Entamée sur un étrange rythme (1-1 au bout d’une minute de jeu), physiquement rude mais évitant in-extremis les débordements, la première période reste à la domination des locaux, dont le plaisir de retrouver le terrain après un mois d’interruption de match se fait sentir à chaque phase de jeu. Nîmes, qui a ouvert le score, n’en trouve pas moins l’occasion de recoller à la marque. Malgré un seul but d’avance à la pause (4-3), il n’y a déjà guère de doutes quand à l’issue de cette rencontre.
Impression confirmée par la suite, dans laquelle Nîmes aura eu peu de chances d’exister. Et rate l’occasion d’inverser la vapeur lors d’un tir de penalty brillamment anticipé, le gardien toulousain Raphaël Vincent fermant strictement la porte. Dès lors, les Hocklines, en vrais chiens fous, lâchent la bride. L’effectif, déjà en place lors du nul (5-5) contre Lyon, raye en un match tous les doutes et difficultés de début de saison. Les slapshots de l’entraîneur Jonathan Ostré en pleine lucarne adverse font sensation dans un public visiblement épaté, tandis que Nikky Ioualalen s’offre le hat-trick, inscrivant les ultimes réalisations toulousaines. Dont un 10e but infligé à 4 secondes des arrêts de jeu. Nîmes aura bu le calice jusqu’à la lie.
Le lendemain, la N3 des Hocklines a réalisé un blanchissage à domicile face à Pamiers (7-0).
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