque de pluies et les grandes forêts laissèrent place à la savane. Parallèlement les groupes humains et les animaux s'adaptèrent, se déplaçant au rythme des variations climatiques, à ces conditions extrêmes. Réussissant à survivre, les australopithèques, - homo ergaster, homo érectus, homo tautavellensis... -, aux glaciations de Günz et de Mindel, les Néanderthaliens à celles de Riss et de Würn et les homme de Cromagnon, - les homo sapiens sapiens ou l'homme qui sait qui sait mais en fait qui ne sait rien autre que, majoritairement voulant imposer une pensée unique, de tromper son prochain -, à celle de Würn, car l'hominidé savait migrer en fonction de la faune et de la flore disponibles. Leurs descendants, pour un pseudo réchauffement climatique , totalement obnubilés par les religions étatisées et sectaires prédicant l'extermination totale des espèces et des genres, en canon à quatre voix, - le GIEC , du moins ceux en charge de la rédaction du rapport aux décideurs, les politiques, les écologistes et les médias -, vocifèrent à l'Apocalypse.

Et, depuis 1,2 millions d'années, avec la glaciation de Günz, la climatologie de la Terre se caractérise au travers d'importantes variations oscillant entre glaciaire et interglaciaire, sur des cycles séquentiels ordonnancés en périodes, froidures et radoucissements, s'échelonnant environ tous les 100 mille ans au rythme de 85 à 90 mille ans de construction d'islandsis suivis de 10 à 15 mille ans de tiédeurs et non de touffeurs caniculaires, des cycles séquentiels apparaissant, en graphes, en dents de scie. Ainsi se sont succédé les glaciation de Günz, - 1.200 à 700 Mille ans -, de Mindel, - 650 à 350 Mille ans -, de Riss, 300 à 115 Mille ans -, et de Würn, 100 à 10 Mille ans -, le dernier minimum glaciaire se situant vers 21.000 ans. A entendre s'alarmer les réchauffagistes du climat, en l"an 2007, « la calotte glaciaire ne couvrirait plus qu'une superficie de 15 millions de kilomètres carrés et l’épaisseur de la glace ne dépasserait pas 3 mètres, selon la saison. » Et obséquieux, ils rajoutent : « Au cours des trente dernières années, de 1977 à 2007, 988 mille kilomètres carrés de banquise auraient fondu, une superficie équivalent à deux fois celle de la France, ce qui correspondrait à une diminution de 8 % environ de sa surface totale. » Ils en oublient bien vite, - mais cela pour complaire aux directives de la pensée unique sur le réchauffement climatique anthropique devenu religion onusienne -, qu'en 23 mille ans, la fonte de la banquise arctique, - dont plus de 80 % de celle-ci en 5.000 ans, lors du premier grand optimum de l'Holocène, de 14 à 9 mille ans avant J.C., et près de 15 % conjugués entre les optimum des égyptiens vers 4.000-3.000 avant J.C., des romains I et II, et du Moyen-Âge, le pseudo-réchauffement du dernier quart du XX° siècle ne comptant que pour 0,001 %, vraiment pas de quoi affoler les populations -, représente plus de 50 millions de kilomètres cubes de glace et que la banquise était particulièrement présente dans tout le Nord de l'Eurasie et de l'Amérique du Nord. Les islandsis avaient, avant leur récession; une épaisseur variant entre 1 et 2 kilomètres et ils s'étendaient jusqu'à New York, et dans le Nord de l'Allemagne, les Alpes et les Pyrénées. Et pour les quelques 8 à 10 mètres de montée des eaux qu'ils prédisent, semant la peur, voire la terreur exterminatrice, ils passent sous silence que la formation des banquises arctiques et antarctiques avaient nécessité des quantités colossales d'eau pompées dans les océans. Le niveau de ceux-ci, il y a 23 mille ans, se situait 120 mètres au-dessous de leur niveau atteint aux prémices du XXI° siècle. Quant aux températures moyennes annuelles de l'air, à la surface de la planète, elle n'était que de 5,5° C. inférieure à sa valeur présente étalonnée à 14,6° C., fort loin d'une température moyenne annuelle pouvant déclencher un « effet de serre. » -,

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Variations conjointes de l'excentricité, de l'énergie et du volume de glace dans les derniers 200 millions d'années.

