Romainville, le 12 mars 2010
Propos du père François
Quand même, et même si Maurice des Grands Champs a déjà traité le sujet, il faut revenir sur la réunion qu’organisait Nexity le 10 mars, à la salle des fêtes de la mairie, à l’intention des « Respireins », autrement dit des voisins de la pompe à merde.
Voilà une salle qui est systématiquement refusée aux partis et associations (je ne sais toujours pas si elle a été vraiment refusée au Secours Populaire à Noël) et qui est mise à la disposition d’une société privée, et qui plus est d’une entreprise emblématique d’un type de civilisation que je n’aime pas.
J’espère au moins que Nexity a payé la location1 (à vérifier).
Plus, les entrées étaient filtrées (de quel droit puisque la salle est publique ?), et la police municipale protégeait les abords2 (c’est pour ce genre de missions qu’elle a été créée ?).
S’il en était besoin, on trouverait ici la preuve de la collusion entre notre municipalité et les forces capitalistiques (comme dirait le PS).
Je regardais s’agiter les jeunes cadres dynamiques de Nexity (ils se ressemblent tous), qui ne sont en fait que de simples vendeurs et avancent avec, dans les reins, l’obligation de résultat.
Je me suis renseigné : Julien Lotti n’était pas là.
« On » avait mis en garde Nexity : « surtout, ne laissez pas entrer les non-acheteurs ; ils vont foutre la panique ».
Nous ne sommes pas entrés… et ça a été la panique.
Du palier où nous nous tenions (de qui nous a permis de faire adhérer à l’association les acheteurs qui arrivaient en retard), nous entendions cris, trépignements et vociférations, preuve, s’il en était besoin, que le comité est indépendant des partis politiques et mène fort bien sa barque tout seul.
On a, paraît-il proposé aux Respireins qui en feraient la demande de leur rembourser leur achat (au cas par cas, car il s’agit de diviser et d’empêcher les gens de s’organiser), c’est dire s’il y a péril en la demeure, si on rappelle que la maire Valls, de son côté (manière de parler, car elle est manifestement de mèche avec Nexity) va organiser un conseil municipal extraordinaire consacré au problème.
La voilà, la fameuse concertation qui aurait du avoir lieu avant de lancer le projet de pompe (il eût fallu un referendum) 3 et le projet de Respiro.
Comme je vous l’ai dit, je n’ai pas pu assister à la réunion du 10, mais, à celle du 11 (celle du comité), j’ai pu constater que les « jeunes cadres dynamiques » avaient réussi, en un minimum de temps, à regonfler les Respireins, s’il en était besoin.
Leur pugnacité faisait plaisir à voir.
Pour nous, contribuables romainvillois, le but demeure (faut-il le rappeler ?) l’annulation pure et simple du projet de pompe à merde.
En attendant, le comité nous aura fait passer de bons moments et aura servi à faire apparaître au grand jour les carences de la municipalité.
Salut à tous
François Le Cornec
P.-S. Allez sur le blog des Grands Champs : vous y verrez mon avant-dernier mail dûment censuré, à la demande, si j’ai bien compris, de Julien Lotti.
C’est la première fois qu’« Anastasie4 » me frappe et je trouve cela très amusant.
Maurice, d’autre part, avait cru devoir refuser de publier le mail vengeur que Bruno Lotti avait écrit à mon sujet.
Je l’ai vivement encouragé à le diffuser, car un tel écrit, maladroit et outrancier, se retourne clairement contre son auteur, et, sur le fond, il n’a convaincu personne5.
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Commentaire de l’admi.
1) Les «élus de l’opposition»peuvent nous donner cette information facilement.
2) La société NEXITY a « normalement » dû payer pour ce service, cela ce fait de demander les services de sécurités communales, mais, en payant ! a-t-elle payé ? Là aussi, les élus d'oppositions peuvent nous donner l'info.
3) L’idée de présenter un vœu en conseil municipal a été avancée il y a plus d’un mois lors d’une réunion du comité, où en est-ce ?
4) Il y a eu plainte auprès d'OB (Over-Blog) qui m'a demandé de résoudre le problème cité. (m'sieur, on m'embête...)
5) Non seulement cela ne convint personne, mais cela ne fait que confirmer les propos avancés. Bravo ! et comme je l’ai écrit : vous pouvez nous demandez à en publier d’autres du même tonneau.