etc... etc... etc... plus les livres, les films, les chansons, les bandes dessinées et tout le tointoin d'un monde devenu fou...
Mais... car il y a un mais...
Pour apprécier le climat présent et tenter d’anticiper le futurisme méphistophélique, - satanisé scientifiquement, politiquement, écologiquement et médiatiquement par la pensée unique -, d'un hypothétique réchauffement planétaire qui devrait, d'après les gourous réchauffagistes prédicant mille mots pour l'humanité, anéantir la planète Terre, et pour rester plus terre à terre, le climat du futur, ne faut-il pas connaître le climat du passé ? Et, ainsi, possédant les tenants idoines et intrinsèques, juger en toute réalité des choses ce qu'il en devrait vraiment en être des aboutissants climatiques ?
Depuis la fin du Mésozoïque, l'histoire du climat démontre, incontestablement et sans discontinuer, que les températures terrestres chutent progressivement dès les prémices du Cénozoïque, - ères tertiaire et quaternaire, 65,5 Millions d'années à nos jours -. Même si les scientifiques du GIEC(1), les politiques et les écologistes, largement relayés par les médias, prévoient l'Apocalypse d'un réchauffement planétaire intense jusqu'à préfigurer l'extinction de la race humaine, voire la Terre devenir aussi inhospitalière que Mercure, Venus, la lune ou Mars, l'homme du XXI° siècle vit, depuis les débuts de l'Oligocène, - 33,9 à 23,3 Millions d'années - dans une période « igloo » et, depuis 2 Millions d'années, - succession de glaciations : Donaü, Günz, Mindel, Riss et Würn -, dans un grand âge glaciaire.
Fougère arborescente... Si telles étaient les Ptéridospermales au Mésozoïque ?
Je m'abstiendrai, - le « papier » journalistique étant rédigé dans un but de vulgarisation du sujet et de prise de conscience de la manipulation dont l'homme, dans le cadre du réchauffement climatique, est la victime, et non dans une optique de publication dans une revue scientifique avec comité de lecture -, de vous assommer avec des démonstrations alambiquées sur la manière dont les climatologues parviennent à reconstituer les climats anciens. Je dirai, tout simplement, que cette science s'appelle la paléoclimatologie ou la climatologie historique. Cette discipline n'est pas récente, j'en conviens mais bon nombre de climatologues assoiffés jusqu'à l'ivresse de notoriété, de succès dans leur travail et de reconnaissance par la société, surtout ceux qui ont prêté allégeance au GIEC politiquement et écologiquement correct, vous en diront le contraire pour n'en point dire plus... Les précurseurs de la climatologie sont le Grand Duc de Toscane, - 1653-1667 -, et son Rete Medica, Louis Morin, à Paris, - 1665-1713 -, et ses mesures, Johann Kanold en Europe centrale, - 1717-1726 -, et James Jurin en Angleterre, - 1724-1735 -, et leurs correspondants...
Je passerai, aussi, sur les témoignages classifiés directs : mémoires, chroniques, journaux, carnets de voyage, correspondances personnelles ou officielles, épigraphes, premiers récits « journalistiques »..., les données archéologiques renseignant sur l'installation ou l’abandon des campements permanents par les peuples nomades ou navigateurs, et tous les documents faisant état de la météorologie. N'en sont pas oubliés, par les scientifiques, les proxies ou indices naturels, qui sont, pour la période Holocène, - les 10.000 dernières années -, les plus étudiés : anneaux de croissance des arbres, sédiments marins ou lacustres, langues glaciaires, zones de pollinisation, squelettes coralliens, composition des stalactites et stalagmites... Au différent, pour les analyses plus anciennes, - dizaines et centaines de milliers d’années, millions d’années -, c'est dans l'analyse des rapports isotopiques de certains atomes tels le carbone, l'oxygène, l'hydrogène, le deutérium, le thorium, l'aluminium, le béryllium...), dont l’évolution est révélée par des carottages glaciaires ou sédimentaires, que les chercheurs en paléoclimatologie puisent leurs sources pour finaliser leurs études climatologiques.
