mercredi 10 mars : LE GRAND VOYAGE (part. 3)

La deuxième semaine de vacances aux Philippines nous plongeait dans un décor paradisiaque : à un quart d’heure de bateau de Bacolod (île de Panay), nous découvrions Boracay… destination touristique très prisée des Chinois, Japonais et Coréens, et par ailleurs une des plus belles plages tropicales du monde. Bordant la mer de Chine, la « White Beach » s’étend sur 4 km ! Au programme de cette grande promenade : hôtels, restaurants, bars, karaoké… salons de massage (eh oui, encore !) et surtout une vue imprenable associant « palmiers », « mer turquoise » et sable blanc. Inutile de préciser que la température moyenne avoisine les 35 degrés ! Pourtant, cette plage intrigue par sa fréquentation… finalement peu de monde dans l’eau ! Le port du maillot de bains ne fait pas partie des habitudes asiatiques. D’ailleurs, les Philippins se baignent en short et en T-shirt ! Ah oui, chaque jour à 17h réserve le plus beau moment : le traditionnel coucher de soleil…

C’est dans l’Hôtel « La Isla Bonita » que nous posons nos bagages. Nous retrouvons l’accueil souriant typique des Philippins toujours prêts à vous servir ! La religion catholique orne les murs… mais aussi la plage puisque des vendeurs de cadres religieux abondent les rues. Grâce à un large choix d’établissements culinaires, nous pouvons enfin manger autre chose que du riz ! On retrouve également un couteau et du pain à proximité de l’assiette, ainsi que des desserts ! Ca faisait longtemps ! Activité principale de la journée : farniente à la plage. C’est à peu près tout pour ces 4 jours de grand repos. Heureux de retrouver Paris, je fut désolé par la tristesse de Charles de Gaulle, l’aéroport… et ai une pensée pour les nombreux étrangers qui débarquent en France avec une ambiance digne de deuil national. Après 13000 km et 18h d’avion, 1h de bus, et 1h de TGV sans embûches, nous nous arrêtons en pleine voie ferrée à Hagondange, à quelques kilomètres de Thionville ! Raison : la tempête Xinthia arrive en Lorraine et des branches d’arbres recouvrent les caténaires. Avec une heure de retard nous retrouvons notre « chez nous »… Fin des vacances !