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Visa pour Shanghaï de Qiu Xiaolong

Publié le 06 mars 2010 par Angelita

imagesChen est inspecteur principal  de la criminelle de Shanghaï.

Lors d’un procès aux USA, un émigrant clandestin doit témoigner contre une triade. Mais cet homme veut que sa femme le rejoigne sinon il refusera de témoigner. Pour le moment, il est dans un programme de protection de témoins. La femme de cet homme a disparu.

Les Etats-Unis envoient Catherine qui doit collaborer avec la police de Shanghaï et ainsi ramener Wen aux Etats-Unis pour que cesse l’immigration clandestine.

Nous avons dans ce roman une étude de la société chinoise et de sa politique. En Chine, l’immigration clandestine est très sévèrement encadrée, on essaie par tous les moyens que ceux qui sont partis de Chine ne soient pas rejoints par leur famille.

Tout est régi politiquement. Les détails de la vie en Chine sont abordés. Ceux qui ont de la famille à l’étranger voient leur niveau de vie s’élever par l’apport de l’argent et ils cohabitent très près avec ceux qui n’ont rien. En ville, ceux qui vivent dans des petits appartements n’ont pratiquement aucune chance d’en avoir un plus grand car les liste d’attente sont longues et cela marche surtout par du piston. Ceux qui ont leurs frais remboursés par l’Etat essaient d’économiser au plus haut point afin que cet argent puisse profiter à leur vie de famille. Les évolutions au sein du travail sont très rares. Il faut être membre du parti, et encore.

La société chinoise doit faire face à la violence des triades, à leurs codes.

Concernant l’intrigue, si on peut parler d’intrigue, nous sommes à la recherche de Wen avec quelques inconvénients pour les personnages principaux, Chen et Catherine et l’adjoint de Chen. Chen essaie toutefois de noyer le poisson en donnant très peu d’informations, en donnant le meilleur mais Catherine n’est pas dupe et se pose beaucoup de questions.

On passe trop vite sur les attaques des triades contre Wen. La police locale est-elle à leur service ou au service de l’Etat ? Mystère. Comme partout, les différents organes de police ne doivent pas se mélanger et empiéter sur le terrain de chacun. Un peu trop simpliste à mon goût.

Lu dans le cadre du Prix littéraire des blogueurs II

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