Les travaux de Milutin Milanković, - ayant établi des périodes de 100.000 et 400.000 ans pour l'excentricité de l'orbite terrestre, de 41.000 ans pour son obliquité et de 19.000 et 23.000 ans pour la précession de l'axe terrestre -, sont confirmés par l'isotope d'oxygène(14) de masse atomique 18, - ou O18-, qui est un indicateur paléoclimatique utilisé pour connaître la température dans une région donnée, à une époque donnée, et qui explique les cycles climatiques dits « glaciaires » et « interglaciaires » dépendant des variations d'excentricité orbitale de la Terre, de l'inclinaison de son axe de rotation, - ou obliquité -, et du changement graduel d'orientation de l'axe de rotation de la planète orbitant autour du soleil, - ou précession terrestre. - Si l'on s'en réfère à cette théorie et au rapport isotopique O18/O16 déterminé à partir de carottes de glace, ainsi que de l'aragonite ou de la calcite de certains fossiles, ce rapport, en ces débuts du XXI° siècle, étant élevé donc température correspondante basse, la planète devrait entrer, - les conclusions de Frédéric Parrenin(15), du LGGE, de l'Université Joseph Fourier de Grenoble, corrélant mes prévisions -, les températures moyennes du globe pour les années 2008 et 2009 amorçant un infléchissement vers les froidures, dans une nouvelle ère de refroidissement d'une durée approximative de 50 à 90.000 ans, avec un retour des glaces et des islandsis dans deux à trois milliers d'années.

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Variations Climatiques relevées suite aux forages Vostok en comparaisons au cycles à 100.000 ans déterminés par Milan Milankovitch

Qu'inventeront donc le GIEC, - du moins ceux du GIEC rédigeant le rapport aux décideurs -, les politiques et les écologistes pour tenter de justifier leur « alarmisme » sur un réchauffement climatique pseudo-anthropique apocalyptique ? Oseront-ils aller jusqu'à déclarer, trouvant mille raisons pour se justifier, que le refroidissement climatique serait, lui aussi, d'origine humaine ?

Les taches solaires

Outre cet intercesseur en climatique planétaire, pour la période quaternaire, - 2,4 Millions d'années aux jours présents -, mis en évidence, dès 1920, par Milutin Milanković et, après lui, à partir de 1970, par Jean Robert et collègues, le soleil étant la source d'énergie principale dans le système solaire et la constante solaire étant, par définition, la quantité d'énergie reçue, en moyenne annuelle, perpendiculairement à la direction du soleil, à la limite supérieure de l'atmosphère, sur un mètre carré, d'autres facteurs doivent être appréhendés tels les cycles afférents à cet astre. Je me réserverai de toute forme d'explication approfondie propre à ce facteur climatique, n'en ayant trop connaissance. Donc, je me satisferai, seulement, des informations de base pour le présenter et le développer, n'en possédant ni les tenants ni les aboutissants, au travers d'une analyse minimale. Par définition, le cycle de l'activité du soleil, constitué d'un cycle d'une durée moyenne de 11,2 ans, ou cycle de Schwabe(16), - en réalité une durée oscillant entre 8 et 15 ans -, en dépendance directe avec un cycle moyen de 22 ans, - les polarités s'inversant à chaque nouveau cycle de plus ou moins 11 ans -, concernant le champ magnétique solaire, d'une part, et, d'autre part, d'une variation apériodique, sur des plus longues séquences de temps, - le cycle un-décennal de Gleissberg(17) à 80/90 ans, le cycle de Suess(18) indiquant une périodicité comprise entre 150 et 200 ans, avec une moyenne étalonnée à 179 ans, et le cycle d'Hallstattzeit(19) évalué à plus ou moins 2300 ans -, est une période pendant laquelle l'activité du Soleil varie en reproduisant les mêmes phénomènes que pendant la période précédente de même durée.

