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Révolution populaire, de dilemme en perspective.

Publié le 01 mars 2010 par Tanjaawi
Les obstacles au changement sont aujourd’hui plus subtils qu’au temps des révolutions du passé. La pression psychologique de l’idéologie par la répression et la coercition a cédé le pas à la banalisation du vice et l’illusion de la démocratie. Désormais, les horreurs du mode socioéconomique, s’imposent par la permissivité extrême des mœurs qui miment la liberté aux masses ! Et les oligarchies règnent sans besoin de réprimer par les dictatures répressives sur lesquelles elles s’appuyaient jadis, puisqu’elles ont transformé la société en un vaste asile de drogués du loisir bête et du plaisir idiot, aliénés zélateurs de l’imposture capitaliste !Révolution populaire, de dilemme en perspective.

L’histoire de la révolution populaire, depuis le rêve exproprié de 1789 quand les bourgeois dévièrent l’action des révolutionnaires, est une série de rebondissements où la félonie et le mensonge priment le plus souvent les attentes authentiques des peuples.

 En vérité, pour les masses couramment évoquées comme peuple et donc base sujet-objet de tout processus de transformation sociale, il est un vrai dilemme quant à la menée rationnelle finalitaire du changement radical projeté et au maintien des acquis réels de ce changement. Le devenir temporel et l’entéléchie de toute révolution populaire posent problème dès le départ de son établissement. Car ce n’est jamais tout à fait le peuple qui dirige, une fois le pouvoir remis entre les mains des nouveaux politiques censés le représenter. Tout ensemble dirigeant d’un État, finit par constituer une classe, la fameuse classe dirigeante. L’État, même révolutionnaire et populaire, est nécessairement idéologique parce que immanquablement clivant de la société en une classe dirigeante sur une masse de dirigés. Alors l’on entrevoit dans ce contexte étatique, le risque de la conduite des choses afin de faire s’incarner le nouvel ordre.

Souvent, trop souvent, hélas, la classe dirigeante devient la balafre du destin du peuple en dénaturant ses projections légitimes et en sapant les rêves populaires ou à tout le moins, en les rapetissant jusqu’à la désagrégation. En révolution, la délégation incontournable du pouvoir dans l’État, est déperdition parfois grave des vœux révolutionnaires du peuple. L’on appréhende alors que le communisme considère la disparition de l’État comme but et accomplissement politico-social. Mais, là, arrêtons-nous un peu sur le possible ou non de cette utopie, cet eschaton social de non étatisme. L’état, ce Léviathan de Hobbes, cette Malencontre de l’histoire du point de vue de Clastres, ce Parâtre Moloch selon nous, doit être maîtrisé pour empêcher les gouvernants de le transformer en instrument de domination et de torture du peuple fait chose d’intérêts particuliers par le gouvernement dans les états actuels. La réalité de l’État contemporain qui décide et impose ses décisions au peuple doit devenir, par la constitution de groupes constamment recomposables émergeant directement des secteurs populaires et citoyens, une instance qui dirige avec le peuple selon ses besoins distincts et spécifiques par régions et par intérêts communautaires. Naturellement, l’État aura le choix, en démontrant expressément le bien fondé de son action, de décider parfois différemment de telles régions et communautés populaires pour les vrais intérêts supérieurs de la Nation.

