Notre brave Conseil fédéral use et abuse de sondages, notamment venant de GFS. Mais depuis la célèbre plantée des minarets encore récente, motus et bouche cousue, on ne sait pas officiellement ce que disent les sondages commandés par les « Sages ».
De leur côté, les partis bourgeois se paient aussi des tranches gargantuesques de sondages, et là c’est aussi le calme plat. C’est fou quand même comme la discrétion l’emporte sur le triomphalisme quand on sait, depuis déjà bien quelques semaines , qu’on va se ramasser une claque technique et politique sur un sujet mal ficelé et injuste comme seuls savent le concocter les partis de droite.
Car dans les sondages sous embargos, une seule chose ressort clairement sur les votations concernant le 2e pilier du 7 mars prochain : la droite va en droite ligne, le cas de dire, à la claque historique et annonciatrice d’autres défaites. Selon les versions, on a 60, voire même 65 % de refus de l’abaissement du taux LPP. Une telle ampleur de score signifie clairement le désaveu de toute une politique, qui ne mérite d’ailleurs même plus ce nom mais devrait s’appeler manie ou phobie ou même maladie politique.
Comme relève de la manie voire du masochiste l’entêtement PLR qui consiste à maintenir sur un socle le maigre restant d’Hans-Rudolf qui ne sert plus à rien. Sinon justement qu’il ne fait plus rien et donc n’est guère dangereux.
Sauf à considérer que le siège radical de Merz au Conseil fédéral risque fort de passer à l’as en 2011, vu le brouillard idéologique et pratique dans lequel il a plongé le pays par une rare inadaptation au poste. Une petite cure d’un seul siège sera une très bonne chose pour le PLR. Mais pas au profit du PDC qui se lèche les babines en catimini, au profit des Verts cette fois, dont le tour est venu.
PS: ce billet ne veut pas dire qu’on peut se dispenser de voter le 7 mars, car ce faisant on réduirait le taux de la victoire promise.
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