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La chronique de l'apprenti chroniqueur (2).

Publié le 03 mars 2010 par Vivreenislande @vivreenislande
"La chronique de l'avocat du diable"
Voici donc les extraits du "bidule", autrement dit de l'article évoqué hier etportant sur la Burqa.
La Burqa ? C'est sympa !
Au nom de la dignité de la femme, en vertu des lois laïques de notre société, contre les tentatives de domination de l’homme sur la femme, la Burqa ne devrait pas avoir droit de s’afficher.
« À poil les gonzesses ! » serais-je tenté de chuchoter, avec un esprit de contradiction exacerbé et un soupçon de mauvaise foi révélatrice d’un penchant assumé pour l’autre sexe.
Les filles ne méritent pas d’être sous le joug des gars. C’est une évidence.
Supposons malgré tout que les motivations des anti-Burqa ne soient pas aussi désintéressées qu’on veut bien nous le faire croire. Prenons ensuite à revers les manifestations d’indignation dans un pur et insidieux esprit de rhétorique. Imaginons enfin que l’objet du scandale puisse avoir une utilité jusqu’ici ignorée. Nous aurons alors une nouvelle et odieuse illustration de la mauvaise foi masculine.
(...)

Et bien soit. Faisons disparaître ce sordide appareil. Admettons.
Mais alors supprimons TOUTES les Burqas.
Que ne s’émeut-on par exemple des tristes accoutrements qu’arborent nos carmélites enturbannées, pour des raisons qui tiennent sans doute autant à leur souhait d’offrir leur existence à Dieu, qu’à une inclination assumée pour certaines pages du catalogue La Redoute ?

La chronique de l'apprenti chroniqueur (2).Pire : telle la regrettée Thérèse de Lisieux, les pauvres femmes sont cloîtrées dans de sordides couvents et livrées au jeûne et à la prière leur vie durant. Entend-on les cris d’orfraie des défenseurs de la dignité de la femme quand il s’agit d’évoquer ces petits clones si pieux ?
Et la rhétorique de l’égalité de la quéquette et du nichon ne voudrait-elle pas qu’on se préoccupât avec un égal intérêt de nos curés « enrobés » ?
Que dire enfin de ces cosmonautes courageux évoluant dans les nuées d’apidés ? Les apiculteurs, c’est bien cela. Qui s’y intéresse ?
(...)
Bref. Posons-nous la question : et si la Burqa n’avait pas les vocations religieuses et les conséquences liberticides qu’on lui prête ?
Tentons, phallocrates de tous les pays, de nous extraire de ce débat stérile – « enlève-moi cette horreur ! », « fous-moi la paix, j’veux la garder ! » - et imaginons quels pourraient être les avantages de ce modeste drap opaque.
L’anti paparazzo.

La Burqa devient LA solution pour les stars en mal de discrétion. Nul doute qu’Angelina Jolie, mais aussi Brad Pitt puissent rester incognito en toute occasion. Ainsi affublées, les « Burq-women » auraient en outre la garantie de ne pas se faire emmerder dans la rue par de mâles crétins gominés de leur suffisance et dont les borborygmes baveux révèlent un sexe en perpétuelle érection.
La femme en Burqa devient l’héroïne des enfants.
Il fallait y penser. Le père étant, au mieux à l’usine, au pire avec ses potes
La chronique de l'apprenti chroniqueur (2).devant un match de foot, les mères esseulées ont imaginé faire revivre ce personnage emblématique qui égayait leur passé adolescent : Zorro. Le grand Zorro amuse à nouveau les enfants le mercredi après midi, et même tous les jours de la semaine grâce à ces femmes courageuses.
Certes, le héros svelte et musclé a rapetissé et prit parfois un peu d’embonpoint... mais les Zorrettes ont  dignement conservé la moustache. Un détail qui témoigne d'un souci louable de vérité historique
, mais démontre également une grande abnégation.
(...)
Un peu trash peut-être ?
Mais tout à fait dans l'esprit de...
"La chronique de l'avocat du diable".
Sources photos :
Thérèse : Wikipedia

Zorro : www.imdb.com

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