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Parfums de campagne

Publié le 06 mars 2010 par Yvesd

diapo_agriculture14.jpgPendant que Josette et Marcel plantaient le bâton à Courchevel, la plupart des politiques faisaient Salon de l’Agriculture à la porte de Versailles. De façon plus ou moins discrète du reste car, si Villepin y a passé des heures au risque d’en ressortir bourré comme une urne socialiste au soir d’une consultation interne, d’autres comme Sarko n’ont fait qu’y passer

Et encore même pas sur : aucune trace de Besancenot par exemple, pas la moindre déclaration publique sur l’impérieuse nécessité de « rendre la terre aux paysans » gente la cambrousse doit être cultivée par le peuple et pour le peuple.

Les aficionados de la collectivisation générale et les nostalgiques du bon vieux temps des kolkhozes en sont pour leurs frais. Faut pas lui en vouloir : y’avait d’autres luttes populaires et sans doute électoralement plus productives où se faire photographier.

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On ne va pas vous la jouer faux cul et compagnie : nous n’y sommes pas allés non plus. Pas par snobisme, ce n’est pas du tout le genre de la maison « Restons Correct ! », mais d’abord parce que, renseignement pris, aucune dégustation de (vraie) galette-saucisse, fut-elle payante, n’y était programmée.

Pas étonnant après que les paysans soient dans le purin. Nous ne sommes certes pas payés pour leur donner des conseils mais omettre de promouvoir les spécialités du terroir ce n’est quand même pas malin-malin.

D’autant plus que sur le marché des produits bien d’chez nous, la concurrence libre et non faussée est toujours aussi féroce. Les marchands de Reblochon l’ont bien compris en embauchant Chirac pour promouvoir leurs odorantes productions fermières.

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Et c’est l’autre raison pour laquelle nous nous sommes abstenus d’y paraître : l’odeur !

Car, par expérience et sans vouloir jouer les délicats, le Salon de l’Agriculture ça schlingue grave, ça refoule sérieux de la tuyauterie.

A moins d’être atteint d’agueusie olfactive, faut vraiment avoir envie de se faire du buzz ou souffrir d’une rhinopharyngite carabinée pour y passer des heures.

On comprend qu’un garçon délicat comme Sarko ait préféré y aller tôt le matin, pendant que la paille était encore à peu près fraîche, avant que les bêtes aient fait pipi-caca partout.

Déjà que, s'agissant des régionales, les sondages ne sentent pas vraiment la rose, on peut comprendre qu’il n’ait pas forcément eut envie d’en rajouter une couche question parfums de campagne…


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