La paternité de la découverte des taches solaires, vers 1610, en est, généralement, - comportement anachronique et fâcheux -, attribuée à Galilée. Les premières observations, encore jugées trop épisodiques par une certaine catégorie de scientifiques contemporains, des taches solaires nous proviennent de la civilisation chinoise, un empire qui regroupa, du XXI siècle avant J.C. au V° siècle de l'ère chrétienne, - la Chine actuelle, le Japon et la Corée -, et elles remontent à l'an 28 avant J.C. Celles-ci devinrent régulières(20) dès le IV° siècle. Et, comme pour les dévaloriser, - ainsi est le monde de la science moderne où bon nombre de scientistes, confondant instruction et intelligence, assis dans des fauteuils de ministrables utopiques et leur regard figé sur l'écran d'un ordinateur, à en attendre des résultats trop souvent frelatés, les modélisations y enregistrées répondant trop souvent aux normes de la pensée unique, se considèrent « êtres supérieurs », en oubliant fortuitement que des autodidactes et des petits amateurs, trimant sur le terrain et amputant leurs temps de sommeil dans des calculs faramineux, leur ont ouvert la voie de la connaissance qu'ils n'ont eu qu'à recueillir et à exploiter -, l'univers scientifique juge les témoignages du passé puérils. En effet, se permettrait-on de comparer, aux XX° et XXI° siècles, la taille des taches solaires à divers objets de la vie courante et, notamment, à des fruits ? Les comparaisons s'avérant trop désopilantes et le vocabulaire étant si riche, - des nouveaux mots sans cesse inventés pour le rendre plus encore hermétique -, mais seulement compréhensible par une certaine caste, certainement non !!! En fait, cet univers clos ne peut entendre, encore en 2008 avec les moyens ultramodernes qui sont à sa disposition, comment, avec des instruments rudimentaires ou jugés acrimonieusement tels, le monde chinois antique avait pu réaliser des observations très pointues, faisant toujours référence dans les milieux autorisés, sur les taches solaires.

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Taches solaires prises par la sonde SOHO le 24 Janvier 2010 à 01 h 42. © NASA / GFSC

Si dans l'antiquité grecque et romaine, les observations et les signalements des taches solaires sont extrêmement réduits, - il en existe, pourtant -, l'analyse qui en était faite laissait plutôt concevoir, en raison de la prévalence de la doctrine aristotélicienne, et en vertu de ce dogme édicté par l'immuabilité des cieux, qu'elles ne pouvaient être qu'assimilées aux transits des planètes Vénus et Mercure et, à ceux d'aléatoires « lunes solaires. » Seul d'entre tous, Tyrtamos, plus connu sous le nom de Théophraste d'Athènes, - 372 à 288 avant J.C. -, élève et successeur d'Aristote qui le surnommait le « divin parleur » philosophe grec de l'école du lycée et fondateur de la botanique, ayant observé et noté des taches solaires, tout comme il l'avait fait pour les correspondances entre plantes et animaux, établies par son maître et professeur, il s'opposa avec vigueur aux concept d'un transit de planètes et émit, le premier, bien qu'il n'en pût donner quelconque explication, l'idée que ces taches émanaient directement du soleil. Au plan strictement européen, il fallut attendre 1367 et 1374, pour que deux observations de taches solaires fussent répertoriées. Celles-ci furent rendues possibles, aux deux astronomes russes, par d'importants feux de forêts qui ravageaient la Russie qui leur permirent, les fumées obscurcissant l'atmosphère, l'étude détaillée du disque solaire. Et ce fut en Mars 1611 que le P. Christoph Scheiner, jésuite, professeur de mathématique à Ingolstadt, au travers de quelques nuages, avec une lunette d'approche, aperçut une première tache solaire. Sollicité de publier la découverte, le phénomène s'avérant contraire aux principes de l'incorruptibilité des cieux, ses supérieurs, de crainte qu'il ne vint à se compromettre, le lui refusèrent. Le 5 janvier 1612, ses observations parurent sous le pseudonyme de Posi Tubulam et sous la forme de trois lettres. Et, en 1619, dans son discours sur la Comète de 1618, Galilée, prétendant avoir découvert ces taches le premier avec un système de rétro-projection, l'accusa de plagiat. Johannes Képler, tout comme Jean Fabricius, pensa aussi les avoir observées avant tout le monde. En toute chose, ce fut le P. Scheiner qui les observa mieux que personne et il rapporta toutes ses constatations dans un ouvrage intitulé « Rosa ursina » qui fit référence. Le dogme aristotélicien commença à s'ébrécher après les observations de la supernova survenue dans la constellation de Cassiopée, « Nova de Tycho », le 11 Novembre 1572, par l'astronome danois Tycho Brahe, mais persista jusqu'au premier quart du XVII° siècle,