Les peuples, disons-le, ne sont probablement pas mûrs et sans doute ne le seront jamais pour une société communiste sans État. Toutefois, pensons-nous, il est possible ainsi que nous venons de l’esquisser, que le peuple prenne la direction de l’État en se donnant des structures de contrôle qu’il lui faille inventer sous la dictée de ses propres représentants immédiats authentiques. Car à l’échelle étatique, il est rarissime que les élus du peuple se considèrent encore « peuple », une fois au pouvoir. Dans un monde où l’infime minorité des cossus à qui tout appartient par prédation et déprédation, manie pièces et pions, manœuvre mortaises et tenons pour garantir ses privilèges, la révolution immédiate, celle qui peut se faire et intervenir si les peuples délaissent leur aliénation et leur choséité sociale, est avant tout tributaire de l’amour des leaders révolutionnaires que le peuple éclairé, peuple démos et non simplement laos, suit et se choisit tout en faisant son propre destin, veillant à la mise en place des structures servant ses droits, ses desiderata. Le révolutionnaire authentique est celui qui aime le peuple d’un amour sans subjectivité, amour froid imposant la justice sociale dans toutes les limites du possible en bousculant constamment les obstacles dans une perspective méliorative des conquêtes et acquis révolutionnaires. La révolution est un amour de la dignité humaine collective qui se manifeste dans la politique structuro-sociale de l’État par la loi et la force publique ! C’est pourquoi la vraie révolution abolit les privilèges indécents et abroge les aspérités sans toutefois, dans son exigence constante d’équité, niveler les hommes à une factice égalité qui fige et bloque le dépassement individuel.

Pour les révolutions du vingtième siècle, le ver était dans le fruit. Le socialisme russe pris - entre la course onéreuse à l’armement, la sous-productivité de l’État, le soutien économique de tout le bloc de l’est dans un contexte où l’État fut aussi la Société et où la société économique ne fut pas distincte de l’État et donc ne pouvait compter en cas de faillite sur une vaste société privée ainsi qu’en pays capitalistes – s’effondra dans une crise interne, puis la disparition. Il ne faut non plus pas oublier le manque de liberté entretenu par une nomenklatura abondante et gérontocratique passablement coupée du peuple. L’on saisit alors qu’une réforme globale s’imposant, l’occident a pu manipuler Gorbatchev influencé par les Thatcher et Reagan - en faiblard petit-bourgeois complexé et obnubilé par le « monde libre », opérant avec la complicité de certains dirigeants du Kremlin gagnés à l’économie de marché - ait chambardé par sa politique expéditive et télécommandée, un système qu’il se devait de réformer en profondeur pour le rendre digne des principes de dignité et de liberté socialiste loin des déviances idéologiques et bureaucratiques accumulées.

Alors que le triomphalisme libéral du capitalisme pétrifié et putréfié nous donne à voir ce que j’appellerais une véritable ufologie financiariste vu l’invraisemblance fantasque et irrationnelle de son économisme fondé sur la dette du crédit et les pathologies d’assuétude à la consommation, une révolution populaire doit à tout prix éviter le piège du socialisme idéologique d’État oubliant le peuple, de l’hyperétatisme étouffant, et inventer la nouvelle partition d’une politique de libération des majorités. Rappelons ici les réformes que j’ai déjà proposées comme pistes de transformation systémique vers toute révolution :

1) Renverser le pouvoir des banquiers et financiers pour que l’économie réelle soit au service du peuple qui la produit.

2) Enclencher la politique de la décroissance pour sauver l’environnement et ainsi contribuer à ménager et à réaménager la planète entière, tellement maltraitée et abîmée par le mode de production capitaliste.

3) Commencer par décréter la pauvreté illégale et crime contre l’humanité dans les constitutions des états, tout en y adjoignant une politique socio-économique garantissant l’intégration de tous à un seuil matériel acceptable en fixant des limites aux privilèges et salaires admis.

4) Nationaliser sans possibilité de privatisation aucune, la santé, l’éducation, alors que l’État cogèrera le secteur alimentaire (production agricole, élevage) directement voué à l’alimentation de base du peuple de même que les logements de location.

Cela doit passer via une prise du pouvoir par les vrais représentants authentiques des peuples et non par les soudoyés des banquiers, les larbins des commerçants et industriels privés.

