Sri Lanka : us et coutumes

Après 3 semaines passées ici et avant de quitter Ceylan, on vous livre ici quelques anecdotes sur le fonctionnement du pays.

- Ici pas de prix affichés, donc c’est un peu le jeu du hasard et beaucoup de négociation et de tchatche. Ainsi une chambre à 2500 roupies descend vite à 1500 si on reste plusieurs soirs, et tout marche pareil, les tuks tuks, le marché, les commerçants… sauf les restos et les transports.

- La nourriture est épicée, voire très épicée !! ça pique mais c’est bon avec comme spécialité nationale le Rice and curry, du riz accompagné de 4 ou 5 petits plats différents tous assaisonnés avec multitude d’épices et tous forcément très forts !! On a quand même remarqué que dans les zones très touristiques, ils mettent un peu la pédale douce pour les palets délicats d’occidentaux !!
  - L’alcool local est l’Arrack, qui se rapproche un peu du rhum vieux. On peut le boire sec (plutôt en digestif) ou avec du soda. Franchement pas mauvais. Pour la bière c’est la Lion beer, qu’il décline en une version plus alcoolisée appelée Strong (c’est bien trouvé !!)

- Ils conduisent comme des barjots, c’est un miracle permanent qu’il n’y ait pas plus d’accident !! La palme d’or revient indiscutablement aux chauffeurs de bus !! Tout se passe au klaxon et la règle veut que le plus petit laisse passer le plus gros, de toute façon il a pas le choix vaut mieux qu’il se pousse !!

- L’usage du papier toilette ne fait pas vraiment partie de leurs habitudes, ils utilisent à la place une espèce de douchette. Donc mieux vaut avoir sa petite réserve avec soi.

- Les Sri lankais sont addicts au téléphone portables, ils en ont tous un voire plusieurs, et y passent des heures même au volant de leur moto !!

- Ils sont aussi leur « plus belle la vie » !! Chaque soir, ils ont à la télé plusieurs séries, très inspirées des feuilletons indiens, où les dialogues et costumes semblent surréalistes !!
 

    Moins marrant, les tensions raciales entre Cinghalais et Tamouls sont encore vives. Ainsi notre gentil serveur de Mirissa nous a fait de la peine en nous expliquant qu’il ne pouvait pas se rendre à la fête de la pleine lune car lui était Tamoul et les autres villageois Cinghalais. Espérons que cette situation s’améliore mais on n’efface pas comme ça plus de 30 ans de guerre civile…

Voilà en vrac quelques souvenirs, à l’heure qu’il est nous sommes à Chang Mai en Thaïlande et ça s’annonce pas mal du tout, on vous raconte tout ça bientôt…