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Un énorme groupe de taches solaires observé par la sonde SOHO, en 2000. © NASA / GFSC

Certes les statistiques, sur les taches solaires, existent et foisonnent depuis le début des années 1600 et les premières observations réalisées par le P. Scheiner, Fabricius, Galilée, Képler, Hévélius... et leurs disciples, mais bon nombre de scientifiques modernes ne les juge guère fiables quant aux observations rapportées et commentées par une majorité d'astronomes, surtout classifiés avec un statut d'amateur. Ces bonnes âmes scientifiques préfèrent s'en tenir, car les données sont tenues par des organismes de référence, - observatoires et autres où opéraient et opèrent des sommités, tel celui de Zurich -, donc des données crédibles et sûres, à celles produites à partir de 1850, une date qui apparaît dans quasi toutes, - si ce ne sont toutes -, les publications vérifiées par des pairs. Mais... les taches solaires... ? Si une définition en était donnée ? Ce sont des zones sombres; - l'ombre -, entourées par des régions plus claires, - la pénombre -, qui se manifestent, par intermittence, dans la photosphère, la surface apparente de l'astre solaire. Les astrophysiciens précisent qu'elles sont plus froides, environ 4.500 kelvin, que la couche de gaz, d'une épaisseur de quelques centaines de kilomètres et une température évaluée à plus ou moins 5.800 kelvin, constituant l'aire visible du soleil, L'augmentation locale du champ magnétique solaire permet leur modulation et leur apparition souvent en groupe et souvent accompagnées d'autres taches, elles, bipolaires(23) et certaines d'entre elles peuvent atteindre, dans leur plus grande dimension, plusieurs dizaines de milliers de kilomètres.

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La période solaire 24 va évoluer avec une recrudescence progressive de taches et de tempêtes solaires qui connaîtront un maximum d’ici 2011 ou 2012, avant de diminuer à nouveau vers un prochain minimum probablement en 2019.

Le soleil possédant au moins deux cycles d'activité, le premier, avec un nombre de taches oscillant entre un maximum et un minimum, plus ou moins égal à une durée de 11 ans, le second, concernant l'inversion de polarité du champ magnétique solaire, fluctuant aux entours d'une durée de 22 ans, lorsqu’un cycle de 11 ans s'achève, les taches, associées à un champ magnétique local, d’une polarité donnée, se centralisent, essentiellement, autour de l’équateur. Au différent, si celles-ci, de polarité inverse de celle du cycle précédent, apparaissent dans les hautes latitudes hémisphériques, de l'ordre de 20 à 30°, du dit astre, elles annoncent le commencement d'un nouveau cycle. Et il n'est pas rareté de constater un chevauchement entre la fin d'un cycle et le début d'un suivant. Mais là se pose la question des minima et des maxima dans la suite directe des cycles solaires. En effet, il s'avère que, lors de la période nommée par les historiens le « Petit Optimum du Moyen-Âge », correspondant à une période chaude, du XI° au XIII° siècle, l'activité du soleil était relativement forte. Au différent, le minimum de Maunder, 1645-1715, ou « Petit Âge Glaciaire » - Edward Maunder en 1890 -, découvert trois ans plus tôt par Gustav Spörer, les taches solaires avaient disparu quasi-totalement, de même aux temps des minimum de Oort, - 1010-1050 -, de Wolf, - 1280-1350 , de Spörer, - 1450-1550 -, et de Dalton, - 1800-1835 -, et leur quasi-disparition coïncidèrent avec des périodes de grands froids.

