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Quand E. Badinter fustige les nouveaux-nés allaités aliénants

Publié le 02 mars 2010 par Lalouve
Quand E. Badinter fustige les nouveaux-nés allaités aliénants
Précisons tout de suite qu'il m'arrive d'être d'accord avec une partie (mais une toute petite partie seulement) de la thèse développée par E. Badinter dans son dernier ouvrage et qu'elle disperse actuellement dans les médias - par exemple, lorsqu'elle critique l'utopisme bien-pensant ( affligeant de mon point de vue) de C. Dufflot, ou la vision que j'appellerais "bobo" de la maternité "naturelle" de N. Kosciuszko-Morizet - précisons aussi humblement que pour l'instant, je n'ai pas encore lu son livre - j'en suis aux extraits et interviews de toutes sortes; dernière en date, celle du Monde il y a quinze jours.
Donc, si je comprends bien, ce sont des choses comme l'allaitement qui menaceraient la liberté des femmes, selon E. Badinter.
Bébés, salauds, le peuple aura votre peau!
Madame Badinter, ce n'est pas la première fois que, par refus (sociologiquement explicable mais néanmoins injustifiable) de vous en prendre à certaines racines profondes du mal dans notre système, alors même que vous avez aussi quelques intuitions justes, vous écrivez de réelles contre-vérités, voire, des bêtises.
Sur un point, je partage votre avis: il faut cesser d'avoir une "idée unique de la gent féminine" (votre interview in Le Monde, donc).
Mais quand on aborde ce genre de sujets, on ne peut pas conclure sur la question "Qu'est ce qu'être une femme aujourd'hui et comment peut-on l'être?" sans rentrer (souvent) dans la fumisterie.
La seule chose sur laquelle on peut valablement conclure, c'est sur la nécessité des moyens à mettre en œuvre pour garantir une liberté de choix réelle.
Au-delà de quelques caractéristiques sexuelles, insuffisantes à faire, à elles seules, "la Femme", et dont j'ignore même si elles seront toujours nécessaires dans cinquante ans, dans un siècle, je pense que la définition de ce que peut être une femme est individuelle et pragmatique, personnelle, et que la liberté des femmes, leurs libertés, sont également des définitions individuelles (on le voit avec le voile), sinon des choix individuels (ce qui ne signifie nullement qu'il n'y a pas de sujet politique, au contraire!).
Alors, "La femme" existe-t-elle? Disons que, plus je vieillis, moins je le crois.
Je vais émettre un autre avis sur la question, par exemple sur l'allaitement.
Est-ce l'allaitement qui menace la liberté des femmes?
Non, ce qui menace, avant tout, et toujours, la liberté, les possibilités de libération des femmes, c'est leur exploitation et l'existence d'un système de domination qui assoit et pérennise cette exploitation.
Sous toutes ses formes.
Je pense que là dessus nous serons d'accord.
L'exploitation domestique et ménagère certes (à ce titre, il y a un vrai problème d'éducation des hommes, il me semble, et pas nécessairement une guerre des sexes, mais aussi, pour des tas de raisons, une soumission quasi-volontaire des femmes à un système de comportement évidemment patriarcal).
Mais surtout, l'exploitation capitaliste qui fait trinquer les femmes deux fois plus pour des raisons assez simples et, je suis navrée de le rappeler, sexuées, qui, hélas pour nous, ne rencontrent aucune réponse institutionnelle à ce jour (nous pourrons reparler du rôle assez lamentable des syndicats dans les combats "de femmes" en entreprise qui "oublient" de prendre en compte certaines données en effet très "animales", parole de syndicaliste - voir un excellent article paru il y a quelques mois dans le dossier du Monde diplo "Manière de voir" sur les luttes des ouvrières et les difficultés sexistes rencontrées à la maison, à l'usine, et dans les syndicats).
