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Jour d’élection

Publié le 14 mars 2010 par Ruminances

barbecue2.jpgDimanche. Élections régionales. Mois de mars. C'est grande feria, soyons indulgents. Je fais un tour de web, je lis. Je fais attention à ne pas céder à la rumeur. C'est dans ma nature profonde, la rumeur, je m'en fous. Comme les histoires de cul, le froufrou des alcôves et autres histoires de frustreries, je m'en cogne le radis, comme on n'a pas idée. De droite, de gauche ou de l'épicentre, je m'en tournicote les hémisphères jusqu'à leur faire perdre la boule, si je puis dire. Ça a toujours été comme ça, ça glisse sur moi comme la pluie sur les cirés. Cela n'est pas le cas pour tout le monde. Il y en a même qui, tout en dénonçant la rumeur, l'entretiennent. Fortiche !

Comme je dis, c'est dimanche, les cloches sonnent. Jean Ferrat est mort. Pas ma tasse de thé à vrai dire. Que lui a-t-il manqué pour être l'égal de Brel, Ferré et les autres gars de sa génération ? Même si ses chansons étaient pleines de bonne volonté et de promesses, ça ne faisait pas plus chaud que ça. Pourtant il était un bon artisan. Son engagement militant en faveur des communistes m'avait un peu bloqué, je l'avoue. La même chose que pour Aragon (un salopard celui-ci), mais j'aimais bien le style de Louis. C'est complexe la machine à penser ! Mais voilà, Jean Ferrat était un homme de conviction et un poète. Un type simple aussi. Jean Ferrat est mort et je salue la mémoire de l'homme qui a rêvé et s'est battu pour un monde meilleur.

Soirée impro chez mon pote le Pat. Pat est boulanger. C'est avec lui qu'on pêche d'habitude autour des 7 îles. Premier barbecue de l'année. Frisquet quand même ce samedi d'avant régionales. Autour de la table une partie du club de plongée de la région des Côtes d'Armor. Huit personnes au total. Croyez-moi si vous voulez : je suis seul à aller voter demain. Plein les branchies qu'ils ont des élections mes potes. Les femmes aussi. Pas question entre nous de gauche ou de droite. D'idéologie radicale ou des pensées molles. Un sentiment prédomine : comme si nous avions atteint une sorte de point de non-retour. Pas un seul, dans l'assemblée, ne s'est montré équivoque en ce qui concerne Sarko et sa politique. Tous contre. Personne pour aimer le personnage. Tous le veulent dehors. Mais tous sont écoeurés de la politique ! Je n'exagère rien, je constate et je relate. Repas très sympa.

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