Tout d'abord, bien le bonjour à ceux qui cherchent le "titre film muet Anton Corbijn" car je vois que vous êtes nombreux à tomber chez moi (pas trop mal ?) au moyen de ces mots clés. Ce film, remarquable par ailleurs, est intitulé Linear et accompagne ... No line on the horizon de U2. Je vous le conseille, le film, pas l'album. Malheureusement, pour le voir, il faut se procurer une box au prix honteux (50 €) ou un digipack au prix plus raisonnable (19 € je crois). Ainsi va la vie et les sacrifices qu'elle demande inévitablement. Le pire n'est pas financier, du reste, mais bel et bien de devoir supporter des titres magnifiques tels Get on your boots ou I'll go crazy if I don't go crazy tonight (oui, oui, c'est bien le titre, heureusement remplacé sur le film par Winter, quoique l'intro de ce dernier titre est une honte invraisemblable). Voilà, vous êtes renseignés. De rien.
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Il y a quelques semaines, je vous avais parlé d'une scission de ce blog d'avec lui-même, pour en donner une branche disons plus clairement littéraire. Je n'ai pas abandonné l'idée. C'est simplement aussi difficile que je l'avais imaginé. J'ai pour le moment écrit 5 textes, et garde une bonne dizaine d'idées en rayon. J'ai l'impression de faire de mon mieux. Mais j'ai aussi le sentiment que c'est... nul. Eh oui. Ceux qui me connaissent un minimum ne seront pas surpris. Je ne dis pas ça pour qu'on me dise le contraire, ou pour me la jouer un peu façon Beigbeder "ouais je casse ce que je fais, c'est déjà génial mais je vaux bien mieux". Je le dis parce que ça l'est, et c'est bien logique pour un premier essai. Bon, le pire, c'est quand je relis du Cavanna. J'ai la terrible impression de faire pareil... en moins bien évidemment. En même temps, je m'y attendais, je l'avais dit : je suis abreuvé de Cavanna, Desproges, Vialatte, etc. et ce sont eux qui me donnent envie d'écrire. Il va me falloir surmonter cette difficulté. Ce n'est pas la seule, c'est du moins la principale. Voilà, certains sont impatients. Mais ce n'est pas encore pour demain. Je peux d'ores et déjà, pour faire mon représentant de commerce (pouah), vous offrir le nom que porteront ces futures chroniques : Horresco Referens. Je pense que je vais vous laisser vous poser des questions quant à ce titre.