Pardon Madame, si c'est mon "corps de femelle", (mon cerveau reptilien, peut être?), qui a frémi en vous lisant, ou si je suis devenue plus communiste encore que "femme" (est-ce possible?), mais j 'ai beaucoup de mal à mettre une dizaines de tétées par jour pendant 3 ou 4 ou 5 mois exactement sur le même plan que 25 heures ou 35 heures ou 70 heures par semaine, plus ou moins bien payées, fractionnées, plus un ou plusieurs patrons, ou une boutique à faire tourner, des échéances à honorer etc.
Les bénéfices de l'allaitement maternel pour la santé de l'enfant ne sont plus à démontrer, il me semble, en termes d'immunologie, de croissance, de digestibilité, de rapport mère/enfant (oui, je sais, c'est horrible pour certaines de se sentir ramenées à l'état d'animal mammifère, on n'est d'ailleurs pas du tout obligées d'aimer, en effet, mais "nous en sommes" AUSSI, et je ne vois pas bien où est "le mal"...)
Accessoirement, pourquoi engraisser cette partie de l'industrie agro-alimentaire en achat de biberons au Bisphénol, laits artificiels "maternisés", tétines et autres chauffe-biberons, alors que, pour une fois, "la nature a bien fait les choses" et que, la plupart du temps, on tout "dispo", sans préparation, à bonne température, et "sous la main", si je puis dire?!
Maintenant, certes, je suis d'accord, le lait maternisé devrait être gratuit, au moins pour les femmes ayant de faibles revenus, quand on ne souhait pas allaiter car OUI, c'est un droit de refuser l'allaitement ou plus exactement, ça ne doit pas être une obligation d'allaiter son enfant.
Cependant, allaiter son enfant n'est pas une prison ni une contrainte, pour peu qu'on en ait l'envie, si on en a le temps et les moyens.
Les moyens ne sont pas seulement matériels, ils sont aussi éducationnels, affectifs, culturels...
Ce qui rend ou peut rendre l'allaitement cauchemardesque, c'est d'abord l'absence totale de politique publique d'éducation des PARENTS (je dis bien des "parents", mère ET père), à l'allaitement maternel.
La seule association (dont je ne fais pas et n'ai jamais fait partie) qui remplisse un rôle éducatif à cet égard est la Leche League, que vous citez d'ailleurs (car il n'y en a pas d'autres comparables à ma connaissance), association honnie des féministes et laïques pour des raisons que je comprends, voire partage, mais que je trouve quand même intéressante d'un point de vue pragmatique (association qui, personnellement, m'a aidée), car elle propose, au lieu de condamner ou de théoriser, des solutions pour pouvoir faire un choix réel.
Ce n'est pas de la publicité ni de l'incitation, évidemment. Mais je ne vois pas tout ce que vous décrivez vous au sujet de cette association, et je serais curieuse de savoir pourquoi vous êtes choquée par la promotion que l'allaitement peut, en effet, oui, être un plaisir?
Pour moi (et pour mon enfant aussi, j'espère) il l'a été, profondément, même si à la fin du 3ème mois, avec la reprise du travail, j'étais plus fatiguée. Je n'en ai aucune gêne ni honte, et je comprends AUSSI celles qui ont été révulsées à cette idée (ou à l'idée du plaisir qu'il peut apporter?....) - je comprends... (mais je n'en resterai pas là!)
C'est un autre vaste débat, urgent aussi, celui de la relation de la femme (et de l'homme) au PLAISIR dans notre société.
Problème éducatif donc.
Quelle primipare ne s'est pas retrouvée complètement démunie, limite au bord de la crise de nerfs, plongée dans une intense solitude, face à ce petit bout de nous hurlant sa faim et son besoin de réconfort, incapable d'assumer un allaitement pourtant désiré et soi-disant choisi librement à l'origine, et donc, rapidement condamnée à baisser les bras ou à vivre un enfer, faute de CONSEILS et d'assistance?
