On vote aujourd'hui, mais les rumeurs demeurent.
Vendredi, Nicolas Sarkozy était en déplacement à Londres. Il s’est agacé, à juste titre, d’une question de journalistes français puis britanniques à propos de sa vie privée. La presse anglaise s’était largement fait écho, comme à son habitude, des prétendues relations extra-conjugales du couple Sarkozy. Le journaliste français s’appelle Arnaud Leparmentier, il travaille au Monde, on l’entend parfois sur France Info. Qu'un représentant de cette honorable institution de l'information française s'abandonne à ce type de questions ne lasse pas de surprendre.
« Pour le reste, Monsieur Leparmentier, vous devez ignorer ce que c'est que l'emploi du temps d'un président de la République mais je n'ai pas une seconde à perdre avec ces élucubrations, même pas une demi-seconde. J’sais même pas pourquoi vous utilisez votre temps de parole pour poser une question pareille »
En Angleterre, la chaîne Sky News avait diffusé une interview sur la « première dame ». A propos du mariage, Carla Bruni-Sarkozy a eu cette phrase :
« I guess mariage should be forever, but … who knows what happens ? » ("Je pense que le mariage est pour toujours, mais ... on ne sait jamais")
La journaliste anglaise rappelait ensuite dans son commentaire que le public français n’avait sans doute pas pardonné à Nicolas Sarkozy d’avoir mélangé son action politique avec autant de show biz et autant de plaisir. Elle n’a pas tort.
Puis, samedi, on pouvait lire, toujours sur le net, que cette double affaire de copulation adultérine était l'invention d'un journaliste débutant de l'Express. Ce dernier voulait tester la rapidité de propagation des rumeurs sur le Web.
Un joli coup, mais un coup stupide.