Le thème astral d'Elisabeth Badinter

Je prends le titre du dernier livre de Mme Badinter, dont tous les médias parlent en ce moment :
Le conflit : la femme, la mère. D’Elisabeth Badinter. Soit en langage astrologique :
Le Quinconce (le conflit) Vénus (la femme), Lune (la mère).

La Lune natale d’Elisabeth Badinter est au Quinconce de sa Vénus natale et « le conflit : la femme, la mère » est le titre de son livre. Si j’étais psychologue je dirais que c’est Freudien. Mais je suis astrologue, alors je me contente de m’émerveiller face à une telle justesse de la symbolique astrologique !

Elisabeth Badinter – c’est aujourd’hui son anniversaire – est née le 5 mars 1944 à midi. C’est vraisemblablement une heure de naissance arrondie. Poissons ascendant Cancer me dit mon logiciel. J’en doute ! Il me semble plus juste de positionner son ascendant dans le signe des Gémeaux. En effet, à l’époque l’usage était d’arrondir l’heure de naissance dans les mairies. Il est donc plus que probable qu’Elisabeth Badinter soit née entre 11h50 et 11h55. Et que son ascendant soit Gémeaux et non Cancer. D’ailleurs, n’est-elle pas femme de lettres, philosophe et membre du conseil de surveillance du groupe Publicis ? Je rappelle à mes lecteurs avertis que le signe des Gémeaux est en rapport avec la planète Mercure. Mercure, la pensée, l’esprit, l’intelligence, les lettres, la publicité, les médias, la communication, les écrits, la dialectique… Je continue ?

Une autre raison pour laquelle Elisabeth Badinter est sûrement ascendant Gémeaux. Elle est persuadée qu’il y a en chaque femme et chaque homme une bi sexualité latente, elle développe depuis longtemps sa théorie de la « ressemblance » des sexes et pense que l’humanisme rationaliste, l’accent mis sur la ressemblance entre les hommes et les femmes, sont historiquement porteurs du progrès de la condition féminine, alors que toutes les pensées de la différence sont potentiellement porteuses de discrimination et d’inégalité. Le Gémeaux est un signe double androgyne, cad qui tient des deux sexes… Ce n’est pas là le discours d’une femme Cancer !

Cependant, Elisabeth Badinter possède une Lune natale en Cancer. Eh oui, n’ôtons pas ce signe à la mère de 3 enfants ! Une Lune est en domicile dans le signe du Cancer. Elle est faite de liant, de douceur, de protection. Dans une récente interview, j’ai vu EB répondre à un journaliste qui l’interrogeait sur ses enfants : ma vie privée n’est pas intéressante ! La Lune en Cancer est une louve ! Mais aussi une femme résistante, entêtée, romantique et contemplative ! C’est avec sa Lune en Cancer qu’EB observe la société, ses fluctuations, ses rythmes…

Une Lune natale qui est au semi sextile de Cérès (Vous ai-je déjà parlé de Cérès ? C’est un astéroïde… Je ne les étudie que lorsqu’ils m’interpellent… Ici, c’est le cas : Cérès est la déesse de la moisson et symbolise la vitalité et la fertilité. On associe son symbolisme à celui de la mère, comme pour la Lune mais il est ici plus question de fertilité que d’émotions et de sentiments maternels. Cérès est exaltée en Gémeaux, or dans le Thème d’Elisabeth Badinter, Cérès est en Gémeaux.) Donc Elisabeth Badinter est une femme maternelle, « fertile » et « créatrice ». On peut également noter que sa Lune Natale est au semi sextile de son FC (Fond du ciel, point du thème symbolisant le foyer, la famille, le cocoon). Pas de doutes : Nous voici devant le thème d’une véritable maman ! Je pourrais même aller jusqu’à dire : d’une mama !