Dans les maternités publiques, où le personnel est dramatiquement restreint, (mais aussi dans les maternités privées, pour d'autres raisons), on vous demande, à peine sortie de la salle d'accouchement, à moitié KO, "allaitement ou pas?". On se garde bien de vous dire que, pour des tas de raisons, si vous n'avez pas "ce qu'il faut" chez vous (mère, sœur aînée, amie proche...), vous serez seule face à un choix important qui peut être déterminant pour la mère, l'enfant et le couple.
C'est la loi du "Démerden Sie sich", loi qui est appelée, hélas, à palier de plus en plus l'absence de services publics de qualité dans de nombreux domaines (ce qui est, je pense, une régression du point de vue de la "civilisation").
Non, l'allaitement n'est plus (s'il l'a jamais été), pour les femmes de ma génération, pour les plus jeunes, une chose qui coule "de source", que nous saurions faire "instinctivement". Certaines ont cette chance, d'autres pas.
Les familles éclatées et les générations dispersées font que la mère et la grand mère ne sont plus là pour transmettre leurs éventuelles connaissances. Quand à nos mères plus ou moins féministes directement issues de mai 68, il ne fallait pas compter sur elles en général pour nous apporter le moindre secours en la matière. (Les pères, je n'en parle même pas!)
Oui, il y a des tas de petites choses à savoir pour avoir la chance (je dis bien la chance) de pouvoir allaiter de façon sereine et heureuse au moins les trois premiers mois de la vie de l'enfant que l'on a pris la responsabilité de mettre au monde. (Et là, je rebondis rapidement sur un autre sujet abordé par E. Badinter: je ne dis pas que l'enfant est roi. Mais je pense que notre construction d'adulte démarre quand on prend conscience que l'on a mis au monde, pour notre PLAISIR, là encore - quel que soit la manière dont on prend ce mot - un être humain qui ne nous a rien demandé et dont on est désormais responsable, du mieux qu'on peut, selon nos contingences et notre "passif". Pas "d'enfant-roi", ok, mais pas non plus de "parent-ado" alors?)
Exemples de ces "trucs" qu'on ne sait pas et qu'on ne vous dira pas à la maternité: la position à adopter pour ne pas se ruiner le dos en 5 jours - ce n'est pas la même pour toutes, mais qui le sait, puisque notre première vision de l'allaitement, c'est celle de "la vierge à l'enfant" (dont n'importe quel kiné vous dira que c'est un grand n'importe quoi!!)? Les accessoires, produits, que l'on peut utiliser pour calmer ou éviter certains inconforts, ou certaines douleurs. Le régime alimentaire à suivre. La quantité d'eau à boire. Le temps des tétées. Les moyens de tirer son lait, de le conserver, de le réchauffer...
Et, last but not least, le rôle du conjoint, du père ou de ce qui en tient symboliquement lieu (donc, compagne comprise).
Oui, celui-ci doit avoir un rôle dans l'allaitement, et pas un rôle subalterne d'ailleurs! Car contrairement à l'idée, pour le coup archaïque, antiprogressiste, trop répandue dans ces débats (idée que E. Badinter véhicule largement), l'allaitement ce n'est plus, ce ne doit plus être une "affaire de la femme à l'enfant" dont le père/mari/conjoint/compagne est exclu.
Encore une fois on est confrontés là à une chose très critiquable dans le "féminisme": la vision de la femme comme être seul au monde, détachée de son pendant masculin (ou de son alter ego féminin). Absente du "couple", du "duo", appelez cela comme vous voulez. Seule. Et donc, quelque part, toute-puissante (mais donc aussi dramatiquement faillible et faible).
Et surtout, au delà de ces réels problèmes de politiques publiques, que je ne fais qu'effleurer, le problème de fond pour un choix vraiment libre, c'est l'incompatibilité de l'allaitement avec la vie dite "moderne" quand on est une femme qui travaille, salariée (je ne vous dis pas l'horreur quand on est une femme salariée smicarde ayant déjà un ou deux enfants- là, le "choix" est impossible...) ou libérale.
