Magazine Football

Paris - Marseille

Publié le 28 février 2010 par Maudemploi

Au réveil, il semble que la tempête annoncée par météo france a bien eu lieu. J'ai envie de dire : pour une fois qu'ils prévoient quelque chose qui se réalise réellement ! Enfin, c'est pas chouette, des dizaines de morts causées par des inondations elles-mêmes causées par des ruptures de barrages.

Une fois levés, Jos et moi nous mettons en quête d'un bureau de tabac et d'une chocolaterie. Pour le tabac, ça va. Pour la chocolaterie, nettement moins. On se rabat finalement sur une banale pâtisserie. Et on tombe pile sur une chocolaterie la minute qui suit... C'est con quand même ce qui nous arrive.

Déjeuner dans les Yvelines et connexion ratée avec notre parisien préféré. Il s'est encore levé trop tard !! On doit donc se retrouver au Parc. Quand il y sera...

Au Parc, à Paris, du vent et du froid, mais tout ceci est supportable. On se balade, on fait des emplettes, on passe à côté des viragistes qui s'échauffent la voix avant le match. Tout ceci est encore bien tranquille et il parait que les marseillais ne font pas le déplacement (à cause de la répression) !!

Et puis, on attend le parisien. Personnellement, je commence à en avoir marre car pour tout dire, j'ai envie d'aller aux toilettes !! Et puis, un appel, la situation a dégénéré autour du Parc, Auteuil et Boulogne s'affrontent et les CRS commencent à tout boucler. Impossible donc de se rejoindre. Alors on rentre dans le stade.

L'échauffement des joueurs débute et Heinze est hué, conspué, sifflé d'une force ! à chaque fois qu'il touche un ballon. Quand le match commence, pas de tifo, seulement quelques torches, pas de supporters marseillais. Des insultes envers les marseillais tout de même. Des insultes entre Boulogne et Auteuil. Drôle d'ambiance.

Sur le terrain, Paris attaque bien. Mais il suffit d'un rien pour que Marseille ouvre le score. Paris continue néanmoins de se débattre. En seconde période, Paris lâche. Et se prend un deuxième but. Puis un troisième. A partir de ce moment, tout le monde lâche le match. Certains quittent le Parc. Le reste siffle, insulte, réclame "une équipe à Paris", demande la démission de Coloni, balance des fumigènes sur la pelouse. Et puis, deux supporters s'introduisent sur le terrain. Ils sont aussitôt entourés d'une nuée de stewards, limite roués de coups. Les CRS entrent en scène, font face à Boulogne et Auteuil. Tous les esprits se sont échauffés et le match se termine dans cette ambiance calamiteuse.

Dehors, le quartier est entièrement bouclé. On doit marcher pendant presque une heure pour retrouver le parisien pourtant à à peine cinq minutes à vol d'oiseau. On discute un peu et puis il faut rentrer en Lorraine. Je conduis tout du long, Jos travaillant le lendemain matin.

Alors, ce classico ? Un désastre à tous les niveaux.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Maudemploi 3 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Dossiers Paperblog

Magazines