Deux vues satellite de la banquise arctique, même jour et à 2 ans d'intervalle. Et l'on dit que la banquise fond... Bizarre... bizarre... Sources : Nasa
Ceci étant posé et dit, un regard sur le tracé éloquent quant à la clarté de la courbe des températures depuis 180 Millions d'années démontrant la chute de ces températures engagée dès le début du Tertiaire, des moyennes de températures qui se cantonnent toujours, en ce début du XXI° siècle, en dessous de la température moyenne du globe étalonnée à 15° C, une température seulement atteinte et légèrement dépassée par trois fois, et sur de courtes périodes, au cours du dernier million d'années, et par 7 fois durant les derniers 2,5 millions d'années, de même sur de courtes périodes... Et pendant ces courts laps de temps, quelques décades au plus où la température terrestre à passé le cap des 15° C , - alors que les messagers apocalyptiques du GIEC, de la bulle politicienne mondiale à solde des grands trusts et au garde-à-vous, le petit doigt dans la couture, comme simples soldats, de l'armada en mal de reconnaissance des écologistes et des armées des petits moutons pelés et tondus du monde médiatique prédiquent, à grands coups de clairons fêlés, l'anéantissement -, la terre s'est-elle arrêtée de tourner ? A-t-elle explosée ? Les espèces ont-elles toutes succombé sous l'effet d'un pseudo réchauffement et d'un pseudo effet de serre ? A ma connaissance... NON !!! Car, si tel s'était produit, nous n'en serions point là, - l'homme depuis des millénaires aurait déjà péri et l'espèce humaine aurait totalement disparu -, pour entendre les aberrations qui peuvent être proférées, au nom d'un Dieu Argent, par des êtres sans foi ni loi, impudents, infatués et arrogants, assoiffés jusqu'à l'ivresse de succès, de notoriété et de gloire, et de légitimation éternelle par la société asservie à leur bon vouloir et à leur pensée unique.
Théorie sur le refroidissement climatologique.
D'après le tracé de la courbe des températures depuis 180 Millions d'années démontrant la chute de ces températures engagée dès le début du Tertiaire. - Selon University Corporation for Atmospheri Research/Office for Interdisciplinary Earth Studies (UCAR/OIES), 1991. Cité dans Mackenzie, 1998. -
..... Mais cette courbe des températures, du Mésozoïque(2), - 251 à 65,5 Millions d'années -, plus particulièrement du Toarcien, 183,0 à 175,6 Millions d'années -, dernière subdivision du Lias, - 199,6 à 175,6 Millions d'années -, et du Dogger, 175,6 à 161,2 Millions d'années -, à nos jours, elle est parlante quant aux périodes embrassées. Elle le serait beaucoup plus encore s'il y été adjoint les courbes de températures reconstituées, afférentes au Néoprotérozoïque(3), - 1.000 à 542 Millions d'années -, au Paléozoïque, - 543 à 250 Millions d'années -, et au Lias. En effet, il apparaît une constante s'ordonnançant autour de la finalité de la formation, puis de la fragmentation des supercontinents entraînant des périodes « effet de serre », canicule et désertification par effet continental, d'une part, et, d'autre part, du démembrement de ces mêmes surpercontinents et l'amorce d'un nouveau rassemblement des plaques tectoniques en supercontinent se traduisant par des longues successions de glaciations installant sur la planète « un effet igloo ». Ainsi s'établit un cycle avec une périodicité s'étalant, environ, sur 400 millions d’années. La variation du taux de dioxyde de carbone, - CO2 -, communément appelé gaz carbonique ou anhydride carbonique, est considérable. Ces variations vont progressant jusqu’à 20 fois la teneur de dioxyde de carbone actuellement détecté, - approximativement égale à 0,0375 % en volume en début du XXI° siècle -, dans l'atmosphère terrestre, Conséquemment, les élévations de la température de la Terre augmentent de 10 à 20° C, entraînant un effet de serre sur une durée approchant les 200 Millions d'années avec des températures moyennes du globe oscillant entre 20 et 35 ° C., une température s'abaissant, ensuite, graduellement avec la dispersion des continents.
