Quand je fais mon épicerie, je peux avoir la paix? Je ne veux personne qui zyeute dedans. Et encore moins de "sur-taxes" sur ce que j'achète.
Vous devez avoir vu comme moi des pub qui dit que le gouvernement a plein d'options pour renflouer son portefeuille dont la super idée de taxer les cochonneries à l'épicerie. C'est moi ou la folie du "bien manger" - et ça a un nom en plus... "orthorexie" - est en train de virer à la folie profonde? Est-ce moi ou on s'enligne pour chercher de l'argent dans les poches de ceux qui en ont le moins, bien souvent? Une taxe de plus pour les pauvres comme en parlait Stéphanie Bérubé dans La Presse?
Parfois, on saisit le problème par le mauvais bout. Taxer ne fera jamais changer des habitudes. Essayez de contrer la malbouffe en nous la faisant payer plus cher n'est pas la meilleure solution. Un chercheur américain notait, avec beaucoup de justesse : «C'est vrai que si on augmente le prix des sodas, les gens en boiront moins, mais ils ne mangeront pas plus de fraises!» Et ils iront moins au théâtre, achèteront moins de livres, etc. Ça a des répercussions partout!