Et c'est en lisant, par hasard, un récapitulatif des prévisions des cycles solaires et leurs conséquences sur le climat de la planète édictées par Theodor Landsheidt, un écrivain, astronome et climatologue amateur décédé en 2004 : « ...J'ai aussi prédit, en 1984(21) », y était-il consigné, « que l'activité solaire diminuerait après 1990. C'est ce qui arriva. Bien qu'un comité d'experts ait prédit en 1996 et même deux années plus tard, que le cycle 23 serait de grande amplitude comme les cycles précédents, soit 160 taches solaires moyennées sur un mois. L'activité réellement observé n'était que de 120, donc beaucoup plus faible. Mes prévisions sur le climat, basées sur les cycles du mouvement solaire, ont aussi vérifié mes prévisions. J'ai correctement prédit la fin de la sécheresse du Sahel trois ans avant qu'elle se produise, le maximum de l'indice Palmer des sécheresses pour les USA vers 1999, la violente décharge du Po vers le début de 2001, les trois derniers El Niño ainsi que le dernier La Niña. Le succès de ces prévisions basées uniquement sur les cycles solaires est irréconciliable avec les allégations du GIEC qui prétend qu'il est improbable que le forçage naturel puisse expliquer le réchauffement de la dernière moitié du XX° siècle. », que j'ai pris conscience que la météorologie de l’espace, - ou météorologie spatiale -, honnêtement, respectueusement et scrupuleusement étudiée et appliquée, pouvait s'avérer être une science exacte assise sur l'influence directe des cycles solaires sur le climat.

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400 ans de taches solaires avec le Minimum de Maunder, 1645-1715, et de dalton, 1800-1835.

J'en ai été d'autant plus convaincu en prenant connaissance d'un article publié, en mai 2007, par David Archibald, scientifique australien spécialiste de l'activité solaire et de son impact sur les changements climatiques. Dans le corps de celui-ci, il y expliquait(22) : « ...Nous sommes actuellement près de la fin du cycle 23 et le soleil devrait commencer son cycle 24 en 2008 ou plus tard. Le soleil inverse sa polarité magnétique à chaque cycle solaire et les tâches du nouveau cycle commencent à se former avant que celles du cycle précédent ne disparaissent complètement. Le cycle 23 avait démarré en mai 1996 pour atteindre son pic en avril 2000. Pour que le cycle 23 ait une durée proche de la moyenne, 10,7 ans, le cycle 24 aurait dû commencer en janvier 2007. Les premières tâches d'un nouveau cycle solaire apparaissent habituellement au-dessus de 20° de latitude à la surface du soleil. D'après les deux derniers cycles, les premières tâches apparaissent 12 à 20 mois avant le début du nouveau cycle détecté par une inversion de polarité magnétique des tâches. Actuellement, à part quelques dipôles magnétiques qui ne créent pas de tâches, il n'y a pas eu de tâche solaire à polarité inversée au-dessus de 20° de latitude. Ce qui veut dire que le cycle solaire 24 n'arrive pas avant un an ou que les observations sont erronées. Les cycles solaires puissants arrivent en général tôt et les cycles faibles tard. Si les observations concernant la relation entre les premières tâches solaires du nouveau cycle et le timing du minimum solaire sont correctes, le cycle solaire 23 va durer au moins 12 mois. Cela veut dire que plus le minimum du cycle 23 arrive tard, plus le cycle 24 risque d'être faible. Le cycle solaire 4, qui précéda le Minimum de Dalton était long de 13,6 années. […] A titre d'illustration, si le cycle 23 est de la même longueur que le cycle 4, cycle précédent le Minimum de Dalton, alors le minimum solaire ne sera pas atteint avant novembre 2010 et nous ne verrions pas de tâches solaires du cycle 24 avant, au plus tard, novembre 2009. Chaque jour de retard dans l'apparition des premières tâches du cycle solaire 24 signifie que le climat terrestre va être plus rude au cours des années postérieures à 2010. »