Il n’y a pas de révolution pure ou immédiate, la révolution est pleine d’étapes médiates avant d’aboutir à ses fins de transformations de la société. Je ne pense pas que l’extrémisme ou la pureté qui prône tout le changement d’un seul coup et sans transition, soient viables pour quelque soit la révolution et sa doctrine ! En regardant l’histoire des révolutions, l’on remarquera que le manque de connaissance des mécanismes de l’appareil d’État à changer, a souvent altéré la portée des mesures de transformation systémique par l’inefficacité et voué les projets des révolutionnaires néophytes à l’échec ou à l’ineffectivité sinon à la perte pure et simple du pouvoir.

Le temps de la révolution populaire n’est pas révolu, toutefois, celui des révolutions rouges pures, bêtement répressives et athées, n’est plus. L’habileté révolutionnaire du vingt et unième siècle devra trouver la voie à une productivité propre (écologique) suffisante, gérer la société dans une vraie convivialité qui favorise l’intervention des bases populaires qui ne bafoueront pas les dissidents. C’est la méliorativité, l’efficience et l’excellence avérée du nouveau mode qui doivent mobiliser le peuple et garantir la réussite du nouveau, sans répression de la dissidence non violente que la force des acquis dans la justice sociale marginalisera et désavouera dans les faits.

Intégrer la spiritualité, cet espace ontologique et entéléchique de l’homme loin des sécheresses du nihilisme d’État des révolutions du 20e siècle. Ensuite, faire en sorte que les valeurs intellectuelles et morales accompagnent le civisme et ainsi dépassent la finitude matérielle dans la nouvelle vision sociale. Dans la nouvelle société, les valeurs spirituelles doivent l’emporter sur les banalités du monde pour que l’homme soit rendu à cette dimension à la fois transcendante et immanente qu’est son humanité pour réformer la civilisation, au lieu d’être ce chien âpre à la curée qu’il est rendu par le capitalisme grossier d’aujourd’hui. Voilà l’appel authentique du révolutionnaire nouveau. La véritable révolution ne saurait avoir d’autre but final que celui d’améliorer l’homme en incitant ce qu’il y a de meilleur en lui, en fécondant les germes de son humanité loin de la seule pseudo-valeur matérialo-matérialiste du capitalisme contemporain qui n’est qu’agressivité primitive d’accumulation fébrile et compulsive des biens communs par une infime oligarchie aux dépens de tous, loin aussi de tout matérialisme biologique grivois et exclusif qui réduit l’homme à un stade d’organisme, le percevant comme simple un amas d’organes intelligents !

Et, pour ne pas oublier la méthode de toute révolution, rappelons-nous la quadruple racine de la transformation sociale accomplie :

1) Le constat du dysfonctionnement de l’ordre en cours et sa critique.

2) La proposition de la nouvelle société en mode substitution.

3) La démonstration de la méliorativité de la nouvelle société proposée.

4) L’indication de la faisabilité et des meilleures voies d’application du nouveau.

La révolution populaire évitera la démagogie des bobards actuels d’une « démocratie » bourgeoise qui brandit la permissivité des mœurs et leurs perversions où les possédants font chanter sexuellement les non possédants et les asservissent. Car dans le capitalisme où les bourgeois monopolisent tout, même la sexualité libérée n’est que prétexte des riches pour chosifier le corps des non possédants, d’où la réification imageante du corps humain dans les médias, d’où aussi l’infamie de ces emplois sur le marché du travail dont la condition secrète est la soumission sexuelle soit hétéro soit homo aux détenteurs du grand capital selon leur ardeur malsaine.

Qui n’exige rien ne peut rien espérer, c’est aux peuples de faire l’effort de la liberté. On ne se libère que si l’on a la dignité mentale et comportementale de la liberté. Et en contexte collectif, que si l’on manifeste la dignité humano-sociale de s’autodéfinir dans un mode de vie autogérée sans se soumettre à un establishment considéré maître et suprahumain pour lequel tous acceptent bêtement d’exister. La société ne se libèrera que si ses membres majoritaires se lèvent pour imposer le nouveau par le refus et le rejet de l’ordre esclavagiste de la ploutocratie au pouvoir qui contrôle illégitimement l’institution sociale à travers l’État qu’elle vampirise et par lequel elle inflige aux peuples, son mode économique et juridico-légal d’asservissement.

La Révolution, cette chose humaine par excellence.

Le rêve - malgré son caractère de néant au présent du rêveur et de fin à acquérir - possède un contenu réel dans le monde, qui le distingue de l’utopie. C’est leur seule différence essentielle. Cela implique que le rêveur projette la conquête de ce qui est mais qu’il n’a pas encore alors que l’homme d’une utopie, lui, part en quête de ce qui n’existe que dans les visions abstraites de l’homme, d’une idée jamais réalisée avant lui et qu’il s’efforce de projeter tout en la rendant possible, tout en créant sa condition d’existence, sa factualité jusqu’à la concrétiser et à en faire un étant réel et pas qu’idéel dans le monde.

Le rêve est le paradigme du voyage vers le concret à conquérir alors que l’utopie est la projection de la chose abstraite inexistante au moment où le penseur-acteur d’une utopie pense à la rendre possible et réelle en la fondant.

L’utopie est le paradigme de la création projetée et à venir.

Nous sommes loin de la disutopie (utopie chimérique et non assumée vers sa réalisation) d’une société anétatiqe (sans classes ni État). Toutefois, loin de l’État hyperactif exprimant une sorte d’ubiquité interventionniste dans la vie citoyenne, trop limitatif des libertés individuelles, l’État populaire que nous souhaitons, devra respecter l’espace de l’individu et promouvoir toujours un peu plus de justice sociale. La justice sociale et la libération du peuple de tous intérêts privés d’oligarchies crapuleuses et exploiteuses pour l’égo de quelques vils prétentieux, peut, par la conscientisation des peuples, être centuplée et marcher à l’amélioration du vivre-ensemble collectif loin des clivages criants et répugnants qui sévissent dans le système néoféodal de l’ère financiariste de l’économisme en cours.

Mais tout cela doit attendre que les peuples soient humanisés par une éducation humano-citoyenne non formelle. Car l’écrasant nombre appuie par absence de repères, les facéties démocratiques électoralistes et juridiques de la ploutocratie. La société actuelle, dans des proportions inquiétantes par leur étendue, n’est plus qu’une masse d’organismes anthropomorphes ainsi rendus, qui prolifèrent dans la civilisation et se contentent d’être de simples machines fonctionnelles pour la société du mensonge. Voici l’heure des lumpen salariés portant la livrée de luxe de leurs programmeurs tout en se croyant libres et grands, fiers et arrogants d’être choses ! Malédiction d’une génération à qui l’on a appris par abrutissement idéologique, scolaire et médiatique, à échanger son humanité pour quelques paillettes et apparats matériels selon le minable snobisme petit-bourgeois. En vérité, en aucun cas, des petits-bourgeois copieusement réifiés, nécessairement choses du système ploutocratique, à moins d’être désaliénés, conscientisés pour redevenir des hommes, même s’ils parlent de morale et rappellent l’humanité, ne peuvent jamais créer ni même désirer un monde plus digne et plus humain.

Et sans doute, le pire malheur de ce temps, la plus ignoble pierre d’achoppement de la dignité, est que l’homme « civilisé » - par excès d’adaptation et d’accommodement, a tout permis, autorisant à quelques pervers dominateurs dites élites, quelques banquiers et commerçants de créer pour lui des codes de lois et des préceptes moraux considérés suprahumains et naturels voire cosmiques afin de justifier les plus sales, les plus abominables injustices oligarchiques. L’homme de la civilisation, si réifié, si chose, préfère détester par racisme et discrimination son voisin semblable par le sort, tout en substituant l’arrogance à la vertu, la compétition minable dans l’acquisition des biens et gadgets de consommation à la mise en commun d’une stratégie de lutte aux injustices, l’identité ostraciste à l’exigence de justice sociale, l’ivresse des illusions systémiques, véritable délire psychédélique collectif d’une liberté factice à l’effort de questionnement pour comprendre et être maître de son destin citoyen...

Et, comme clausule provisoire à cette réflexion, je dis que la maturation humano-sociale de la révolution exigerait que les individus opèrent une égo-révolution, où le moi est dépassé dans ses instincts de domination qui le poussent à posséder le matériel pour se distancier d’autrui selon la règle de l’être par l’avoir sévissant malheureusement depuis toujours dans la société dite civilisée et de classes.

Une semence d’humanité par la volonté de se défaire des instincts plats de distinction par l’avoir, sera le seul tremplin de la révolution sociale ou celle-ci ne sera jamais en preuve des inaptitudes et petitesses de ce qu’on ose appeler l’Humanité. Tant que la bêtise humaine fascinée par le grand avoir matériel de quelques sagouins prédateurs-déprédateurs de toutes les ressources du monde, continuera par réflexe primitif d’idolâtres des majorités, de se prosterner devant quelques-uns pour tout acquiescer, l’utopie de la libération de la dignité des hommes et de la société par la révolution, restera prisonnière des manques, des indignités et arriérations, bref, de l’immaturité infrahumaine de la masse des aliénés esclaves de leur aliénation où ils s’identifient à un système qui les écrase et tentent de s’y intégrer voire s’y identifier comme s’il était le leur et pouvait les rendre à leur humanité lors même où ils y sont assimilés.

En dehors de la conversion des structures d’exploitation oligarchique en structure de libération au profit du peuple, il n’y a pas de recette scientifique ni de nécessité naturelle à la révolution. Son avènement reste tributaire de la conscience des hommes, leurs valeurs, leurs paradigmes et leur courage à la faire entrer par la force idéelle et active renversant les murs de l’histoire, pour s’imposer dans le monde en devenant monde sur la ruine des infamies économiques et sociopolitiques actuelles. L’important est de se rappeler qu’une chose aussi éminemment humaine qu’une révolution, implique autant les dimensions quantifiables de l’économie et du social que les facultés et réactions humaines non évaluables par la science : les émotions, l’imaginaire, le caractère, la raison et la passion… La révolution ne saurait connaître de dogmatique en dehors des principes de gestion publique par le nouvel État pour tout le peuple plutôt que pour les ploutocrates ; elle n’est point non plus une fatalité heureuse que prédéterminerait le sort malheureux des peuples souffrant les injustices de l’ordre capitaliste indécent, et qui iraient inexorablement la déclencher.

Elle peut ne jamais être de même que, tout en étant, elle peut s’effacer demain au profit du pire. L’homme, les humains des sociétés sont les seuls décideurs de son déclenchement, son établissement et sa durée. Elle est la chose humaine par excellence, projection des hommes comme projet d’altérité du vivre social par la transformation systémique, comme réalité sociopolitique poursuivie et établie ou comme impossible voire néant par la préférence du statu quo. Et en passant, je dis que tant que l’argent demeurera une essence, une divinité inavouée, plutôt qu’un simple moyen d’échange sans aucune autre aura prêtée à lui par la finance et ses démons, nul rêve, nulle utopie ne pourra rien pour la désaliénation de la quasi totalité des hommes, nulle société ne voudra être humaine, nulle civilisation ne sera apte à reconnaître le primat de l’homme.

Tel les hommes et leur société perçoivent leur être, leur essence, tel ils s’assument et tels ils sont. En attendant, dans la « démocratie » liberticide et de malaises qu’entretient le capitalisme, la société continuera d’être insidieusement une horrible tyrannie du nombre que subissent les hommes dignes dont le seul crime impardonnable, c’est d’aimer la véritable liberté sociale contre le financiarisme criminel et la tyrannie des ploutocrates. Liberté pourtant, tellement à la portée de nous par la désobéissance civile et le refus de coopérer avec l’État du mal et l’establishment des abominations.

28 février 2010 par CAMILLE LOTY MALEBRANCHE / Oulala


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