Mais il n’a pas du être simple pour Elisabeth Badinter d’allier les deux pôles de sa féminité que constituent dans son thème, la Lune d’une part et Vénus, d’autre part. En effet, dans l’indépendant et anticonformiste signe du Verseau, la Vénus natale d’EB, soit la femme qu’elle est, est farouchement affranchie, libre, émancipée. Elle prône le respect de l’autre, l’égalité notamment en amour. Son idéal est élevé, éclairé, altruiste. Vénus en Verseau, est une femme audacieuse, moderne, avant-gardiste. C’est aussi une femme surprenante, enrichissante, charitable, tolérante. On peut cependant noter de la distance, une certaine froideur dans les attitudes parfois cassantes, des opinions tranchées, avec Vénus en Verseau…

A noter que le Quinconce (150° entre deux planètes) est un aspect dont les énergies mêlent celles du carré du Trigone. Ce qui veut dire qu’elles sont à la fois positives et négatives. Pour bien vivre un Quinconce, il est capital d’être conscient et de puiser dans ses ressources pour que coopèrent les deux extrémités de l’aspect. Ici Vénus et la Lune. Défi relevé pour Elisabeth Badinter !

Bref, de natures si différentes et pourtant si complémentaires, cette Lune en Cancer et cette Vénus en Verseau restituent parfaitement le conflit mère-femme exposé par EB dans son dernier livre… Un conflit qui s’agite à l’intérieur de nous toutes ? Il n’y a pas de vérité révélée. Il y en a plusieurs. A chaque femme, sa Vénus, sa Lune, sa vérité, ses vérités. Pourtant dans son livre et sur les plateaux télé, EB prône la tolérance. Allaiter ? Rester à la maison pour élever les enfants ? S’arrêter de travailler ? Choisir les couches lavables ? Mille fois oui, si c’est un choix ! En tant que femme, j’abonde dans son sens. En tant qu’astrologue, je sais qu’une femme possédant Lune en Taureau et Vénus en Cancer, fera probablement ce choix et s’y épanouira. Tandis qu’une femme marquée par des signes comme le Sagittaire et possédant Lune en Taureau, sera, fort probablement, très tiraillée… Mais je vois aujourd’hui autour de moi, dans mes consultations, des femmes, qui son mères, dont la Lune est en Verseau, Vénus en Sagittaire, très libres, dynamiques, « executive women » titillées par dame culpabilité. En mai 68 et dans les années 70, 80, ces femmes là ne se sentaient pas fautives ! Je pense à ma maman chérie, aux mamans de mes amies. C’est vrai, notre société a beaucoup évolué. Il y avait beaucoup de grands parents à la sortie des écoles dans ses années là. Aujourd’hui, il y a des mamans ou des nounous. Ça coûte cher une nounou. Il faut choisir, travailler pour la payer ? Autant rester chez soi, pensent certaines. Le monde du travail est de plus en plus oppressant, stressant, métro, boulot, bain, biberon, dodo, quelle course ! Au diable la surconsommation, vive l’écolo-consommation. « La nature a du bon, pas le biberon ! » et comme le dit si bien l’excellentissime Alix Girod de l’Ain dans l’édito du Elle de la semaine dernière : « Ce qui fait débat aujourd’hui est un objet de 5 cm de long, destiné aux femmes, en période menstruelle et qui n’est pas du tout un sex-toy mais peut-être un moyen de sauver la planète – Dixit les amis de la planète chantant les louanges de ce nouveau Graal du développement durable, parce que 4,8 millions de tampons et serviettes brûlés chaque année, rien qu’en France, c’est une calamité pour le réchauffement climatique.» La pression est en effet forte, et je trouve les propos d’EB très justes, bien dans l’air du temps. Mais ils sont aussi le reflet de sa personnalité. Pour développer ses idées, EB s’est appuyé sur des statistiques. Voilà qui est formel, quantifiable, vérifiable. Mais avec les mêmes chiffres, une philosophe au thème astral autre que celui d’EB, écrirait sans doute un autre livre. Il y a autant de femmes et de mères qu’il y a de Vénus et de Lunes…

Qu’en pensez-vous ? Avez-vous lu le livre ? Vu, entendu Elisabeth Badinter en débattre ? Etes-vous d’accord avec elle ? Et comment vivez-vous ce tiraillement Vénus – Lune ? Le vivez-vous d’ailleurs ?

C’est à vous ! Je vous cède la parole, mesdames, messieurs !
Belle journée et n’oubliez pas, vous avez jusqu’à demain soir minuit pour être les rédacteurs en chef du blog et gagner un thème ! Tout le monde a ses chances… D’autant que j’ai réuni un jury pour désigner le ou la gagnant(e) !

Audray