Penchés sur leurs lunettes, les astronomes observant le Soleil et espérant voir l'annonciation des premiers indicateurs du cycle 24, avaient prévu qu'ils commencerait en décembre 2006. L'administration océanique des Etats-Unis et atmosphérique nationale, - NOAA -, le soleil n'émergeant pas, en Janvier 2007, de son minimum, en estima, lors, les débuts pour Mars 2007 puis pour Mars 2008, à moins qu'ils n'en fussent amener à en advenir pour plus tard encore. En effet, le début du cycle solaire 24 semblait s'être matérialisé en date du 4 Janvier 2008 mais la tache solaire à polarité inversée s'était dissoute dans les deux deux jours suivant son apparition et disparaissait abruptement. Au mois de juillet 2008, les tâches solaires n'étaient toujours pas présentes : « Depuis début 2008, date officielle du nouveau cycle solaire noté numéro 24. Il est aussi présent par son absence. Excepté le vent solaire qui s'est brièvement accru d'un trou coronal, il n'y a presque aucune activité solaire significative.(24) », à même avoué la NASA, ajoutant, dépitée, « Le soleil reste très calme. Il est normal que notre soleil ait des périodes tranquilles entre les cycles solaires, mais nous avons vu des mois et des mois qui sont passés et rien. » Pourtant des physiciens solaires, David Hathaway et son confrère Robert Wilson, du centre spatial Marshall de la NASA, des partisans du réchauffement global, au congrès de l’Union Géophysique Américaine, affirmaient, en Décembre 2006, : « Le cycle solaire 24, qui devrait culminer en 2010 ou 2011, semble parti pour être un des cycles les plus intenses depuis que ceux-ci sont observés, c’est à dire bientôt 400 ans », et, selon leurs analyses, ils prédisaient que « le prochain maximum solaire devrait culminer vers 2010, avec un nombre de taches de 160, plus ou moins 25. Cela en ferait un des cycles solaires les plus violents des 50 dernières années, soit un des plus puissants des temps historiques tout court. »

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Prévisions pour les cycles solaires 24 et 25.

Et ce n'est que le 5 Juillet 2009 qu'après 266 jours sans tache en 2008 et un soleil immaculé à 77% du temps durant les premiers six mois de l'année 2009, une période de calme record, des éruptions chromosphériques de classe B et C ont secoué la troposphère et une tache solaire, numérotée 1024 est soudainement apparue, réveillant modestement l'activité du soleil, un retard conséquent confirmant les prévisions émises, en mai 2007, par David Archibald, qui précisait : « nous ne verrions pas de tâches solaires du cycle 24 avant, au plus tard, novembre 2009 », un retard conséquent annonciateur d'un cycle faible. Tant et si bien, que le 29 Mai 2009, un groupe international d'experts dirigé par la NOAA et parrainé par la NASA, afin de modérer les propos tenus par leurs confrères David Hathaway et Robert Wilson avait publié une nouvelle prévision pour le cycle solaire 24 : « Le Cycle Solaire 24 sera à son maximum en Mai 2013 avec une moyenne inférieure de nombre de taches solaires.[...] Si nos prévisions sont exactes, le cycle solaire 24 aura un pic de taches solaires de 90, le cycle le plus bas depuis 1928, quand le cycle solaire 16 a atteint un sommet de 78(25). » Mais c'est surtout par peur du ridicule que ces experts s'étaient exprimés car bon nombre de climato-sceptiques, avant 2008, n'avaient cessé de prévoir cet état de fait, entre autres Khabiboulla Abdoussamatov. Ce chef du secteur d'études spatiales de l'observatoire astronomique de Poulkovo de l'Académie des sciences de Russie, le 13 octobre 2006, avait conjecturé que la mini-période glaciaire, déjà observée au XVII° siècle, allait se répéter : « Au 20° siècle, le Soleil a accru son émission d'énergie au maximum, après quoi l'activité solaire commencera à baisser. A partir de 2010-2012, il faut s'attendre à une baisse de la température annuelle moyenne de la surface de la Terre qui se perpétuera pour atteindre un refroidissement global vers 2055-2060(26). »

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Comparaison graphique entre les cycles solaires 3,4 et 5, minimum de Dalton, et les cycles solaires 22 et 23. Le Cycle solaire 4 étant le meilleur rapport pour connaître les cycles suivant le cycle 23, le cycle solaire 24 devrait être similaire au cycle solaire 5 et le cycle 25 bien inférieur encore.

