Située dans le nord de la Chine, l’association Femmes de Ningxia
accompagne les brodeuses chinoises pour le développement de leur
savoir-faire traditionnel dans une démarche économiquement viable.
En 2007, Hélène Gronier et Perrine Lhuillier, en partenariat avec l’ambassade de France à Pékin, décident de se mobiliser pour améliorer le quotidien des habitants de Mongolie intérieure. Cette zone géographique montagneuse ne bénéficie pas des résultats grandissants de la croissance chinoise et connaît des difficultés économiques majeures. Avec un revenu annuel moyen compris entre 50 et 120 euros, le Ningxia est la 3ème région la plus pauvre de Chine. De plus, la sécheresse récurrente et la désertification avancée de la région ruinent les espoirs agricoles de ses habitants.
« Les Cent Fleurs de Magaozhuang », coopérative de broderie à la main, permet aux villageois, et surtout aux femmes, de sortir de leur précarité en s’associant dans une démarche participative. L’objectif est de mettre en commun leurs qualités de brodeuses hors pair au sein d’une association et de leur offrir en échange une structure coopérative avec des cours d’alphabétisation. Ces femmes peuvent par la suite participer de manière autonome au développement de leur région. 
Le développement de la broderie est un moyen de contourner les contraintes environnementales et économiques qui frappent cette région très pauvre de Chine. Selon l’association, près de 65 % des terres du Ningxia souffrent du phénomène climatique de la désertification. Le taux de pluviométrie est anormalement bas : moins de 200 mm par an et en moyenne. 
Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site Internet de l’association Femmes du Ningxia.
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