La Pangée au Trias.
La Pangée au Jurassique
La Pangée au Crétacé supérieur.
Une telle dualité de situation climatologique se conçoit aisément. En phase de finalité du supercontinent suivie de sa fragmentation, il se produit une intense activité sismique rejetant, dans l'atmosphère, le dioxyde de carbone et la vapeur d'eau se trouvant prisonnier dans le manteau. Par effet de serre, la température moyenne de la planète augmente et provoque le dégel du permafrost, - le pergélisol -, facilitant la libération du méthane, - CH4 -, un gaz à l'état naturel produit par des organismes vivants, contenu dans les sols. En phase de dispersion des plaques tectoniques aboutissant à un regroupement des continents pour former un nouveau surpercontinent, une très forte sédimentation due à l’érosion intense des montagnes jeunes, combinée à des cycles biologiques adjacents et complémentaires et l'intensité du volcanisme intra-plaques, de point chaud, d'accrétion et de subduction avec émission de basalte gros dévoreur de CO2, forment un puits de carbone. Il en résulte une diminution de « l’effet de serre » et un refroidissement général de la planète se concrétisant par « un effet igloo », sur une durée avoisinant les 200 millions d'années avec des températures moyennes du globe variant entre 15 et -5° C., une température augmentant, ensuite, graduellement avec le rapprochement des continents.
D'après le tracé de la courbe des températures et du dioxyde de carbone depuis 600 Millions d'années montrant la relation existante entre la teneur naturelle en CO2 et la température terrestre. - Selon Berner, 1994, pour la courbe CO2 et, pour la courbe des températures, selon Berner et Canfield, 1989, et University Corporation for Atmospheri Research/Office for Interdisciplinary Earth Studies, 1991.
Les bases de la théorie centrée sur un cycle climatique « super-continent-réchauffement », « fragmentation-effet de serre », « dispersion des plaques-refroidissement » et « rapproche-ment-effet igloo », étant ordonné sur des périodes s'étalant sur environ 120/130 millions d'années, il s'avère que depuis environ 65 millions d'années « le complexe refroidissement-effet igloo » sévit sur la Terre. Il ne s'achèvera qu'avec la réunion totale des plaques tectoniques dans, quasiment, 175 à 195 millions d'années avec, au passage, la fermeture totale du paléo-océan Téthys qui s'est ouvert, d'Est en Ouest, du Permien supérieur au Jurassique moyen et dont les derniers vestiges se retrouvent dans l'Insulinde(4)et dans la partie orientale de la Mer Méditerranée(5),et celle de l'Océan Pacifique déjà bien engagée, d'une part, et d'autre part, l'ouverture finale du Rift Est Africain(6) long de 6.000 Kilomètres qui prolonge un ensemble de fractures qui courent depuis la Mer de Libye jusqu'au Mozambique et passent par la Mer Rouge et le Golfe d'Aden, ayant déclenché la fermeture de l'Océan Indien et de l'Océan Atlantique. Au plan sismique et volcanologique, la première incluse dans la Ceinture de Feu, et la seconde se concentrant dans la Corne de l'Afrique, ces deux zones sont très actives, - sous quelques mois allant devenir paroxysmales(7) -, et constituent des pôles majeurs d'expansion basaltique qui s'avèrent gros consommateurs de dioxyde de carbone. Tant et si bien que si le référencement est en phase avec l'arc malais, - Les Grandes îles de la Sonde : Sumatra, l'archipel Krakatoa, Java, Bali...et les petites îles de la Sonde -, et l'arc Philippines-Molluques, en activité croissante depuis le début du XXI° siècle, le climat évoluant avec un petit décalage, il en advient, après une fonte partielle qui fait les gorges chaudes du GIEC et des écologistes apocalyptiques, le froid s'installant progressivement depuis 2008, une reconstitution de la banquise arctique qui laisse présager non un « effet de serre », comme annoncé à grands cris, mais les prémices d'une nouvelle glaciation, de type Würn4, dans les décennies à venir.