Nantes, le 10 Septembre 2009.

Auteur : Raymond Matabosch

Climato-sceptique du réchauffement climatique

causé par l'activité industrielle de l'Homme.

Notes :

(8) Cratons : Un craton, - du grec kratos, force -, est un élément ancien de la croûte continentale qui a survécu à la fusion et à la séparation des continents et des super-continents depuis au moins 500 Millions d'années. Les cratons sont classés en trois catégories : les Archons, formés de roches de l'Archéen de plus de 2,5 Milliards d'années ; les Protons, constitués de roches du Protérozoïque ancien ou moyen, de plus de 1,6 Milliard d'années et de moins de 2,5 Milliards d'années ; et les Tectons, composés de roches du Néoprotérozoïque, de 1,6 Milliard à 800 Millions d'années.

(9) La NASA : La National Aeronautics and Space Administration, - Administration nationale de l'aéronautique et de l'espace -, plus connue sous son abréviation NASA, est l'agence gouvernementale responsable du programme spatial des États-Unis d'Amérique.

(10) La théorie astronomique des paléoclimats : L'énergie radiative provenant de l'espace, - pour l'essentiel émanant du Soleil -, et reçue par la Terre, est quantitativement affectée de variations sur le long terme. Celles-ci sont corrélées à celles de l'orbite terrestre plus ou moins elliptique et, selon une période de 100.000 ans modifiant la course de la terre autour du soleil, d'une part, et, d'autre part, selon un phénomène de précession des équinoxes tous les 41.000 ans et une variation de l’inclinaison de la terre sur son axe, - l’inclinaison de l’axe terrestre oscillant entre 21,5° et 24,5° et étant, au début du XXI° siècle de 23°27' -, tous les 22.000 ans, à ses paramètres de rotation. Elles sont périodiques et influencent le climat selon un motif cyclique : alternance de périodes « glaciaires » et « interglaciaires », au quaternaire ; alternance de périodes « effet de serre » et « effet igloo », aux temps géologiques...

(11) Les premiers super-continents : Le Kenorland a été l’un des premiers super-continents de la Terre. Il s'est formé durant l’ère néoarchéenne, - 2,8 à 2,5 Milliards d'années -, il y a environ 2,7 milliards d'années. Il succède, géologiquement, aux super-continents : Ur, 3 milliards d'années, Komatii, 3,475 milliards d'années, Vaalbara, 3,6 milliards d'années, et Yilgarn, 3,8 milliards d'années.

(12) Les premiers organismes eucaryotes : Ces cellules devant ressembler aux bactéries primitives et possédant toutes les propriétés nécessaires à leur indépendance vitale, sont acceptées, par la communauté scientifique dans sa globalité, comme les ancêtres communs à toutes les formes de vie actuelle.

(13) Les trapps : Les trapps, escaliers en suédois, sont de très vastes plateaux continentaux constitués d'épais dépôts de roches basaltiques. Leur mise en place s’est faite par épanchement en surface d’une remontée magmatique mantellique et basique, donnant lieu à un volcanisme de type tholéiitique, - ou basalte saturé en silice contenant de l'olivine -, au travers de fissures ou de bouches ponctuelles.

(14) Isotope d'oxygène de masse atomique 18, - ou O18 - : Une molécule de dioxygène atmosphérique, - O2 -, peut se présenter sous forme de trois isotopes : O16, O17 et O18, 16, 17 et 18 représentent les masses atomiques relatives. L’isotope le plus abondant est O16, O18 est présent à faible pourcentage et le pourcentage de O17 est encore plus faible. L’analyse des isotopes de l’oxygène ne prend en considération que le rapport entre les quantités de O18 et de O16 existantes dans les carottages au sein des dépôts de calcaire océanique ou des calottes glaciaires du Groenland et de l'Antarctique.

