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Dépotage container

Publié le 09 mars 2010 par Philippe Delage

La nouvelle vient de tomber ce matin, le container va être dépoté, c'est à dire que la douane va l'ouvrir et tout sortir. Enfin... la douane, je veux plutôt dire des intérimaires ou une société indépendante, la douane, elle, vient juste jeter un coup d'oeil, un quart d'heure avec des chiens pour vérifier s'il n'y a pas de drogue. Et ensuite on recharge, enfin... on, je veux dire la société chargée de la manutention. Et c'est bien là où il y a le problème. Au Mexique, les artisans passent 8h pour bien charger, caler les objets, les protéger avec du carton... Croyez vous qu'en France, ils vont y passer autant de temps ? Cela m'étonnerait fort. C'est ce qui est arrivé à l'un de mes collègues importateurs l'an dernier. Ils ont dépoté, vérifié puis rechargé comme des sagouins, résultat : 30% de casse à l'arrivée. Génial quand on est une petite entreprise qui compte sur ses marchandises dont la plupart sont déjà vendues. Apparemment ça lui arrive une fois sur deux, a se demander pourquoi lui et moi ? Est ce le hasard ? Est ce la provenance ? Quels sont les critères qui déterminent un contrôle et un dépotage ? Car lui, c'est presque un container sur deux. Bref, il est clair que je serais sur place demain. Bruno n'avait pas pu se déplacer mais moi je le ferais, je suis un peu plus près et croyez moi que je vais moi aussi contrôler, prendre des photos (si je peux) et insister pour que tout soit rechargé comme au départ. Je sens d'avance que ça va être une super journée ou plutôt deux journées c'est certain car le déchargement est prévu à partir de mercredi 13h30 et je ne crois pas qu'ils puissent tout recharger avant le lendemain. Ca va être une super ambiance en espérant que je ne vais pas m'emporter car les douaniers n'ont pas la réputation d'être des types sympa. Manquait plus que ça comme expérience, surtout que 30% des produits sont déjà vendus et les clients attendent. Entre le discours de l'état pour aider les petites entreprises et la réalité, il y a un océan qui dégoute réellement de bosser dans ce foutu pays.


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