Certes, pour les salariées (car pour les autres, il n'y a carrément rien....) la loi autorise des "pauses d'allaitement" - une heure de mémoire.
Quelle bonne blague!
Imaginons que je travaille à 25 minutes de mon domicile. Le temps d'aller retrouver mon bébé chez la nourrice ou à la crèche, et de repartir au boulot, allez, il me reste 10 minutes d'allaitement, le tout, sous pression, dans une course folle, en plein stress donc, avec une chance sur deux de ne pas avoir assez de lait, sans parler de la fatigue.
Comment prétendre qu'une femme qui travaille loin de chez elle, qui a des horaires fractionnés, qui gagne un salaire de merde pour un boulot harassant, ou qui doit faire tourner une boutique, un cabinet, que sais -je, et se tape en rentrant chez elle sa fameuse deuxième journée de travail, peut choisir LIBREMENT d'allaiter ou pas?
Que ce ne serait qu'une question de tabous? de mots?
Combien de femmes allaitent aujourd'hui? Quelle est leur catégorie sociale? Quels sont les revenus du couple? Quelle est leur convention collective? Où vivent-elles?...
Voilà, pour moi, c'est tout cela qui compte, plus que la théorisation plus ou moins fumeuse sur ce qu'est "être une femme" - comme si jamais cela pouvait être définissable! J'ai connu des hommes qui étaient bien plus proches de ma vision de la féminité que certaines femmes...
Ce qui compte, ou devrait compter dans le combat dit féministe (revendication dans laquelle décidément, je n'arrive pa à me reconnaître), au-delà du combat certes très important contre les "tabous", c'est le combat pour l'émancipation générale et notamment contre le capitalisme, oui (et si ça vous fait rire, tant pis).
Cette émancipation de la femme par elle-même, mais avec l'aide des hommes de bonne volonté, passe d'abord par la garantie de la liberté, la liberté de CHOISIR, donc, à condition d'avoir les moyens, tous les moyens, de faire un véritable choix, en concertation, si possible, avec le père.
Plus que stigmatiser sans le dire celles qui font aujourd'hui le choix de l'allaitement, comme des vecteurs d'une idéologie réactionnaire et régressive, il faudrait se battre, sur de nombreux terrains (et donc sans oublier, surtout, celui que Mme Badinter oublie très fréquemment, et qui est celui de l'exploitation capitaliste de la femme dans toutes les entreprises, salariées ou faussement libérales) pour rendre le choix réel possible.
Mais la perle du discours paru dans "Le Monde", je crois que c'est celle-ci:
"Je pense que les femmes qui décident de ne pas avoir d'enfant réfléchissent plus à la question que celles qui font des enfants sans se demander pourquoi. On devrait leur en être reconnaissant. Je ne dis pas que ces choix sont purement rationnels. C'est très complexe. Mais je combats toutes les explications qui sont directement ou indirectement issues d'une problématique naturaliste."
Madame Badinter croit au primat absolu de la raison sur le physiologique, le biologique, le sexué, sur "l'inné" ou "la nature", en tout cas, même si elle reconnait que ces choix ne sont pas "purement rationnels". La nature "femelle" de la femme (et "mâle" de l'homme) semble la débecqueter complètement. Elle semble absolument persuadée que la femme qui n'a pas d'enfant l'a "décidé", que c'est une construction intellectuelle, un "choix", impliquant donc liberté.
Je suis d'accord avec elle dans une certaine mesure, mais encore une fois, je trouve qu'elle va pas "au bout": nous ne sommes pas que des mammifères, nous ne sommes pas que des femelles, soit. Mais... Nous le sommes AUSSI. Et cela même la psychanalyse échoue encore à le "déconstruire" (si tant est qu'elle a ce but). On ne peut en faire abstraction.
