
Au moins cinq Palestiniens ont été hospitalisés, selon les médecins, tandis que d’autres ont été mis en observation après avoir respiré des gaz lacrymogène à proximité du lieu saint.
Parmi les blessés figure Mustafa Barghouthi, ancien ministre de l’Information [de l’éphémère gouvernement palestinien de coalition issu des élections de janvier 2006]. Lui et quatre enfants ont été traités pour inhalation de gaz lacrymogène à l’hôpital Al-Muhtaseb, ont indiqué des médecins.
Les quatre petites filles ont été identifiées comme étant Tahrir Kamel Jaber, 5 ans, et Bara, 10 ans [2 soeurs], ainsi que Suad Taleb Jabber, 8 ans et Naghem, 7 ans [2 soeurs également].
Les affrontements ont eu principalement lieu dans les zones sous contrôle de l’armée israélienne, selon les témoins. Ils ont coïncidé avec une visite faite par des colons à la mosquée, qu’ils appellent « le Tombeau des Patriarches », en signe de protestation [et provocation délibérée - N.d.T] contre la [prétendue] décision de leur gouvernement de geler les constructions dans certaines colonies, rapporte le quotidien israélien Maariv.
L’armée israélienne d’occupation n’a fait aucun commentaire, mais un porte-parole militaire a indiqué à Ma’an ce mercredi qu’un Palestinien avait été arrêté après avoir été trouvé en possession d’un couteau à un barrage près de la mosquée.
Plusieurs dizaines de manifestants et des militants pacifistes ont manifesté aussi en faveur de la réouverture de la rue Ash-Shuhada, fermée aux Palestiniens depuis deux ans. Le député Mohammed Barakeh a participé à la manifestation qui a traversé la ville palestinienne où se sont incrustés des centaines de colons israéliens.
Ce jeudi marquait également le 16 anniversaire du jour où un colon israélo-américain est entré dans la mosquée Ibrahimi, en 1994, pour y massacrer 26 Palestiniens. Le colon, Baruch Goldstein, avait été ensuite exécuté sur place.
L’attaque a précipité la division de la mosquée, dont une partie est désormais interdite aux fidèles palestiniens. L
Les habitants d’Hébron craignent que la déclaration faite dimanche par le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu - disant que le site faisait partie d’une liste des lieux appartenant au patrimoine israélien - ne se traduise par de nouvelles restrictions d’accès pour les Palestiniens.
25 février 2009 - Ma’an News Agency - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.maannews.net/eng/ViewDet...
Traduction : Info-Palestine.net