Spéciale Franck Thomas-Richard

Franck Thomas-Richard est un ami de « Restons Correct ! ». De très longue date en plus. Nous nous sommes connus quand nous usions ensemble nos fonds de culotte sur les bancs du lycée Claude Bernard, Claude B pour les anciens.

C’était au temps où il n’était par rare de compter plus de quarante élèves dans une classe, où les profs vouvoyaient les élèves, où Julien Gracq, alias Louis Poirier, tentait d’imprimer dans nos jeunes cervelles quelques rudiments d’histoire et de géographie.

Belle époque que celle où l’Education Nationale pouvait encore se permettre de mettre en face d’une classe de boutonneux écervelés des enseignants de cette envergure…

Franck faisait partie ce ces gosses de « rapatriés » qui s’étaient fit virer quelques années plus tôt et en catastrophe d’Algérie. Fiers de leurs racines et nostalgiques de leur pays natal, ils avaient à cœur de montrer à leurs nouveaux camarades qu’ils étaient au moins aussi futés qu’eux et qu’un couscous authentique comme « là bas » valait bien une (vraie) galette-saucisse…

Après nos années lycée, Franck a choisi la médecine, s’est spécialisé en cardiologie avant de s’installer à Bourges dans le Berry.

Parce que c’est un homme de cœur autant qu’un excellent cardiologue, il s’est vite investi en politique. Pas pour la gloriole. Juste parce qu’en plus de veiller à la santé cardio-vasculaire de Josette et de Marcel il voulait aussi leur être utile.

D’abord Conseiller Général puis député du Cher entre 1993 et 1997, il a rejoint l’UMP en 2002 avec Alain Madelin et le gros des troupes de Démocratie Libérale. Constamment réélu depuis aux cantonales, il se présente aujourd’hui aux régionales. Troisième sur la liste de la majorité présidentielle dans le Cher, il est quasiment assuré d’être élu mais ce n’est pas ce qui l’intéresse le plus.

Parce que Franck est un politique de « terrain », parce qu’il souhaite d’abord servir ses concitoyens et qu’il sait que, dans une assemblée régionale, l’opposition compte pour du beurre, il aimerait surtout que la liste conduite par son ami Hervé Novelli reprenne la Région Centre à la gauche.

Ce sera aux électeurs d’en décider mais, si vous votez dans le coin, vous avez ce qu’il vous reste à faire…

Ce n’est pas une position partisane car nous ne sommes pas encartés à l’UMP. Ce n’est pas non plus de la complaisance dictée par une vieille amitié. C’est juste parce qu’un candidat qui vient de la « vraie » vie, de la société civile comme on dit, mérite d’être encouragé et soutenu.

Surtout quand il a les qualités humaines, la générosité, la sincérité et l’honnêteté de Franck Thomas-Richard.