Une cyberguerre entre l'Iran et les Etats-Unis ?

Selon l'agence iranienne FARS, plus d'une trentaine de personnes soupçonnées d'appartenir à un réseau soutenu (?) par les États-Unis, auraient été arrêtées en , le 13 mars 2010. Le groupe est accusé de réunir des informations sur les scientifiques nucléaires iraniens en recrutant par Internet, des personnes opposées à la République Islamique. Ces personnes seraient formées en au sein du groupe des Moudjahidine du Peuple. Ils ont été inculpés par la Cour de la Révolution et du peuple à . Ce réseau aurait été particulièrement actif durant les manifestations de 2009 contre le régime. Cette annonce intervient après le durcissement du discours américain contre dans le dossier nucléaire (cf. discours de M. le 11/03).

Toujours selon FARS, le 14 mars 2010, en représailles, les Gardiens de la Révolution auraient piraté 29 sites 'ils soupçonnent de liens avec des réseaux d'espionnage américains. A l'instar de la police, les auraient développé des capacités de cyberguerre et de lutte contre la cybercriminalité . Leur centre aurait pour mission détection et la lutte contre le crime organisé, l'espionnage, la corruption "économique et sociale", le trafic financier et "l'invasion culturelle".

semble investir avec le plus grand sérieux le cyberespace . Les déboires des régimes en 2009 sont sans doute à l'origine de ce sursaut. Il est intéressant de constater qu'une agence officielle iranienne n'hésite pas à parler d'attaques (donc revendiquées) et de cyberguerre .

Par ailleurs, le 28 février dernier, M. , ministre iranien du renseignement, aurait demandé aux Palestiniens d'ouvrir un nouveau front dans le cyberespace contre , dans une conférence de presse de la Conférence internationale "Solidarité islamique et nationale pour le futur de la ". Il a suggéré que la prochaine soit version ...