Si on était capable de calculer les taux de décès des différents hôpitaux de la province, par département, pour ensuite les comparer à la moyenne nationale, cela mènerait peut-être à des constats comme celui qui sème l’inquiétude dans un hôpital d’Oxford [USA] «where children’s heart surgery was suspended after four recent deaths.»
Peut-être aussi pourrions-nous faire un choix éclairé, choix de l’hôpital et du chirurgien…
Résumé de la nouvelle publiée aujourd’hui sur le site de la BBC News.
Inquiry into child heart surgery deaths in Oxford
La BBC nous apprend en substance, que les chirurgies cardiaques pédiatriques pendantes ont été suspendues et les patients référés dans d’autres institutions, après que quatre décès soient survenus tout récemment au John Radcliffe Hôpital.
C’est le même chirurgien qui aurait pratiqué les chirurgies, quoique son nom n’ait pas été rendu public, on signale qu’il est entré en fonctions avant Noël. On investiguera mais on se dépêche d’insister sur le fait qu’il pourrait s’agir d’une simple coïncidence:
« It could absolutely be coincidence, it could be absolutely nothing and just that these were very sick children.
« We don’t know that anything has gone wrong. We want to make sure that we make our surgery as safe as possible. »
En 2007 l’hôpital a été critiqué pour son taux de décès de patients cardiaques adultes.
En 2005 la Commission des soins de santé a commencé une enquête après qu’il soit apparu que le nombre de patients décédés entre avril 2002 et mars 2005, après leur première pontage coronarien, représentait le double de la moyenne nationale.
[fin du résumé de l’article]
J’ignore si nous sommes en mesure chez nous au Québec, de connaître les taux de décès par établissement, les moyennes nationales… [Et c’est bon aussi pour les infections nosocomiales, les erreurs médicales...] La transparence n’est pas le point fort de notre bon gouvermaman.