Combien j'en ai vu, pour ne parler que de ce que je connais, de ces avocates de 40/45 ans qui, pour devenir "les égales des hommes" (donc, pour coller aux conceptions que défendaient une grande partie des "féministes" des années 70/80) avaient fait, il y a 15 ou 20 ans, ce qu'elles pensaient être des choix de ne pas avoir d'enfant, qui pensaient avoir fait ces choix relativement sereinement, et qui un jour se sont réveillées en constatant que ces choix, peut être, n'étaient que le témoignage de leur acceptation, de leur intégration complète et parfaite, des règles de compétitivité du système capitaliste?
Combien j'en ai vu s'écrouler alors en larmes, seules dans leur bureau, en pleine "nervous breakdown", hoquetant dans leur soulographie quasi-quotidienne, leur regret monstrueux de ne pas avoir eu "au moins UN enfant"?
Combien j'en ai vu de ces ventres soi disant domptés, se rebeller violemment contre la tête qui leur avait ainsi imposé une loi d'airain? Combien d'enfants non-créés j'ai entendu appeler leurs mères possibles dans des ténèbres de fantasmes (c'est une image, évidemment)...
Ah bien sûr, pour certaines , ce type de choix est assumé et vécu, sans trop de problèmes, et elles en sont ravies, jusqu'à la fin de leurs jours. Et c'est tant mieux.
Pour combien de regrets? Combien de larmes? Combien de couples déchirés, Monsieur se réveillant à 45 ans avec une envie, un désir d'enfants "pour ses vieux jours" que Madame, biologiquement, ne peut plus assouvir, quand bien même elle le voudrait (parce qu'il faut avouer , Madame Badinter, qui avez eu trois enfants vous-même, je crois, que c'est quand même une chose magique et merveilleuse, irremplaçable, que d'avoir un ou plusieurs enfants, même quand tout, ou presque, se passe mal, non?).
Concevoir un enfant, y compris par la voie de l'adoption ou de la PMA, c'est aussi répondre à un appel de la Vie (je ne dis pas que la réponse à cet appel est une obligation, ni qu'il n'y a pas de choix, je précise...Je ne voudrais pas qu'on m'oblige à fréquenter les maboules "prolife").
Cette Vie "qui veut vivre", même dans les pires horreurs des guerres, des camps, des prisons, cette Vie qui veut vivre même quand, perclus de maladie, nous, nous voudrions mourir...
Ce n'est pas une posture idéologique ni religieuse de ma part (certainement pas), c'est une réalité.
C'est aussi répondre à l'appel de l'Amour, quelle que soit la forme que prenne la relation amoureuse.
Et également, c'est parvenir à se projeter dans l'Avenir de façon optimiste et sereine, même une fraction de minutes. C'est se témoigner à soi-même enfin, assez de confiance en soi pour porter un Autre, quoi qu'il arrive, désormais pour toute une vie.
On doit en effet toujours, dans tous domaines, avoir le choix. Un vrai choix.
Pour cela, pour la liberté, au fond, je me bats et me battrai toujours.
Et justement, pour moi, c'est le travail des femmes elles-mêmes, en particulier de celles (et de ceux!) qui se revendiquent du communisme, de faire en sorte que l'éventail des possibles, de ces choix dits "féminins" (parfois à tort, je pense) type allaitement, plusieurs enfants, continuation de l'activité professionnelle, IVG etc, ne soit pas trusté par des lobbies "prolife" ou autres sectes ou groupements ou personnes qui confondent information et culpabilisation, information et manipulation...
Mais pour conclure, comme pour l'écologie, je ne vois toujours pas comment on peut se prétendre "féministe", si on n'est pas d'abord anticapitaliste, et que l'on persiste à penser, aujourd'hui, alors que les femmes sont, avec les immigrés, les plus exploitées par le capitalisme, que notre première source d'oppression serait avant tout domestique et logée dans la culotte des "mecs"!?
Ça c'est un vrai et réel mensonge.
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L'article de Badinter ici

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