La banquise arctique... Images comparatives, 30 juillet 2007, à gauche en regardant la photographie, et 30 juillet 2009, à droite. Sources Nasa.
Nantes, le 10 Septembre 2009.
Auteur : Raymond Matabosch
Climato-sceptique du réchauffement climatique
causé par l'activité industrielle de l'Homme.
Notes :
(1) GIEC : Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat; en anglais, IPCC, Intergovernmental Panel on Climate Change.
(2) Le Mésozoïque : Le Mésozoïque, - du grec ancien μεσο, mesos ou moyen et ζωον , zoon, animal -, anciennement dénommé Ère secondaire ou Ère des Reptiles, est une ère géologique s'étendant de 251 à 65,5 Millions d'années au cours desquelles apparaissent des espèces de mammifères et de dinosaures. Il comprend trois époques, le Lias ou Liassique, - 251 à 199,6 Millions d'années -, le Jurassique, - 199,6 à 145,5 Millions d'années -, et le Crétacé, - 145,5 à 65,5 Millions d'années -, sa fin correspondant à la disparition des dinosaures et des ammonites.
(3) Le Néoprotérozoïque est la troisième et dernière ère du dernier éon du Précambrien, le Protérozoïque. Elle s’étend de 1.000 Millions d'années à 543 Millions d'années,
(4) Vestiges du paléo-océan Téthys en Insulinde : Au Paléocène, - 65 à 55 millions d'années -, un morceau de Gondwana s'est détaché pour former la plaque tectonique qui deviendra les futures Inde et Indochine. Ce bloc, continuant son parcours, a fini par se rapprocher de l'Eurasie, jusqu'à la collision entraînant la fin partielle de Téthys et la naissance de l'Himalaya. Totale entre le continent Indo-indochinois et l'Asie, dès le Bartonien, - 40 à 37 millions d'années -, elle perdure toujours entre l'arc malais, - les îles Andaman et Nicobar, et les îles de la Sonde -, et celui regroupant les Philippines, les Célèbes et les Moluques, avec La Mer des Andamans, le Golfe de Thaïlande, et les Mers de Chine Méridionale, de Sulu, de Sibuyan, de Visayan, de Bohol, des Célèbes, de Banda, de Florés, de Savu et de Java.
(5) Vestiges du paléo-océan Téthys en Mer Méditerranée : ce sont les Mers Adriatique, Ionienne, de Libye, de Crête, Myrtoenne, Égée, de Thrace, de Marmara, Noire et d'Azov, qui se situent à l'Est de l'arc sicilien formé par la péninsule de Rass Eddar, - ou Cap Bon -, les îles Aegates, la Sicile, les îles Ioniennes et la péninsule italique.
(6) Le Rift Est Africain : Le bord Nord-Est de la plaque lithosphèrique Africaine, depuis 30 millions d'années, subit une extension en raison du mouvement des plaques voisines. La plaque tectonique arabique représente un morceau, - par la mer Rouge au Nord et par le golfe d'Aden à l'Est -, déjà séparé du reste de l’Afrique. Vers le Sud, Un troisième rift, le rift East-Africa, les prolonge, séparant lentement la partie Est de l’Afrique du reste du continent.
(7) Eruptions paroxysmales ou éruptions type Saint Hélens : C'est un type d'éruption explosive observé et décrit, en 1980, au Mont St-Helens, aux Etats-Unis. Elles se caractérisent par l'écroulement d'un secteur de l'édifice volcanique déstabilisé par une importante intrusion de magma dans ses couches internes.