(15) Frédéric Parrenin du LGGE, - Laboratoire de Glaciologie et Géophysique de l'Environnement -, de Grenoble, France, Université Joseph Fourier : « Datation glaciologique des forages profonds en Antarctique et modélisation conceptuelle du climat : implications pour la théorie astronomique des paléoclimats », 2002.

(16) Le cycle de Schwabe : Le cycle moyen de 11,2 ans a été déterminé pour la première fois par l'astronome amateur allemand Heinrich Schwabe vers 1843. Les cycles de Schwabe sont numérotés à partir du maximum de 1761. En 2003, le cycle 23 est sur le déclin et le cycle 24 commencera à son maximum, peu ou prou, en 2012.

(17) Le cycle un-décennal de Gleissberg : Dans ses recherches sur l'activité solaire, R. Wolf signala une période semi-seculaire de 55 ans ½, période confirmée, en 1939, par W. Gleissberg qui démontra que les valeurs des minima des taches solaires variaient avec une périodicité de 7 à 8 cycles de Schwabe, soit sur une durée de 78 à 89 ans

(18) Le cycle de Suess : Ce cycle, d’une durée oscillant entre 150 et 200 ans, durée moyenne 179 ans, a été déterminé suite à l’étude de la concentration en carbone 14 dans les troncs d’arbres, par le géologue autrichien spécialiste des Alpes, Eduard Suess. Cette concentration serait influencée en grande partie par l’activité solaire, car les minima de ce cycle correspondent à un amoindrissement de la quantité de taches solaires à la surface du Soleil.

(19) Le cycle d'Hallstattzeit : Ce cycle dont l’origine n’a pas encore été élucidée avec certitude est d’une périodicité de près de 2 300 ans. Deux hypothèses ont été émises quant à son origine : soit ce cycle est lié à l’activité solaire, soit à celle des variations du système océan-atmosphère. Tout comme le cycle de Suess, il résulte de l’étude de la concentration en carbone 14 mais aussi en béryllium 14, non plus dans les troncs d’arbres, les arbres vivant relativement rarement jusqu’à 2 300 ans, mais dans les carottes glaciaires

(20) F. Richard Stephenson et David H. Clark, « Applications of Early Astronomical Records, Oxford University Press », 1979

(21) Theodor Landscheidt : « New Little Ice Age. Instead of Global Warming? » Schroeter Institute for Research in Cycles of Solar Activity Klammerfelsweg 5, 93449 Waldm nchen, Germany. Theodor Landscheidt, né à Brême, en Allemagne, en 1927, décédé le 20 mai 2004, était un écrivain, astronome et climatologue amateur. Auteur de nombreux articles vérifiés par des pairs, en 1989, il a publié ses prévisions annonçant une période de minima des taches solaires à partir de 1990 qui entraînera un refroidissement général du climat ponctué par un froid intense qui culminera vers 2030. Il décrit cet épisode climatique sous l'intitulé : « Landscheidt minimum. » En 2000, Landscheidt était un panéliste à la Rice University 's Baker Institute for Public Policy Global Warming Conférence.

(22) David Archibald : « Le passé et l'avenir du climat », Mai 2007. Traduit en français par Stéphane Hendrick. David Archibald est un scientifique australien, spécialiste de l'activité solaire et de son impact sur les changements climatiques. Il estime en particulier que l'évolution actuelle de l'activité solaire va se traduire par une refroidissement planétaire, déjà entamé depuis quelques années. Il est intervenu lors de la seconde conférence internationale sur le changement climatique organisée à New York en 2008, avec une présentation intitulée : « The Solar Cycle Length: Temperature Relationship in US Climate Records and the Implications of Solar Cycle 24. »

(23) Taches, bipolaires : Taches de polarité magnétique opposée.

(24) Déclaration NASA, Juillet 2008.

(25) Déclaration du président de la commission Doug Biesecker président de la NOAA Space Weather Prediction Center.

(26) Moscou, 13 octobre 2006 - Ria Novosti.


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