La bombe armand de decker (mr) : bienvenue aux délinquants

LA BOMBE DE DECKER (MR) : BIENVENUE AUX DÉLINQUANTS !

BELGIQUE - POLITIQUE : Le président du Sénat et Bourgmestre de la commune d'Uccle, Armand De Decker(MR) réagit à vif et dans l'urgence face à ses responsabilités morales et d'autorité de bourgmestre, d'homme politique d'État résigné, qualifié de réaction démagogique par certains (l'immobilisme du discours et des réactions de terrain ne sont qu'itératifs et sans solution), en proposant l'encadrement militaire pour les jeunes délinquants, aussi facilement discutable au sein de son parti MR que dans les autres, trop facilement excusables par notre justice laxiste, faute de moyens prétendus et des circonstances exceptionnelles de cette nouvelle société ghetto du XXIème siècle (un monde du crime banalisé, organisé et lâche), mais ces deux jeunes d'origine marocaine sont majeurs, 24 et 20 ans et disposaient d'un emploi tout deux, c'est donc un échec socio-éducatif, à qui la faute... ?

« Crise, immigration, élargissement de l'Europe, sécurité territoriale, problème d'intégration et d'interculturalité : Freddy Thielemans (PS), Bourgmestre de Bruxelles-Europe, estime que la ville n'est pas spécialement touchée par l'insécurité (croyez-vous, c'est pas peu dire!). Ce problème existe partout, créé par la crise, l'immigration, l'élargissement de l'Europe». Ce n'est pas un partisan du MR mais bien un socialiste qui le confie, Françoise Bertiaux le reconnaît également !

Faudra-t-il enfermer un maximum de jeunes dans de futurs centres-fermés militarisés (autres que les IPPJ, en dehors de Bruxelles en étant dépourvu avec 46% des cas, présentant une carence certaine dans son approche de la protection de la jeunesse avec seulement 95 places qui ne sont plus suffisantes aux actes de délinquance actuelle) pour en venir à bout de l'afflux de la délinquance sous toutes ses formes et surtout criminogène ?

Des moyens de guidance plus formel vis-à-vis des populations d'origine étrangère et de l'entrée à l'immigration dans le pays, en matière notamment de droit de séjour et de demandes de naturalisation et du droit d'asile, ne doivent-ils être plus restrictifs et plus conditionnels comme l'expulsion automatique et le retour vers le pays d'origine au frais de la justice du pays concerné avec le retrait immédiat de la nationalité belge (ces ressortissants ayant acquis la naturalisation à des degrés divers ont de toute manière la double nationalité) ?

La violence en rue ne peut être liée qu'à un état de surpopulation (l'immigration incontrôlée et illimitée dans une situation précarisée et donc vulnérable) dont les conditions de vie et culturellement parlant communautarisées et stigmatisées par elles-mêmes, faute d'une volonté d'intégration réelle (la ghettoïsation des quartiers par clans ethniques devenus des zones de non droit aux autochtones au contraire des zones urbanisées bien organisées sur base de la stabilité et de l'investissement personnel de ses populations sans problème par l'apport et la transmission de valeurs morales et matérialistes établies sur des générations et non à partir du banditisme ou de l'assistanat organisé depuis l'étranger), sont inadaptées par rapport au niveau de vie des Belges autochtones et qui n'ont, faut-il le préciser, jamais posés autant de problèmes sécuritaires et de remise en question de nos institutions, de notre sécurité la plus élémentaire que maintenant, c'est une réalité évidente, nonobstant le fait que le "risque zéro" de faits criminels est aussi une ineptie, le monde dans lequel nous vivons, ne sera jamais parfait, d'ailleurs avec ou sans étranger, relativisons tout de même la problématique de la sécurité... !

Il aura fallu attendre un nouveau crime sanglant, dans une commune qualifiée de bourgeoise qui fait tache d'huile dans les questions sécuritaires de Bruxelles-capitale, par le fait de deux jeunes d'origine étrangère qui laisse la famille et les trois enfants orphelins de leur mère Frédérique Levêque ( a qui nous rendons un vibrant hommage et nos sincères condoléances à la famille, face à un crime aussi atroce, l'enlèvement d'une vie innocente, abattue froidement en pleine rue, à cause de l'irresponsabilité et l'incurie sécuritaire de notre monde politique et des aléas de la socialisation de notre société).

Armand De Decker se ferait subitement le porte-parole des détracteurs d'une « immigration intégration » en échec et se contenterait de reporter les fautes sur la justice et le manque de sécurité à Bruxelles, tel est le cas dans toutes les grandes villes, il dirait ce que d'aucun pense tout bas, mais son prédécesseur président libéral MR, Daniel Ducarme, l'avait déjà évoquer comme quoi l'intégration des étrangers en Belgique était un échec et dont la classe politique ne s'en sortirait jamais.

L'école de naguère , avant le grand boom de l'immigration explosive, sans projet sociétal commun, remontant à la fin des années 60, sans le moindre plan d'une immigration logique et porteuse d'avenir, suffisait à porter notre jeunesse, quelque soit ses origines à des projets de vie mobilisateurs et promus à un bel avenir ; le milieu éducatif scolaire conduisait pratiquement notre jeunesse à se porter bien dans sa peau, à s'épanouir, quelques décennies plus tard, c'est la catastrophe sociale, il n'y a pas un jour où des faits tragiques, de tueries, de délinquances ne sont relayées par notre presse et les débats politiques avec la ministre actuelle de  l'Intérieur et nos forces de police en présence.

D'après d'autres partisans du MR comme le député Denis Ducarme(MR), il faudrait organisé après les « écoles des caïds» de Richard Miller (MR), des centres d'entraînement pilotes à la bonne conduite dans nos casernes désaffectées, d'autres projets éducatifs militarisés (des camps comme aux Etats-Unis, ils ne se cassent pas les méninges) pour en venir radicalement à bout de la gangrène de ces jeunes gens délinquants mineurs et puis majeurs que l'on retrouve dans d'autres faits criminels encore plus graves, des citoyens de 18 ans à parfois la trentaine qui n'ont toujours rien réussi dans la vie, que ce soit sur le plan scolaire ou de formation de la deuxième ou multiples chances ; des coûts sociaux qui n'existaient dans le passé et qui ont pour conséquence de limiter les moyens financiers futurs proportionnellement dévolus en priorité à ce que devrait être un enseignement et un encadrement scolaire acceptable, c'est le nivellement par le bas, en enlevant les moyens de l'enseignement d'un côté pour les affecter dans la répression et la prévention de notre jeunesse, le monde à l'envers, plutôt que de créer à la source de l'enseignement, l'encadrement suffisant et efficace avec des psychologues et des éducateurs préventifs plus nombreux, ce n'est pas le chômage qui manque.

On ne peut pas dire que le politique ne fait rien, le Premier ministre du gouvernement, Yves Leterme a mené une délégation dans les Balkans pour freiner, dirions-nous, empêcher l'immigration de ces pays vers la Belgique, pourquoi ne pas l'avoir fait, il y a une cinquantaine d'années envers les pays islamiques, en limitant strictement l'immigration sur base des possibilités de production et d'assimilation économique réelles de travailleurs et non de l'assistanat courant de non travailleurs qui ne participeront quasiment jamais au développement du pays.

Penser qu'il suffit de débarquer dans notre « eldorado » pour disposer de grosses villas, de grosses voitures et du luxe classique, etc., c'est ignorer que notre pays s'est enrichi sur de nombreuses générations de travailleurs et de plans d'entreprise successifs, pas de la délinquance... !