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Nabe, c'était mieux avant

Publié le 04 mars 2010 par Tatamis
Et ce n'est pas moi qui le dis ;)
"Nabe a mauvaise réputation. On le dit méchant, galeux, louche politiquement. C’est très exagéré. Nabe a surtout écrit quelques grands livres. L’âme de Billie Holiday est de ceux-là. Il ressort en poche, à la Table ronde.
Marc-Edouard Nabe a longtemps cherché le moyen de faire croire à ses contemporains qu’il leur était insupportable. Alors que sur les plateaux télé où depuis 20 ans il raconte qu’il est « boycotté », tout le monde l’aime bien. Il vend peu. Mais on l’aime bien. Il gratifie l’auditeur. Mais tellement moins que le lecteur quand il écrit sur Billie Holiday, ou quand il peint Billie Holiday (le portrait en couverture de l'édition poche et ci-dessus est de lui). Nabe pense avoir fait de la subversion politique un art. Alors qu'il n'est subversif politiquement que lorsqu'il parle d'art. Peinture, littérature, cinéma, théâtre, poésie, Nabe est la plus grande et la meilleure des groupies. Grâce à son entertainer à succès de papa (Marcel Zanini), il a eu accès très tôt à « la seule révolution esthétique du XX° siècle », le Jazz. Il en a fait une mythologie sublime, parente proche de celle des boxeurs. Nabe n’aime pas le jazz parce que les Noirs ont sué pour le faire. Mais parce qu’« il n’est pas un chagrin qu’une minute de jazz ne lui eût ôté ». " Lire la suite

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