Le double langage... Part one

A force de côtoyer des individus "pas-tibulaires" mais presque, j'ai pu observer différents codes du comportement. Expérience fortement accrues de part les rencontres webesques qu'il m'a été donné de faire et qui est lourdement chargée en dossiers.

Mais oui je l'avoue et le pire c'est que je n'en ai même pas honte mais si c'est possible, je suis indécrottable vous croyez?, j'ai testé pour vous les sites de baisodromes rencontres amoureuses, et ce par pur abnégation tu penses, histoire d'en étudier la faune. Et  je dois dire que j'en ai vu de toutes les couleurs ! Et ce n'est rien de le dire...

Il faut que je vous précise avant tout que pour des raisons professionnelles (relations publiques tout ça tout ça....) mon profil ne comportait pas de photo.

Les premiers contacts étaient donc essentiellement basés sur les dials, qui lorsqu'ils étaient un tant soit peu intéressants, se concluaient par des appels téléphoniques, histoire de tester la voix de mon interlocuteur. Chose, au combien importante, vous allez le voir dans ce va suivre et parfois même par des rencontres en direct live, ce qui est de la pure inconscience quand on y réfléchit bien.

Dans cette première partie, je vais vous décrire les différentes approches du prédateur de site de rencontres webesque. D'emblée, et pour synthétiser mon billet sinon on va pas s'en sortir, tellement il y a d'anecdotes à vous narrer, je vais les classer en catégories hautement représentatives.

Donc pour résumer, il y a les "mouais je sais je suis trop moche même pour discuter, mais..." (catégorie A), les "je suis un gros lourd mais est-ce que tu baises ?" (catégorie B) à ne pas confondre avec les "je suis un gentleman mais d'abord est-ce que tu baises ?" (catégorie C), les "je viens de me séparer et je veux retrouver une âme-soeur mais accessoirement est-ce que tu baises?" (catégorie D) et pour finir les "je suis désespéré, j'en ai marre d'être tout seul, t'aurais pas pitié  au point  de vouloir baiser avec moi" (catégorie E).

 - Commençons par les rebuts, les délits de faciesse, en un mot les laiderons. Oui je sais c'est moche (mais eux aussi le sont je vous le rappelle) cette ségrégation de par l'image mais c'est comme ça et c'est la règle et pis on est pas là pour faire du social, faudrait pas se tromper de crémerie. En même temps, les laiderons n'ont pas l'apanage du sexe masculin, loin s'en faut et puis il faut contenter tout le monde en même temps hein !

 - Les gros lourds qui n'ont pas d'humour ni même un soupçon de conversation et encore moins de civilité, qui attaquent dans le dur, à froid, au dépourvu même quand la bise ne fut pas venue ! Pas la peine de vous faire une illustration. Je passe.
 - Prédateur redoutable qu'est le speudo gentleman, courtois, civilisé, cultivé, argenté, intelligent et sachant manier la langue de Molière avec habilité et sans fautes d'orthographe, je vous prie, ce qui est un luxe dans ce type d'échange. Patient, manipulateur et charmeur, il est parfois grand collectionneur. Son savoir-faire n'a d'égale que sa patience, telle un chasseur embusqué attendant le meilleur moment pour capturer sa proie.
 - Les séparés, divorcés et autres veufs qui n'ont pas fait le deuil de leur séparation mais qui, poussés par leurs hormones, s'entêtent à vouloir absolument faire des rencontres, pas forcément du type quart d'heure américain d'ailleurs, mais qu'il faut fuir absolument parce que toutes relations avec cette catégorie sont vouées à l'échec par définition. Toutefois, il n'est pas toujours facile de les éviter car souvent touchants, émouvants, ils représentent de parfaits prédateurs aussi dangereux que la catégorie C.
- Les esseulés de longues date, affublés du sourire de dépression, inscrits depuis des lustres et qui se perdent dans les méandres d'un site qui ne leur convient pas.

La prochaine fois, je vous présenterai des illustrations concrètes.... à suivre...