Magazine Médias

Sur un malentendu...

Publié le 26 février 2010 par Poclatelephage
A la fin de l’année dernière, j’énumérais les règles de base pour augmenter ses chances de gagner « un dîner presque parfait », tout en constatant qu’il n’existe pas de recette type pour l’emporter car parfois sur un malentendu…
Sur un malentendu...
Hier, Antoine, le candidat un peu benêt de la semaine proposait à ses invités un menu centré autour du monde de l’ovalie avec animation et décoration dédiées. Le très sympathique hôte de la soirée semblait ne jamais avoir cuisiné de son existence. Nous l’avons ainsi vu s’attaquer à la préparation d’une glace à la vanille avec une recette jamais étrennée et pour le fun sans verre doseur. Il a donc dosé au pif les ingrédients pour un résultat honorable bien que pauvre en sucre. L’apprenti cuisinier a ensuite entrepris de faire sauter ses champignons rabougris et à moitié moisis sans une poêle. Ses invités ont été sauvés un extremis de l’intoxication alimentaire par la présence de vers blancs bien gras dans les moisissures. A la base le raisonnement du cuistot en herbe était quand même moisi pour moisi, ces champignons peuvent bien servir.
En général, ce que je préfère dans « le dîner presque parfait », c’est la préparation du repas, qui réduite à un moment à la portion congrue a retrouvé depuis quelques temps une place essentielle dans l’émission, mais là quand l’hôte ne sait visiblement pas cuire un œuf, l’émission ne fait pas de miracle.
Je m’attendais donc logiquement à un désastre pour la soirée, mais voilà l’hôte en ne se prenant absolument pas au sérieux à sauver les meubles. Son pavé d’autruche servi de façon minable avec un monticule risible de riz écroulé en plus et une sauce, sans déco, ni imagination a plu, tout comme son dessert pourtant assez foireux.
Il faut dire qu’il a assuré sur la sacro-sainte animation en proposant à ses camarades rieurs de jouer au rugby puis en les faisant s’esclaffer de ses maladresses.
Au final, avec de très, très bonnes notes en animation, et parce que les candidats n’ont pas jugé trop sévèrement sa cuisine, l’hôte de la semaine, bras cassé total en cuisine, prend la tête du classement, pour une dixième, devant des candidates qui méritaient mieux qu’une deuxième et une troisième place. Cette injustice me fait un peu penser aux résultats des skieurs alpins français aux Jeux Olympiques de Vancouver, qui échouent toujours à quelques dixièmes, et à Nathalie Simon avec qui, paraît-il, je suis méchante. Sur les forums de France 2, les internautes proposent de l'immoler vive pour conjurer le sort, mais je pense qu'il est trop tard personnellement.
De toute façon, la note d'ambiance devrait être bannie du jeu. L’organisation d’une « animation » durant le dîner tombe souvent comme un cheveu sur la soupe et distrait uniquement les participants du jeu, et encore, et rarement le téléspectateur.
Si Antoine l’emporte, c’est un peu comme si Greg gagnait « Top Chef ». Sympa mais pas super pour la crédibilité du programme… En même temps, sur M6, les tentateurs de TF1 ont une seconde chance en tant que cuistot.

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Poclatelephage 1254 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines