Contre la peur du dentiste : l'huile essentielle de lavande

Largement employée en dentisterie holistique, en remplacement des désinfectants chimiques, pour des soins plus naturels, les huiles essentielles ont fait la preuve de leur efficacité. Également employées pour l'hygiène quotidienne de la bouche et des dents, les huiles essentielles pourraient aider à résoudre un autre problème : la peur du dentiste.

Peur du dentiste et huile essentielle de lavande

Contre la peur du dentiste, l'huile essentielle de lavande peut en effet se révéler utile. C'est ce que montre une étude menée sur 340 patients en attente de soins dentaires. Une partie des patients ont été exposés à des émanations d'huile essentielle de lavande, tandis qu'ils étaient en salle d'attente, le groupe témoin n'en recevant pas.

Près de 75 % des patients en attente de soins ayant inhalé la lavande ont montré une angoisse réduite par rapport au groupe témoin. L'huile essentielle de lavande peut donc être employée avec succès pour prévenir la peur d'anticipation liée aux soins dentaires.

Huile essentielle de lavande chez le dentiste

Les dentistes avisés auront donc intérêt à utiliser un diffuseur d'huiles essentielles pour parfumer leur salle d'attente à la lavande (à la place des parfums synthétiques souvent utilisés). Ils y gagneront des patients plus détendus et plus réceptifs aux soins dentaires. En outre, les huiles essentielles ont la propriété d'assainir l'air.
Quant aux patients anxieux, ils peuvent de munir d'un flacon d'huile essentielle de lavande ou d'un mouchoir imbibé de quelques gouttes, à respirer en attendant de passer sur le fauteuil.
Bon à savoir : l'huile essentielle de lavande, en saturant les récepteurs olfactifs, agit également comme un coupe faim naturel.
Si votre peur du dentiste s'apparente à une phobie, la méthode EMDR donne de bons résultats.
Référence bibliographique
Kritsidima M, Newton T, Asimakopoulou K.. The effects of lavender scent on dental patient anxiety levels: a cluster randomized-controlled trial. Community Dent Oral Epidemiol Janvier 2010 ; 38