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Mise à profit

Publié le 20 novembre 2007 par Brigitte Contois

Année horrible, saison pourrie, mon jeu au golf reste au point mort. J’ai joué quelques parcours, j’ai pris des leçons mais vu le temps pourri, de la pluie en été au froid glacial d’automne, on perd espoir que l’hiver soit clément. L’an passé j’ai tenté de jouer dans le froid mais ne cachons pas les problèmes, le swing est recroquevillé face au blizard, le terrain est une vraie polenta bolognaise italienne et le moral décline comme la lumière du jour. Peut-être que je suis moins téméraire que mes 2 premières années de golf mais j’ai constaté que le plaisir était modéré de se les geler en plaine et que mes progrès étaient aux abonnés absents.

Alors j’ai décidé de mettre à profit mes heures au chaud en améliorant mon anglais. J’ai déjà eu sur ce blog une belle insulte concernant mes news traduites en anglais mais j’ai poursuivi et squeezé le Monsieur le best speaker in english. Certes, depuis un moment je zappe les news mais je continue à les regarder. J’essaierai de m’organiser pour avoir du temps à les mettre ultérieurement. Alors revenons à mes moutons de pâture de greens délaissés ! J’essaie de profiter de tous les avantages de proximité mis a disponibilité pour renforcer mon anglais. But first question : est-ce que je parle anglais ? Oui et non, je ne compte plus les années d’études où j’ai fait de l’anglais usuel, juridique, business, littéraire et informatique donc je comprends l’anglais mais je ne le parle pas. Je peux l’écrire et le lire mais le parler c’est une autre histoire. A force de ne pas pratiquer, mon anglais est tombé dans les limbes de l’oubli. Je me rends compte que j’ai pas mal de lecteurs et lectrices qui me lisent outre-atlantique, alors au nom du golf, je vais essayer d’être peut-être la seule française (bah oui avec motivation et rage aux teeth) à se mettre sérieusement à l’anglais pour pouvoir jongler facilement avec nos compatriotes.

Faute à Napoléon (je crois), il a vendu les colonies américaines, le français est passé à trépas, seul les québèquois résistent mais mous abusons de greeen, club, rough, tee, putting, wedge et de de bunker à volonté. Alors le temps est venu de se décarcasser un peu. Entre nous, combien de français prononçent Pinnacle « pénékeul » ? Hein, franchement on dit Pinaccle parce qu’on lit Pinnacle. Don’t take me for a con ! On a l’air un peu ridicule non quand on dit nik pour nike. Bref, dans mes bonnes résolutions j’ai ressorti mes numéros de golfpunk. Finalement un jour, j’irai peut-être présenter la météo sur golf TV. Les anglophones trouvent l’accent français sexy. Ouille, comment on dit l’éphéméride en anglais ? So, what else, George ?


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