Bien avant le lever du soleil
Bien avant que je ne m’éveille
Ta musique diamantée m’ensorcèle
Parcimonieuse tu me livres ta vie
Pour un grand départ tu t’attèles
Diffusant les parfums de ton jardin
Cueillant mes rêves pour un matin
Balayant le saccage qui te salit
Moi la bohémienne, sur tes traces
Respirant tes odeurs abandonnées
Des sous bois, abri de mes peines
La fraîcheur de tes fougères m’enlace
Réveillant le soleil levant oublié
Des lueurs dorées d’une nuit saine
D’arbres en arbres, de feuillages en feuillages
Tu répands le bonheur tel de doux visages
Moi, la mendiante de tes forêts bien aimées
Je déverse à tes pieds mes larmes graciées